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Bien vieillir : ce qu'il faut éviter
D’un individu à l’autre, la vitesse du vieillissement varie considérablement. S’il est vrai que certaines prédispositions génétiques ont un fort impact sur l’espérance de vie de chacun, de nombreux autres facteurs sont au moins aussi déterminants.
Parmi les innombrables facteurs d’accélération, la plupart sont évitables car ils relèvent de l’ignorance ou d’une mauvaise hygiène de vie. Pour qui désire vivre longtemps et en bonne santé, il est donc indispensable de bien les connaître afin de procéder aux réajustements nécessaires dès qu’ils sont identifiés. En voici un bref aperçu.
Les causes évitables
- L’exposition au stress pendant la vie intra-utérine, car celle-ci provoque un vieillissement cellulaire accéléré.
- L’anxiété et le stress du quotidien.
- Le terrain inflammatoire chronique, même de bas grade.
- Le manque de prudence : il est à l’origine de très nombreux accidents, que ce soit à domicile (environ 20 000 décès annuels en France), sur le lieu de travail ou lors des déplacements.
- La mauvaise santé bucco-dentaire, responsable de caries et de parodontopathies : les agents infectieux qui y prolifèrent sont susceptibles d’engendrer un grand nombre de pathologies à distance, cardiaques, rénales et plusieurs formes de cancer.
- L’altération du microbiote intestinal : toute perturbation dans sa composition a une répercussion sur le fonctionnement d’un grand nombre d’organes. En particulier le cerveau, où, en induisant une cascade de réactions biochimiques anormales, elle facilite l’émergence des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Cette dysbiose facilite également surpoids, diabète de type 2 et certains cancers.
- Le régime alimentaire occidental trop riche en viande rouge, en charcuterie, en sel et en sucres rapides (saccharose, fructose, lactose).
- Une carence en vitamine D.
- L’instabilité émotionnelle, grande consommatrice d’énergie et facteur important de stress psychologique et biologique (oxydatif en particulier).
- L’insomnie chronique.
- La solitude.
- La désynchronisation de l’horloge biologique.
- La non-métabolisation d’un ou plusieurs traumatismes psychologiques (exemple : la mort d’un proche), car elle est responsable d’un état de stress permanent dont les effets affectent non seulement la personne, mais aussi sa descendance.
- Les conduites à risque : consommation de substances psychotropes (alcool, tabac, cannabis, etc.), jeux et paris dangereux, pratiques violentes, sexualité sans protection.
- Certaines conditions de travail : contraintes physiques élevées chez les travailleurs manuels, contraintes psychiques exagérées chez les travailleurs du tertiaire, travail de nuit.
- Le présentéisme (être au travail quel que soit l’état de santé).
- La sédentarité.
- La pollution environnementale : exposition prolongée au smog, à la fumée d’un incendie de forêt, au bruit.
- Le faible niveau d’études.
- La précarité : les faibles revenus condamnent à un régime alimentaire de survie immédiate, facteur de carences en micronutriments essentiels puis de vieillissement accéléré.
- L’insalubrité du lieu d’habitation et de son environnement : exposition à des sources de pollution chimique (métaux toxiques, dérivés organiques) ou physique (radon), proximité de bars ou d’établissements de restauration rapide.
- La grossesse à l’adolescence.
- Tout climat de violence.
- Le grand froid comme la canicule.
- Les infections, surtout sur terrain fragilisé.
Les causes de décès avant 65 ans
Ce sont, par ordre décroissant :
1. Tumeurs
2. Causes externes : accidents, chutes, suicides
3. Certaines maladies de l’appareil circulatoire : cardiopathies ischémiques et maladies cérébro-vasculaires
Et, pour les causes évitables :
1. Tumeurs malignes du larynx, de la trachée, des bronches et des poumons
2. Suicides
3. Cirrhose alcoolique
4. Accidents de la circulation
5. Tumeurs malignes des lèvres, de la cavité buccale et du pharynx
Foot : gare à la mort subite !
Chaque retransmission d’un grand match de football (européen ou américain) est marquée par une augmentation aussi brutale que significative des admissions dans les services d’urgence en raison d’un accident cardiaque. Parallèlement, le nombre de décès subits est également accru. Et ce, que l’équipe que l’on soutient ait gagné ou perdu !
