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Vieillir en bonne santé : l’environnement plus fort que la génétique ?

Une vaste étude britannique révèle que des facteurs comme l’alimentation, le tabac, l’activité physique ou encore l’isolement social influencent bien plus notre vieillissement que notre héritage génétique. Bonne nouvelle : on peut encore agir.

La rédaction

Les facteurs de vieillissement tels la génétique, l’alimentation, la sédentarité, etc., on les connaît. Mais lesquels ont le plus d’impact sur la santé et la mortalité ?

C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs qui a analysé les données médicales de 500  000 personnes. Pour se montrer plus précis, ils ont estimé l’« âge biologique » des participants en dosant des protéines sanguines reflétant le vieillissement interne du corps.

Résultat : parmi les 25 facteurs identifiés accélérant le vieillissement, quatre ont un impact majeur : le tabagisme (associé à 21 maladies), le manque d’exercice physique, la pauvreté et les conditions de vie défavorables.

Selon l’étude, l’environnement et le mode de vie sont presque dix fois plus importants que la prédisposition génétique pour expliquer le risque de mortalité, sauf pour certaines pathologies spécifiques où la génétique garde un rôle plus important (démences et certains cancers comme du sein, de la prostate et colorectal)

« Cette recherche devrait nous donner à tous l’espoir que le vieillissement n’est pas entièrement prédéterminé dans nos gènes, mais qu’il est façonné par notre environnement. Cela signifie que nous avons le pouvoir de prendre notre santé en main de façon préventive, non seulement en modifiant notre mode de vie, mais aussi par des politiques et des interventions visant à réduire notre exposition à des environnements nocifs », a expliqué Austin Argentieri, l’auteur principal de l’étude.

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