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Souffrir de troubles du sommeil augmente les risques de développer la maladie d’Alzheimer, mais c’est aussi un signe clinique précoce de cette pathologie : 25 à 60 % de seniors en tout début de maladie d’Alzheimer présentent des troubles du sommeil et des troubles du rythme veille-sommeil⁽¹⁾.

Trop souvent dans la pratique médicale conventionnelle actuelle, il est d’usage de leur prescrire des benzodiazépines hypnotiques, et ce sans savoir s’il s’agit d’un signe de maladie d’Alzheimer débutante, d’insomnies classiques ou de troubles du sommeil liées à l’avancée en âge. L’un des effets indésirables de ces médicaments est qu’ils augmentent le risque de développer la maladie d’Alzheimer dans la population des seniors et en accélèrent l’évolution pour ceux qui en souffrent déjà sans avoir été diagnostiqués.

Pour préserver le bon fonctionnement du cerveau en maintenant des structures cérébrales saines et normales, il faut donc :

• D’une part, mettre en place des solutions pour améliorer le sommeil sans augmenter les risques de maladie d’Alzheimer : plantes médicinales, méditation de pleine conscience, olfactothérapie...
• D’autre part, contrer les effets secondaires d’un manque de sommeil sur le cerveau, notamment l’apparition de lésions qui provoquent la maladie d’Alzheimer ou l’aggravation de celles déjà présentes. En effet, nous avons vu plus haut que cette pathologie provoque des troubles du sommeil qui eux-mêmes impactent négativement le cerveau, en un cercle vicieux qu’il convient de stopper.

C’est là qu’intervient le curcuma, et en particulier les curcuminoïdes (dont la curcumine) qu’il renferme. Cette épice exerce de multiples activités bénéfiques, notamment antioxydantes et anti-inflammatoires puissantes, et donc neuroprotectrices. Elle pourrait donc être particulièrement pertinente dans la prévention et la prise en charge des maladies neurodégénératives liées à l’âge⁽²⁾ (Alzheimer⁽³⁾, Parkinson⁽⁴⁾) dont elle ralentit le développement. L’action du curcuma sur les troubles du sommeil observés dans les stades précoces de la maladie d’Alzheimer est liée à ses effets neuroprotecteurs directs sur les lésions débutantes, mais aussi à la correction des déséquilibres du microbiote⁵.

Sa faible solubilité limite cependant son absorption dans l’intestin, un fait désormais bien connu des habitués du curcuma ; de nouvelles formes galéniques sont désormais disponibles et de plus amples études restent à mener pour contrer cette problématique, notamment dans le domaine de la nanoformulation.

A savoir : Le curcuma est déconseillé en cas de troubles de la coagulation, de calculs biliaires et de prise d’anticoagulants.

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