Causes physiologiques et psychologiques
De nombreux facteurs viennent allonger la liste des causes susceptibles d’accélérer le processus de vieillissement et de dégrader nos conditions de vie durant nos dernières années. Il peut s’agir de maladies chroniques, d’erreurs médicales, mais aussi de déséquilibres psychiques dont nous n’avons pas toujours conscience.
Facteurs physiologiques
Les maladies chroniques :
- Syndrome d’apnées obstructives du sommeil.
- Obésité, d’autant plus grave qu’elle est précoce.
- Diabète de type 1ou 2.
- Maigreur.
- Insuffisance rénale terminale traitée par dialyse.
- Maladies auto-immunes, en particulier diabète de type 1 et polyarthrite rhumatoïde.
- Dépression, schizophrénie, troubles bipolaires et autres maladies psychiatriques en raison surtout du risque de suicide considérablement augmenté, et ce, d’autant plus qu’elles ont débuté dans l’enfance.
- Anorexie mentale.
- Déclin cognitif.
- Syndrome des jambes sans repos.
- Toute affection chronique compliquée de dépression.
- Le surdiagnostic de certains cancers
- Les erreurs médicales graves
Les effets indésirables sévères des traitements :
- La polymédication qui potentialise certaines toxicités.
- L’empoisonnement accidentel ou volontaire.
- Les accidents anaphylactiques.
- La prise au long cours de certains médicaments allopathiques : antalgiques opioïdes (risque de dépendance et de conduite suicidaire), antihypertenseurs (responsables de chutes et de fractures fatales chez les plus de 65 ans), anti-inflammatoires (risque augmenté d’accidents cardiovasculaires mortels), digoxine (surtout chez les gens souffrant de fibrillation auriculaire), inhibiteurs de la pompe à protons (accélération du processus de vieillissement au niveau vasculaire et risque d’infection sévère, particulièrement à l’hôpital, neuroleptiques (risque doublé de mort subite par cause cardiaque).
- La prise d’antibiotiques sans pro- et prébiotiques (perturbation du microbiote intestinal).
- La radiothérapie du cancer du sein gauche (risque aggravé de décès par cause cardiaque).
Facteurs psychologiques
- Le poids de la tradition au sein d’un clan, d’une culture, d’un pays, qui empêche de sortir de l’ignorance et d’acquérir une bonne hygiène, notamment sur les plans anti-infectieux ou alimentaire.
- L’instinct grégaire qui pousse à accepter des rites violents, voire barbares, pour intégrer un clan et y demeurer.
- L’instinct de sauvegarde de l’image de marque – cette image qu’on a de soi et qu’on tient à donner aux autres, coûte que coûte –, instinct qui rend hypersensible à la moindre provocation et fait alors adopter des conduites à haut risque.
- Le goût du risque qui, par le biais de sensations extrêmes, permet de se sentir vivant… en frôlant la mort. Attitude dictée par l’incapacité à trouver un quelconque relief à son quotidien.
- L’inconscience du danger pour soi et pour autrui.
- La recherche du soulagement de la souffrance existentielle dans la consommation d’une substance addictive ou dans la pratique d’une activité prenante jusqu’à en devenir complètement dépendant, physiquement et psychiquement.
Le pire ? La peur psychologique
Quand Sartre fait dire à un de ses personnages « l’enfer, c’est les autres ! », il précise que le regard de l’autre suffit pour passer au gril. L’homme moderne n’est pas libéré de l’emprise du monde animal : « L’autre me veut-il du mal ? Du bien ? Ou lui suis-je totalement indifférent ? » Il croit que la réponse détermine sa survie.
De quoi souffrent réellement les personnes âgées ?
Selon une enquête française portant sur les personnes âgées placées en institution (toutes formes d’établissements confondues) et publiée en 2011 :
– 80 % d’entre elles souffrent d’une affection neurologique ou psychiatrique : démence, état dépressif, état anxieux, trouble du comportement, AVC.
– 75 % souffrent d’une pathologie cardiovasculaire : hypertension artérielle, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque, angine de poitrine
– 40 % présentent un déficit cognitif ou moteur.
– 28 % sont atteintes d’incontinence urinaire
– 17 % d’une pathologie oculaire
– 15 % sont réduites à l’état grabataire
En moyenne, elles sont porteuses de six affections chroniques et prennent quotidiennement un minimum de six médicaments allopathiques !
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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