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Tout est bon dans l’abricot

Il aurait été sauvé du Déluge par Noé. Alexandre le Grand l’a introduit en Occident. Son nom viendrait de l’arabe al-barquq, chipé au latin praecoquum, " précoce ". Le Prunus armeniaca, alias l’abricot, est non seulement un fruit délicieux, mais aussi un produit cosmétique à peu de frais à lui tout seul.

Jean-Baptiste Talmont

Pour des soins cosmétiques, aussi bien pour les cheveux que pour prendre soin de son épiderme, tout est bon dans le Prunus armeniaca, autrement connu sous le nom d’abricot. Que ce soit sa peau, sa chair, son noyau, tout ce qui constitue ce fruit, que Noé aurait sauvé du Déluge, et qu’Alexandre le Grand a introduit en Occident, est une source naturelle de bienfaits. Du noyau broyé, on tire une excellente poudre exfoliante à incorporer dans une crème ou une pâte à hauteur de 1 % à 5 %. Parmi les très nombreuses recettes de masques exfoliants et nourrissants, on peut citer celle-ci :

Dans un bol, versez une cuil. à café d’huile végétale de jojoba (qui convient à tous les types de peau pour les nourrir, les raffermir et les hydrater), une cuil. à café d’argile blanche (idem, elle convient aux peaux sèches qu’elle assainit, et elle hydrate et régule le sébum des peaux mixtes ou grasses).
Mélangez jusqu’à obtenir une préparation homogène. Incorporez un quart de cuil. à café de poudre de noyaux d’abricot. C’est prêt.
Massez par petits mouvements circulaires, laissez agir quinze minutes. Rincez.

Votre peau est hydratée, assainie, purifiée de ses peaux mortes. Certains le conseillent une fois par semaine pour les peaux mixtes à grasses, et une fois tous les quinze jours pour les peaux sèches.

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Des recettes faciles

On tire évidemment de l’abricot une huile bien connue et riche en oligo-éléments, en vitamines A et E, en acides gras essentiels (oméga 3, 6 et 9). Pour le soin de la peau, l’acide oléique participe de l’aspect lisse de l’épiderme. L’acide linolénique quant à lui renforce la barrière cutanée. Les vitamines A et E contribuent à l’éclat de l’épiderme mais ce sont surtout sur les vertus antioxydantes de la provitamine A, des phytostérols, et du quercétol de l’huile que l’on va s’appuyer. Sur l’épiderme, son action contre les radicaux libres résultant de l’oxydation cellulaire est reconnue pour ralentir son vieillissement.

Sa chair est aussi prisée pour réaliser des masques nettoyants et obtenir une peau nourrie, hydratée et lumineuse. Quoi de plus simple ? Difficile à dire, car il ne suffit que de deux abricots dénoyautés et bien écrasés dans un bol, d’une cuil. d’huile végétale – d’abricot par exemple, ou de jojoba là encore –, d’une application pendant quinze minutes pour que le tour soit joué (on n’oublie pas le rinçage). De telles applications au coût modique et à la facilité de fabrication déconcertante se conjuguent au pluriel. Et en ce qui concerne l’huile, des enseignes particulièrement soucieuses de la qualité de leurs produits, telles Centifolia ou Melvita qui fêtent leurs 40 ans cette année, proposent une huile d’excellente facture.