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Éliminer les résidus de médicaments et autres toxiques
Les médicaments laissent des résidus dans notre corps, certes en quantité infime mais quand on est obligé de suivre des traitements lourds, il est conseillé de chercher à les éliminer régulièrement.
De par leur composition, la plupart des médicaments sont solubles dans les graisses. Métabolisés par le foie, ils sont essentiellement éliminés par voie rénale grâce à un métabolisme particulier : une molécule d’acide glucuronique vient se « greffer » à la substance médicamenteuse, ce qui la rend plus soluble dans l’eau et donc plus facile à évacuer par les reins.
Pour se débarrasser des restes médicamenteux, on cherchera donc à soutenir ce mécanisme naturel, car le foie peut peiner à réaliser la synthèse d’acide glucuronique. Pour y remédier on prendra du glucuronolactone : 1 200 mg par jour pendant une quinzaine de jours.
Le rôle de l’homéopathie
L’approche homéopathique se révèle efficace soit à la suite d’un traitement médicamenteux, soit après une exposition aiguë à un toxique.
Le remède Nux vomica est le plus utilisé puisqu’il agit sur le foie, principale voie d’élimination des toxiques. Il faut suivre la posologie suivante : une dose en 9 CH le premier jour (le matin à jeun ou au coucher), une en 12 CH le 2e, une en 15 CH le 3e et une en 30 CH le 4e avec une « dose de rappel » en 30 CH le 18e jour.
Par ailleurs, il est indiqué d’associer ce premier protocole à un autre identique en terme de dilution (dilutions « en échelle ») mais porteur du toxique ou médicament incriminé. Par exemple, suite à une exposition à l’antibiotique érythromycine, il faudra prendre de l’érythromycine en 9, 12, 15 et 30 CH. Toutefois, la réalisation des doses homéopathiques de ce toxique demande deux à trois jours (quand les pharmacies acceptent de les faire fabriquer, on est parfois obligé de les demander à l’étranger).
Aussi, en pratique, on commence le protocole Nux vomica dès que possible, puis on lui associe le second, peu importe que les dilutions prises le même jour ne soient pas de même niveau.
Ainsi, si les dilutions d’érythromycine sont prêtes le 3e jour, le calendrier se décline de la façon suivante :
- 1er jour : Nux vomica 9 CH, une dose.
- 2e jour : Nux Vomica 12 CH, une dose.
- 3e jour : Nux vomica 15 CH, une dose, et Érythromycine 9 CH, une dose.
- 4e jour : Nux vomica 30 CH, une dose, et Érythromycine 12 CH, une dose.
- 5e jour : Érythromycine 15 CH, une dose.
- 6e jour : Érythromycine 30 CH, une dose.
- 18e jour : Nux vomica 30 CH, une dose.
- 20e jour : Érythromycine 30 CH, une dose.
Un tel protocole peut également être suivi en cas d’exposition à tout toxique, par exemple au lindane, un produit de traitement du bois.
Une autre approche du drainage homéopathique implique de connaître les modes évolutifs de chacune des constitutions homéopathiques. Difficile sans l’aide d’un homéopathe. Ainsi, chez une personne de type Sulfur, Nux vomica sera souvent envisagé pour faciliter le drainage digestif tandis que Fumaria et Saponaria le seront au plan cutané. Tandis qu’une personne faisant de la rétention d’eau profitera plus de Natrum sulfuricum et de certains remèdes satellites comme Solidago et Taraxacum, respectivement aux niveaux rénal et hépatique.
Contrebalancer la toxicité hépatique de nombreux médicaments
Le protocole homéopathique ci-contre est particulièrement utile quand on prend des médicaments au long cours et dont la toxicité hépatique est forte. À ce jour, pas moins de 600 médicaments sont suspectés d’induire des hépatites toxiques.
C’est le cas pour les molécules suivantes :
- l’acide valproïque (Dépakine, Dépakote), un antiépileptique ;
- les antithyroïdiens de synthèse (Basdène, Néo‑Mercazole, Proracyl, Thyrozol) ;
- l’azathioprine (Imurel), immunodépresseur utilisé au cours de la polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn, etc. ;
- l’aspirine ; le captopril (Captéa, Ecazide, Lopril), antihypertenseur ;
- le diclofénac (Voltarène), anti-inflammatoire ;
- le diltiazem (Tilidiem), médicament de l’angine de poitrine ;
- les diurétiques thiazidiques (Esidrex, Fludex…) ;
- l’éthinylœstradiol des pilules contraceptives ;
- l’isoniazide (Rimifon), antituberculeux ;
- le kétoconazole (Nizoral), antifungique ;
- le paracétamol (Dafalgan, Efferalgan) ;
- les phénothiazines (Largactil, Melleril, Modécate, Moditen, Neuleptil, Nozinan, Piportil, Trilifan), neuroleptiques antipsychotiques ;
- la quinidine (Longacor), médicament de certains troubles du rythme cardiaque ;
- les tétracyclines (Mynocine, Physiomycine, Tétralysal, Vibramycine), classe d’antibiotiques.
Pour ce type de médicaments, le protocole homéopathique est conseillé tous les quatre mois, sinon on aura recours au protocole au glucuronolactone.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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