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Cholestérol : guggul et pleurote plus forts que les statines
Bien heureusement, le regard que la médecine porte sur les pathologies change à mesure que la science avance. Les exemples sont nombreux et le cholestérol n’y échappe pas. Longtemps, on a fait de celui-ci une maladie, aujourd’hui, il semble acquis qu’il est un marqueur du risque cardiovasculaire, un témoin des conséquences d’une hygiène de vie pour le moins perfectible. Si la corriger est la priorité – en adoptant notamment le régime méditerranéen –, ce nouveau paradigme sur le cholestérol offre des perspectives thérapeutiques.
Mais de quel paradigme parle-t-on ? On a coutume de parler du bon (HDL) et du mauvais (LDL) cholestérol. Si le taux du premier est élevé, c’est bien, si le taux du second est bas, c’est bien aussi. Sinon, il faut traiter avec des hypolipémiants de type statines pour abaisser le taux de LDL. Très simpliste, ce modèle s’affine, notamment pour expliquer l’inefficacité des statines. Les études remettent donc au goût du jour un facteur de risque oublié : les lipoprotéines (a) ou Lp(a), qui sont des protéines et non des lipides et qui ont été découvertes il y a cinquante ans. C’est la forte concentration de ces lipoprotéines qui est à présent incriminée comme facteur de risque de maladie cardiovasculaire, de dépôt calcique dans les artères mais aussi de thrombose. Et là, c’est le drame ! Car les millions de patients à qui l’on prescrit des statines doivent bien le savoir : celles-ci sont inefficaces pour réduire le taux de Lp(a). Pire, chez les patients génétiquement prédisposés à avoir une Lp(a) élevée, les statines ont tendance à l’augmenter. On comprend mieux l’échec partiel de la prise de statines, avéré par une méta-analyse internationale*, établissant que les risques d’incident cardiovasculaire n’étaient diminués que de 0,5 % à 1,3 % avec la prise de ce traitement.
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Remarquable guggul
Qui dit nouveau paradigme, dit nouvelles stratégies thérapeutiques. L’industrie pharmaceutique a tenté de promouvoir les anti-PCSK9 injectables (immunothérapie) pour abaisser le taux de Lp(a), mais elle a fini par laisser tomber, et on lit que la prochaine arme fourbie sera une thérapie génique basée sur les oligonucléotides antisense. En attendant, il faut agir. L’adoption du régime méditerranéen comme prévention des maladies cardiovasculaires ne fait pas consensus, elle fait l’unanimité, comme le rappelle le Dr Michel de Lorgeril dans son dernier ouvrage. L’exercice physique et la gestion des émotions sont des corollaires indispensables. Et face à la débauche technologique déployée par l’industrie pharmaceutique, et n’en déplaise à celle-ci, les plantes jouent un rôle sensiblement identique à leurs molécules. Effets secondaires en moins. Pour preuve, il existe une synergie hypolipémiante qui présente l’avantage de ne pas comporter de monacoline de levure de riz rouge, donc de statine. Ici, c’est le guggul, aussi nommé Commiphora mukul ou myrrhe des Indes, qui joue les chefs d’orchestre. Anti-inflammatoire, purificateur de l’organisme, le guggul est une résine végétale utilisée depuis plus de trois mille ans par la médecine ayurvédique, et dont l’action anticholestérol est renseignée par la littérature scientifique (indienne, majoritairement). Dès 1966, les chercheurs ont avéré que son action hypolipidémiante est issue de son composé stérolique, la guggulstérone. Certains bégueules ont dénoncé la faible qualité de certaines études, mais les pouvoirs thérapeutiques du guggul sont tels qu’en 1986, les autorités sanitaires indiennes ont approuvé l’utilisation d’un extrait normalisé comme traitement de l’hyperlipidémie. Son action se rapproche des hypocholestérolémiants comme le clofibrate en abaissant les LDL au profit des HDL.
Quand on parle cholestérol, on pense hypolipémiant, dont acte. Mais oublier le stress oxydatif contre lequel notre organisme doit lutter quotidiennement est une erreur. Parce que l’oxydation et l’inflammation de nos cellules impliquent une perturbation dans leurs échanges avec le sang. Dans ce cas, le LDL-cholestérol, sorte de transporteur partant du foie vers les cellules, n’est pas reconnu par les membranes cellulaires enflammées. Dès lors, le LDL qui reste à la porte de la cellule s’oxyde dans le sang. D’où l’importance dans la synergie de l’extrait d’ergothioneine, un puissant antioxydant issu du pleurote, tout comme le pleuran, un bêta-glycane qui régule le taux de cholestérol et baisse le risque de maladies cardiovasculaire. À tel titre que même les gendarmes européens des aliments (AESA) le préconisent. À ceux qui cherchent une alternative aux statines, même naturelles, ce complément à des atours plus que séduisants.
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