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Une statine… sans statine
Ce produit est une levure de riz rouge sans monacoline K. Elle est le résultat d’une fermentation avec le champignon Monascus purpureus NTU 568.
Afin de comprendre son intérêt, il faut appréhender quelques données physiologiques. La mortalité par accidents cardiovasculaires reste très importante dans les statistiques, et on a longtemps pensé que le taux de cholestérol, notamment de LDL-cholestérol, en était le principal responsable. On sait aujourd’hui que la réalité est plus complexe, et que le développement de l’athérosclérose (plaques d’athérome dans les parois des artères) est influencé par d’autres facteurs et mécanismes, dont le LDL-cholestérol est un marqueur, mais non la cause principale.
Par exemple, on a compris le rôle de la malbouffe, du stress oxydatif et de certaines habitudes de vie (tel le tabagisme) sur ce phénomène. L’excès de radicaux libres (et/ou le manque d’antioxydants) va dénaturer le cholestérol, et ce cholestérol oxydé n’étant plus reconnu par l’organisme, le foie va continuer à en fabriquer jusqu’à des taux excessifs. Le stress oxydatif va aussi créer des microlésions dans les parois artérielles, qui seront autant de points d’accroche pour les plaques d’athéromes.
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La levure de riz rouge classique est bien connue pour ses effets sur la baisse du taux de cholestérol, mais elle contient une molécule, la monacoline K, qui est une statine naturelle, et plus précisément la même molécule que la lovastatine. Bien que largement prescrites, les statines ne sont pas sans effets secondaires : elles peuvent provoquer des lésions hépatiques, et leur prise peut générer des douleurs musculaires allant jusqu’à une rhabdomyolyse, une destruction des structures musculaire.
La sélection du champignon responsable de la fermentation du riz donnera une levure de riz rouge dépourvue de monacoline K, donc d’effets secondaires. Et pourtant, par la présence d’autres molécules actives comme l’ankaflavine ou la monascine, de nombreux impacts thérapeutiques ont pu être vérifiés, au travers de 120 publications scientifiques.
On peut citer l’élimination du cholestérol par la voie biliaire ; la réduction du taux de LDL-cholestérol ; la diminution de la synthèse des triglycérides à partir d’acides gras libres ; la réduction de l’hyperlipidémie et de l’obésité ; la restauration de la sensibilité à l’insuline ; la baisse de la glycémie à jeun ; l’inhibition de l’inflammation par diminution de la synthèse de cytokines inflammatoires (molécules messagères de l’inflammation) ; l’abaissement de la tension artérielle, et la liste est encore longue.
C’est donc un remède qui intéresse des terrains variés, de l’hypercholestérolémie au diabète de type 2, en passant par l’inflammation chronique et autres, ceci sans les effets secondaires des statines.
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