LE CHOLESTÉROL
Est-ce si grave, docteur ?
Le cholestérol est aujourd’hui considéré par la majorité du corps médical comme l’ennemi public n° 1 de notre système cardiovasculaire. Mais faire baisser son taux de cholestérol protège-t-il vraiment ? De plus en plus d’études montrent que cette corrélation établie dans les années 60 est une fausse piste. Le traitement à grand renfort de médicaments aux effets secondaires dangereux est devenu un réflexe médical. Nous aurions pourtant intérêt à prévenir les maladies cardiovasculaires d’une autre façon.
Le cholestérol a commencé à être montré du doigt comme étant le grand pourvoyeur des maladies cardiovasculaires au début des années 60. Cinquante ans plus tard ce qui n’était qu’une piste de recherche fait figure de vérité établie. Pourtant, rien n’est moins sûr. Un petit historique nous permet de comprendre pourquoi ce dogme doit être remis en cause.
C’est en 1850 qu’un dénommé Rudolf Virchow observe la présence de plaques lipidiques dans les parois artérielles de patients décédés de causes cardiovasculaires. Il suggère que le cholestérol en excès dans le sang pourrait être à l’origine de ces lésions. S’enchaînent alors des études qui font état d’un lien entre une élévation du taux du cholestérol total dans le sang et la survenue d’accidents cardiovasculaires.
Une fuite en avant
Mais, c’est à partir de la publication en 1961 de l’étude dite de Framingham que le phénomène cholestérol se met en place : dans l’esprit du corps médical, ce qui n’était qu’un lien devient une relation de cause à effet. La conséquence de cette évolution se traduit par une nouvelle doctrine : il faut abaisser le taux de cholestérol dans le sang pour diminuer le risque d’affections cardiovasculaires et le nombre de morts prématurées. Ainsi sont élaborés les premières mesures diététiques et les premiers médicaments dont les résultats sont pourtant très mitigés. Dès lors, plutôt que de remettre en cause la façon dont on avait conclu à une relation de cause à effet entre hypercholestérolémie et maladies cardiovasculaires et d’en revoir la nature exacte, l’ensemble de la communauté médicale s’est ...

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