Jean-Pierre Giess
La suspension de l’utilisation du dioxyde de titane (E171) dans les denrées alimentaires a été reconduite le 21 décembre dernier. Mais ce nano-ingrédient continuera d’être toléré dans les médicaments et dans les cosmétiques, même ceux qui sont susceptibles d’être ingérés, tels le dentifrice et le rouge à lèvres, notamment pour ses propriétés blanchissantes, lissantes ou opacifiantes.
L’association Agir pour l’environnement estime que cette reconduction est une bonne nouvelle, mais la logique voudrait, selon elle, qu’elle s’étende aux dentifrices et aux médicaments, compte tenu de la dangerosité démontrée du dioxyde de titane, impliqué dans la cancérogénèse colorectale, par exemple. D’autant plus que cet additif ne présente pas de caractère indispensable et peut, techniquement, être aisément remplacé par des substituts plus neutres.
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