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Fiche Thérapeutique : Hypercholestérolémie
Le cholestérol est indispensable à la vie : il est nécessaire à la synthèse de la vitamine D et des hormones sexuelles ; il produit lui-même les acides biliaires qui favorisent son élimination, tout en participant à l’assimilation des corps gras intestinaux et des vitamines liposolubles. Alors faut-il le traiter ou non ?
Selon le consensus en cardiologie, il faudrait faire baisser en dessous de 1 gramme par litre la fraction de cholestérol considérée comme toxique pour les artères, à savoir les LDL. Si c'est utile dans les maladies vasculaires déclarées, ce n'est pas systématiquement le cas. Le cholestérol est véhiculé dans le sang à l’intérieur de lipoprotéines (comme les triglycérides), ce qui le rend soluble. Faire baisser l’ensemble de ces molécules n’est pas forcément une bonne chose, car on ne connaît pas parfaitement leur rôle. Ce qui importe, c'est d’agir sur la qualité de l’acide gras essentiel lié au cholestérol. S'il est oxydé, le cholestérol est lui-même considéré comme un oxydant, et il peut alors provoquer les lésions vasculaires, voire contribuer à des lésions dégénératives. Il faut alors favoriser l’élimination du cholestérol usagé.
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Mesures préventives
- Proscrire le tabac : la fumée du tabac oxyde les graisses et contracte les artères, deux facteurs de l’obstruction artérielle.
- Pratiquer une activité physique : elle facilite l’élimination des déchets de lipides saturés. Soit en " brûlant les graisses ", soit en favorisant la circulation capillaire et donc le retour veineux des mauvaises graisses vers le foie et leur élimination. Elle diminue également l’acidité du sang grâce à l’augmentation de la ventilation pulmonaire et à l’élimination du gaz carbonique du sang.
- Abandonner le sucre pur : l’excès de sucre raffiné acidifie le sang et diminue l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène. Or, moins d’oxygène, c’est plus de risque de spasme vasculaire.
- Bannir les aliments gras : charcuterie, fromage, abats, viennoiseries apportent des acides gras saturés qui contribuent à l’oxydation du cholestérol. Éviter les repas copieux qui surchargent le foie et diminuent sa capacité d’élimination des sels biliaires et donc du mauvais cholestérol.
- Se méfier des médicaments qui élèvent le taux de mauvais cholestérol : bêtabloquants, corticoïdes, certains diurétiques et contraceptifs.
- Enfin, et cela est plus difficile à combattre : la pollution atmosphérique des villes oxyde également les lipides et le cholestérol, et c’est ce qui entraîne l’augmentation des maladies cardiovasculaires.
Aliments à favoriser
- L’ail est recommandé pour son action protectrice cardiovasculaire.
- Les choux, brocolis et autres crucifères ont un effet protecteur sur le cœur et favorisent l’excrétion biliaire du cholestérol qu’ils fluidifient.
- Les pommes, grâce notamment à la pectine de leur peau, agissent bien sur le cholestérol, à raison de 4 pommes bio par jour. La cure de jus de pomme est aussi très bénéfique : l’acide basique est un fluidifiant de la bile qui peut aller jusqu’à dissoudre les calculs biliaires.
En définitive, rien ne sert de vouloir s’attaquer systématiquement au cholestérol. Il faut réfléchir au cas par cas et s’occuper aussi des autres facteurs de risque, à commencer par le régime alimentaire.
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Quels compléments alimentaires choisir ?
Trois compléments peuvent être cumulés si on a une élévation trop importante des LDL par rapport au HDL (le « bon » cholestérol), selon le protocole suivant :
- Le matin, 2 capsules d’OEmine Krill NKO : cette huile favorise la fluidité du sang, tout en évitant l’oxydation du cholestérol qui permet l’élévation des HDL protecteurs.
- À midi ou le soir, 2 capsules d’OEmine Bio-lin : cette huile de lin enrichie en vitamine E favorise l’excrétion des sels biliaires et donc l'élimination du cholestérol en excès.
- Le soir, 2 gélules d’OEmine Colestrol : ce complément associe la levure de riz rouge qui agit directement sur la synthèse du cholestérol, des extraits de pissenlit qui ont un effet protecteur sur la paroi vasculaire et de policosanol dont on sait l’action préventive sur l’agrégation des plaquettes (action proche de celle de l’aspirine).
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