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L’association cholestérol, risque cardiovasculaire et statines une fois de plus remise en question

  • L’association cholestérol, risque cardiovasculaire et statines une fois de plus remise en question
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Réduire le taux de cholestérol – en particulier la fraction LDL – à l’aide d’une statine reste souvent l’objectif prioritaire devant un risque ou après un évènement cardiovasculaires. Une nouvelle étude 1 vient pourtant questionner à nouveau (après quelques autres 2 3) la pertinence de cette prescription trop systématique, toujours bien ancrée dans les pratiques des généralistes.

Cholestérol et statines : l’interminable controverse

Le dogme du cholestérol responsable des infarctus remonte à l’Amérique des années 1950. Les « travaux » de cette époque dus au bon Dr Keys, bien qu’entachés d’importants biais à la limite de la fraude (4), contribueront à propulser la carrière des statines, ces médicaments destinés à réduire le taux de cholestérol, lorsque débute leur commercialisation à partir de la fin des années 1980.

Depuis, les statines font partie du quotidien de dizaines de millions de personnes de plus de 50 ans considérées « à risque » cardiovasculaire. Les études validant leur pertinence inondent les publications scientifiques, sans réel contrepoid jusqu’au début des années 2000 où apparaissent les premières remises en doute. Quelques spécialistes et plusieurs recherches dénoncent alors un bénéfice surestimé des statines ainsi que des effets secondaires jusque-là sous-évalués ou occultés, sans pour autant que cela impacte les habitudes de prescription qui perdurent gaillardement. La consommation de statines a même connu un regain en début d’année 2021, selon une publication de l’Assurance Maladie. Celui-ci s’expliquerait par l’instauration de traitements chez de nouveaux patients, une tendance consécutive notamment à la limitation de l’activité physique imposée en 2020 et début 2021 par la gestion de l’épidémie de Covid-19.

Une réduction dérisoire du risque cardiovasculaire

La nouvelle méta-analyse parue dans la revue JAMA en ce mois de mars jette le trouble sur des directives concernant la gestion du risque cardiovasculaire que le sens commun avait fini par admettre comme gravées dans le marbre.

Après avoir passé en revue vingt-et-un essais cliniques portant sur la prévention primaire (visant à réduire l’apparition du risque) et la prévention secondaire (visant à réduire la portée du risque une fois celui-ci avéré par un incident de santé) par les statines, les auteurs suggèrent que la réduction du taux de cholestérol LDL à l’aide de ces molécules a un impact hétérogène et non significatif sur ...

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