Pendant longtemps, le diabète de type 2 a été considéré comme incurable . Ce n’est plus tout à fait le cas ; des éléments d’ hygiène de vie, au premier rang desquels l’ alimentation (notamment un régime pauvre en glucides et le jeûne intermittent) et l’ exercice physique, se sont montrés aptes à freiner, voire inverser la progression du diabète. Ce que confirme cette nouvelle étude(*) qui a constaté une relance de la synthèse d’insuline par les cellules bêta du pancréas à la suite d’une restriction glucidique. Une amélioration qui serait suffisante pour éviter aux diabétiques n’ayant pas encore eu recours aux injections d’insuline, d’avoir besoin de médication ultérieurement.
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La plupart des études ayant investigué la restriction glucidique dans le cadre du diabète ne vont pas en deçà de 25% de glucides dans l’apport calorique total. Cette fois, l’équipe de l’Université de l’Alabama a mis la barre à 9%, ce qui revient de fait à un régime cétogène, sachant que la population générale est plus proche, voire dépasse les 55%. Une condition contraignante, qui ne met pas un tel programme à la portée de tout le monde – ce dont conviennent les auteurs eux-mêmes.
Mais les résultats semblent à la hauteur de l’effort, la réponse du peptide C (un marqueur de la production d’insuline) étant pratiquement doublée chez les participants s’étant pliés à la restriction glucidique, en comparaison avec le groupe témoin.
Pour l’auteur principal de l’étude, « un tel régime pourrait permettre aux patients atteints de diabète de type 2 non-insulinodépendant de prendre des repas et des en-cas qui répondent à leurs besoins énergétiques tout en améliorant la fonction des cellules bêta, un résultat qui ne saurait être atteint avec les médicaments ».
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