Dr Paul Dupont
L’acné au féminin, comme on va la nommer ici, a longtemps été traitée en médecine conventionnelle par la pilule Diane 35. Mais au vu des risques de décès par thrombose, la molécule a été interdite en février 2013. Contre toute attente, quelques mois plus tard, le Diane 35 a été réhabilité par la Commission européenne, et depuis lors il reste proposé comme traitement de deuxième intention. Autre traitement d’appoint, l’Androcur, dont on connaît les effets délétères hépatiques et qui est sur la sellette depuis 2024 pour les risques de tumeur au cerveau (méningiome) que ce traitement serait susceptible d’engendrer.
L’acné au féminin diffère de celui de l’adolescent pubertaire. Les lésions sont moins purulentes, plus kystiques, avec une localisation plutôt au menton et aux joues, voire aux tempes lorsqu’il y a une participation hépatique.
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C’est le déséquilibre de deux glandes endocrines qui intervient dans l’acné : les surrénales ou les ovaires.
• Dans le cas des surrénales
Il s’agit d’un bloc androgénétique surrénalien, marqué par un excès de sécrétion d’androgènes.
C’est ce même bloc hormonal qui peut perturber le cycle menstruel, l’ovulation, et provoquer plus tard une chute des cheveux du type alopécie androgénique : perte des cheveux au niveau des tempes et du vertex (sommet du crâne).
• Dans le cas des ovaires
Il s’agit d’une perturbation de l’ovulation avec insuffisance hormonale et excès réactionnel hypophysaire. En d’autres termes, les ovaires sont faibles et l’ovulation se fait mal.
L’hypophyse a tendance parallèlement à augmenter ses sécrétions ; c’est ce qui explique le risque de kystes ovariens ou dans certains cas d’une augmentation de la pilosité sur des zones inhabituelles chez la femme, comme le menton, les régions péri-aréolaire des seins, la ligne ombilico-pubienne.
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Une alternative naturelle consiste à compenser le manque hormonal non pas avec une pilule, mais avec des phyto-œstrogènes associés à des phyto-progestatifs.
Prendre, par exemple, Œmine Gyne à la dose de 2 gélules matin et soir, du 10e au 28e jour du cycle.
Il est possible d’y associer la prise de vitamine A naturelle (Œmine A, 2 capsules tousles matins) et d’antioxydants (Œmine Krill, 1 capsuledu 5e au 28e jour du cycle). Ces deux complémentsvont agir à la fois surla peau et sur l’ovulation.
Précaution : Bien qu’aucune étude n’ait montré leur caractère promoteur de cancer, les phyto-œstrogènes ne sont pas indiqués en cas d’antécédent familial.
Sur le plan alimentaire, il faut éviter :
L’hormone qui entraîne l’acné, la 5 DHEA, agit en effet en milieu plutôt acide. Les déficiences en fer et en zinc peuvent aussi être en cause.
Pour compenser une éventuelle carence en fer, prendre Œmine Fer, 2 capsules le matin et soir, pendant deux mois.
A savoir : La carence en fer favorise les kystes, diminue la cicatrisation et aggrave l’infection des boutons.
Pour le zinc, c’est la présence de taches blanches aux ongles qui doit alerter, car elle traduitune mauvaise fixation du calcium sur les os. Dans ce cas,on peut prendre Œmine ZincKrill, 2 gélules au repas du soir.

Pour les soins locaux, il est possible d’utiliser d’abord la lotion Œmine Acné zinc,si la peau est grasse et que les boutons se multiplient ; en sachant qu’une fois la poussée jugulée, il faut moins secouerle flacon pour éviter que la poudre active ne se concentre et ait un effet desséchant.
On peut lui substituer ensuite la lotion Acnéphybio, qui cicatrise et désenflamme les boutons. Après ces applications, utiliser le soir la crème Œmine Dermbio, qui contient les vitamines naturelles nécessaires à la cicatrisation de la peau.
A savoir : Il est bon aussi d’éviter le stress, qui peut favoriser les sécrétions des hormones androgéniques surrénaliennes.
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