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Supplémentation en curcuma : l’Anses alerte sur les risques hépatiques.

  • Une surconsommation de curcumine peut inverser ses vertus hépatiques et la rendre toxique pour le foie.Une surconsommation de curcumine peut inverser ses vertus hépatiques et la rendre toxique pour le foie.
Article paru dans le journal nº 103

Dans son rapport publié à la fin du mois de juin 2022, l’Anses alerte sur la supplémentation en curcuma et en curcumine et sur les risques qu’elle représenterait pour le foie. Une mise en garde nécessaire, mais à prendre avec des pincettes.

Le curcuma est connu et utilisé depuis des millénaires dans les pharmacopées asiatiques pour ses propriétés thérapeutiques, aujourd’hui soutenues par une multitude d’études scientifiques. Grâce à son principe actif, la curcumine, l’épice aurait ainsi des vertus anticancéreuses, neuroprotectrices, anti-inflammatoires, digestives et hépatoprotectrices notamment. Pourtant, un récent rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) met justement en garde les consommateurs contre les risques hépatiques dus à l’ingestion de compléments alimentaires à base de curcuma/curcumine. Cette alerte vise principalement les dosages des formulations dites « optimisées » de l’épice. En effet, la curcumine à l’état naturel (contenue dans la poudre de rhizome de curcuma) possède une très faible biodisponibilité et est donc peu assimilable par l’organisme.

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Des formulations parfois trop puissantes

Pour contrer cette faible assimilation, les laboratoires spécialisés dans les compléments alimentaires ont élaboré, au fil du temps, des formulations plus complexes (ajout d’adjuvants, formules émulsifiées, encapsulation spécifique, etc.). Parmi les plus courantes aujourd’hui, on trouve le mélange poivre (pipérine) et curcuma (curcumine).

Cette association, par ailleurs mise en exergue dans la médecine ...

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