La rédaction
Une équipe de chercheurs européens vient en effet de publier une étude qui montre que les nanoplastiques pourraient favoriser une altération des propriétés des médicaments ainsi que le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques.
Les chercheurs ont associé un antibiotique (la tétracycline, utilisée pour traiter des infections bactériennes de la peau, des voies respiratoires ou des intestins) à des types de plastique tels le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP) et le polystyrène (PS) ainsi que le nylon 6-6 (N66), que l’on retrouve dans de nombreux textiles (vêtements, tapis, rideaux…).
Ils ont mis en évidencr que ces particules de nanoplastiques peuvent se lier à l’antibiotique et affaiblir ses effets. En outre, les chercheurs ont observé que la conjugaison des molécules antibiotiques aux nanoplastiques pouvait transporter ces antibiotiques vers des zones non prévues du corps et provoquer des effets indésirables.
Les chercheurs craignent que les plastiques comme le N66, mais aussi le PS, qui se lient plus fortement à la tétracycline, augmentent le risque de résistance et causent le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques.
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