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Les remèdes naturels pour faire baisser son cholestérol
Contrairement à la médecine officielle privilégiant une piste, les maladies cardiovasculaires nécessitent de privilégier plusieurs voies car toute maladie relève rarement d’une seule et unique cause. Dans cette optique il nous semble intéressant de souligner l’importance d’un régime alimentaire conçu pour ne pas être seulement anticholestérol mais globalement bon pour le système cardiovasculaire. Cela nécessite aussi de savoir ce que l’on peut attendre des hypolipémiants naturels.
Ce n’est pas parce que le cholestérol n’est pas un bon indicateur, qu’il ne faut rien faire et négliger totalement toute action préventive en faveur de notre système cardiovasculaire. Mais il est vrai que nous sommes à une période charnière de la cardiologie qui place le patient dans une situation un peu délicate. Car il désire prendre de la distance avec le dogme officiel (selon lequel toute élévation du cholestérol sanguin et des marqueurs qui lui sont associés doit absolument être traitée pour réduire le risque cardiovasculaire) mais craint en même temps de le faire. Voici nos conseils pour prendre en charge le cholestérol naturellement.
Ce qu’il faut savoir des hypolipémiants naturels
L’abandon d’un traitement officiel n’est pas toujours facile. Cette décision peut être génératrice de stress et celui-ci est un facteur de risque cardiovasculaire important. Aussi, remettre en cause un traitement officiel (statines ou autres) ne doit pas être envisagé chez les personnes anxieuses sans son remplacement par un complément alimentaire présentant la même efficacité sur les marqueurs biologiques et une meilleure tolérance. Plusieurs substances naturelles ont ce pouvoir de régulariser les marqueurs biologiques habituels du métabolisme des graisses. Cela pourra aussi constituer une étape dans le cadre d’une évolution de son hygiène de vie.
La levure de riz rouge est le résultat de la culture d’un champignon microscopique, Monascus purpureus, sur du riz. Ces levures contiennent neuf monacolines (substances proches des statines qui inhibent la synthèse du cholestérol).
Selon un ensemble d’études publiées en 2004 par des chercheurs canadiens, les extraits normalisés de levure de riz rouge font baisser le taux de cholestérol total de 13 % à 26 %, le taux de LDL-c de 21 % à 33 %, et celui des triglycérides de 13 % à 24 %. Tout en faisant augmenter de façon significative le taux de HDL-c.
Toutefois, si les problèmes musculaires sont beaucoup moins fréquents et moins sévères qu’avec les statines (probablement du fait que la levure de riz rouge contient neuf substances actives et non pas une seule et d’autres éléments protecteurs), ils ne sont pas nuls. De ce fait, ce type de complémentation est contre-indiqué chez les personnes ayant déjà eu des manifestations musculaires avec une statine.
On trouve désormais sur le marché des compléments qui associent la levure de riz rouge et la coenzyme Q10. Il semble préférable d'opter pour ce type de complément plutôt que sur de la levure de riz rouge seule.
Attention : en dehors de la levure de riz rouge, un cas de rhabdomyolyse a été rapporté avec la prise de Commiphora mukul.
Le policosanol, extrait de la canne à sucre, est couramment utilisé à Cuba dans le traitement de l’hypercholestérolémie. Ce groupement d’alcools à longue chaîne aurait cependant une action modeste. 5 à 10 mg aux repas de midi et du soir.
Le squalène est un précurseur du cholestérol qui a pour effet de ralentir sa synthèse tout en favorisant son catabolisme et en diminuant le LDL-c. Et cela sans influer sur la synthèse de la coenzyme Q10 et autres molécules indispensables à l’organisme. Dose recommandée : 1 g par jour, de préférence en deux prises.
Les tocotriénols de la vitamine E. La vitamine E naturelle est un complexe de 8 substances apparentées et réparties en 4 tocophérols et 4 tocotriénols. Parmi ces derniers, le gamma-tocotriénol est bien connu pour inhiber la synthèse du cholestérol par l’organisme.
La luzerne : des petites études menées avec des graines et des germes ont montré une certaine activité.
La lécithine de soja, d’abord reconnue en Allemagne comme un agent hypolipémiant modeste, est aujourd’hui considérée sans action véritable sur l’hypercholestérolémie.
Quel que soit le remède retenu, la consommation de poissons gras doit être égale au moins à une portion de 120 g, trois fois par semaine. Dans l’impossibilité d’observer une telle recommandation, il est alors indispensable de supplémenter en oméga 3.
Par ailleurs, une huile essentielle semble également indiquée : l’HE de carotte (Daucus carotta), 2 gouttes sur un comprimé neutre avant les deux principaux repas.
Enfin, certains recommandent cette recette :
2 litres d’eau filtrée
3 brins de persil
3 citrons
du bicarbonate de soude
Nettoyez les citrons en utilisant du bicarbonate de soude. Frottez-le sur l’écorce pour nettoyer toute la saleté ou autres impuretés.
Faites bouillir l’eau, puis laissez-la refroidir.
Ensuite, coupez les citrons en fines tranches et hachez le persil, puis ajoutez-les à l’eau.
Couvrez et mettez le mélange dans le réfrigérateur. Après une journée, remuez bien et mettez le mélange dans une bouteille en verre.
Buvez 125 ml de cette boisson tous les jours.
Prendre en charge le stress
On omet souvent de prendre en compte le stress psychologique que subissent les patients atteints d'hypercholestérolémie, et notamment celui engendré par le corps médical avec les menaces qu’il prédit sur la santé des patients. En effet, les contraintes qu’impliquent les recommandations officielles sont souvent largement insupportables et sont causes d’anxiété.
En cas d’échec, on court le risque de dévalorisation, de dépression et de renoncement.
S’il existe une angoisse constante, quelle qu’en soit sa cause, le meilleur traitement est un soutien en psychothérapie (approche rogérienne, gestalt-thérapie, analyse transactionnelle) ou en sophrologie, hypnothérapie éricksonienne. Un soutien que complétera un complexe nutritionnel axé sur le stress ou sur l’angoisse
Ensuite, le stress oxydatif en lien à l’exposition à toutes sortes de polluants. Outre les efforts de l’éviction des plus évidents, il est nécessaire d’y associer un complexe antioxydant.
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