La rédaction
Commencer un traitement antidépresseur est chose des plus faciles. L’arrêter est parfois tout son contraire. Dans les jours immédiats qui suivent l’arrêt du traitement antidépresseur ou la baisse importante de sa posologie apparaît un ensemble de symptômes, variant d’un patient à l’autre tant en nature qu’en intensité : sensations de choc électrique, hypersensibilité sensorielle (notamment au bruit et/ou à la lumière), nausées, impossibilité de trouver le sommeil, anxiété aiguë avec parfois idées suicidaires…
Si la prise de n’importe quel antidépresseur est susceptible d’être suivie d’un syndrome d’arrêt, parfois appelé syndrome de discontinuation des antidépresseurs, ce sont les personnes qui sont traitées par la paroxétine (commercialisée en France sous les appellations de Deroxat et de Divarius) et par la venlafaxine (Effexor) qui seraient les plus exposées à ce sérieux désagrément.
La fréquence du syndrome d’arrêt n’a jamais été sérieusement prise en compte malgré les résultats alarmants de certaines études. La dernière en date, partant de 14 publications significatives, fait mention de la survenue de ce syndrome dans plus d’un cas sur deux. Et, parmi les patients qui font cette triste expérience, près la moitié d’entre eux subissent une forme sévère.
Comme les médecins sont peu avertis de ce fait, il est bon, pour qui est un partisan de l’allopathie, de connaître les dénominations communes internationales (DCI) des principaux représentants des différentes classes d’antidépresseurs :