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Vivre avec une maladie auto-immune : soins allopathiques et appproches naturelles
Depuis quelques décennies, les maladies auto-immunes (MAI) font aussi peur que le cancer ou les maladies cardiovasculaires. Et pour cause, elles sont la troisième cause de mortalité sous nos latitudes. Causées par un dysfonctionnement du système immunitaire, elles ne doivent pas pour autant être confondues avec les maladies auto-inflammatoires. Quels sont les traitements actuels pour les personnes atteintes, et quels conseils supplémentaires leur donner en matière de nutrition et approches complémentaires ?
De nos jours, les maladies auto-immunes (MAI) forment un groupe d’environ 80 pathologies. Elles représentent la troisième cause de mortalité en Occident, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. Elles touchent quelque 10 % de la population, en particulier les femmes, et apparaissent chez des patients de plus en plus jeunes.
Les causes de ces maladies étant bien mal connues, l’élaboration de traitements adaptés n’est pas encore à l’horizon des prochaines années, et la guérison reste à ce jour un but inaccessible. Mais l’amélioration de la qualité et l’allongement significatif du temps qui reste à vivre peuvent être espérés.
Un problème de classification
La classification habituelle distingue les MAI « spécifiques », n’affectant qu’un organe, des MAI « systémiques » affectant plusieurs organes ou tissus. Selon le Centre national de référence des maladies auto-immunes de Strasbourg :
- Les MAI spécifiques : la thyroïdite de Hashimoto, le diabète de type 1, la maladie cœliaque, la myasthénie, la sclérose en plaques, le vitiligo…
- Les MAI systémiques : la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux systémique, le syndrome de Gougerot-Sjögren…
Sont exclues de ce cadre les maladies auto-inflammatoires : la spondylarthrite ankylosante et les maladies inflammatoires chroniques des intestins (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique). Cependant, l’Inserm et l’Institut Pasteur les considèrent proches des MAI car procédant d’un dysfonctionnement du système immunitaire, comme les MAI.
La réalité est plus complexe
Typiquement, les maladies auto-immunes reposeraient sur un dysfonctionnement de l’immunité adaptative, impliquant des lymphocytes T autoréactifs et la production d’autoanticorps. Quant aux maladies auto-inflammatoires, elles reposeraient sur un dysfonctionnement de l’immunité innée, impliquant uniquement un gène que ce soit de façon établie ou fortement suspectée, et aboutissant à la création d’un terrain inflammatoire chronique.
La réalité étant plus complexe, les maladies seraient classées différemment :
- Auto-inflammatoires monogéniques : fièvre méditerranéenne familiale…
- Auto-inflammatoires polygéniques : goutte, maladies de Crohn et de Horton…
- Mixtes, auto-immunes et auto-inflammatoires : spondylarthrite ankylosante…
- Auto-immunes polygéniques : diabète de type 1, lupus érythémateux systémique, maladie cœliaque, polyarthrite rhumatoïde, Gougerot-Sjögren, vitiligo…
- Auto-immunes monogéniques : lupus érythémateux systémique monogénique…
À noter, l’absence de la rectocolite hémorragique dont les causaux ne sont toujours pas clairement identifiés.
Des mécanismes différents
Les MAI partagent des effets sous la forme d’une « réponse immunitaire dirigée contre les propres constituants d’un organisme »1. La plupart de ces maladies sont associées à une inflammation chronique, d’autres procèdent autrement. Si certaines ont un impact localisé à un organe, d’autres en affectent plusieurs. Dans leur grande majorité, les MAI seraient dues à divers facteurs de risque, pour d’autres, une seule mutation génique suffit.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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