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Ostéoporose : les produits laitiers, nos ennemis pour la vie
Outre l’amalgame « laitages indispensables à la qualité des os », les produits laitiers sont censés, selon un adage populaire bien ancré, être indispensables à tous les âges de la vie pour jouir d’une bonne santé. Quand on évoque l’ostéoporose, on pense forcément à une complémentation en calcium afin de renforcer l’ossature fragilisée. Or les produits laitiers semblent clairement impliqués dans les processus inflammatoires chroniques également (pathologies se terminant par le suffixe –ite) de type arthritique, articulaire ou tissulaire.
Quand on évoque l’ostéoporose, on pense forcément à une complémentation en calcium afin de renforcer l’ossature fragilisée. Or le capital calcium correspond à 2 % du poids corporel seulement. Il s’agit surtout de phosphates, de carbonates et de fluorures de calcium. Le tout pour un poids de 1,5 kg, dont 10 grammes sont présents directement dans le sang.
Chaque année, un cinquième de ce calcium est totalement renouvelé, selon qu’est maintenu correctement ou non l’équilibre entre deux types de cellules osseuses : les ostéoblastes et les ostéoclastes. C’est ce qu’on appelle le remodelage osseux. Les ostéoblastes « construisent », les ostéoclastes « détruisent ». Ces derniers sont freinés dans leur action par les oestrogènes.
Au cours de l’enfance et l’adolescence, la masse osseuse augmente. L’activité des ostéoblastes est alors prépondérante : les os s’épaississent et acquièrent leur densité maximale. Vers 20 ans, la masse osseuse ce stabilise pendant quelques années, puis commence à diminuer après 40 ans. Avec l’âge, la prolifération des ostéoblastes diminue et les mécanismes de destruction osseuse l’emportent. Chez la femme, ce phénomène s’accélère fortement à la ménopause, avec l’arrêt de la sécrétion des oestrogènes. Cinq ans après, on constate une perte de 5 à 15 % de la densité osseuse, puis 2 % chaque année. Quand cette perte est dépasse 25 %, on parle d’ostéoporose.
Changement de paradigme
Faut-il pour autant se mettre à boire un litre de lait par jour pour se complémenter en calcium et renforcer son ossature ? Les femmes du Burkina Faso représentent un cas d’école à méditer : avec moins de 500 mg de calcium par jour et quasiment aucun produit laitier, elles devraient théoriquement souffrir d’ostéoporose. Et bien figurez-vous qu’elles n’ont quasiment aucun souci osseux !
Même constatation pour les Japonaises, qui se sont adaptées à des apports minéraux sous forme d’algues marines, véritables légumes de mer contenant jusqu’à 40 % de minéraux assimilables et autant de protéines, et de dérivés du soja, connu pour leur richesse en phyto-oestrogènes.
A contrario, les femmes nordiques, surtout les Suédoises, et les Nord-Américaines consomment 2,5 fois plus de calcium que les femmes burkinabés et souffrent très largement d’ostéoporose.
Outre l’amalgame « laitages indispensables à la qualité des os », les produits laitiers sont censés, selon un adage populaire bien ancré, être indispensables à tous les âges de la vie pour jouir d’une bonne santé. Or il se trouve que de nombreux chercheurs et cliniciens font entendre un autre son de cloche depuis les années 1990. Vingt à trente ans plus tard, quasiment tous les médecins homéopathes, beaucoup de pédiatres et de plus en plus de nutritionnistes, allergologues, dermatologues et gynécologues ont osé se positionner à l’encontre des grands courants pro-produits laitiers. Quelques cancérologues ont fait de même, à la suite des travaux édifiants des docteurs Gernez, Kousmine et Seignalet, puis le Professeur Joyeux. Une liste d’effets indésirables induits par la consommation de produits laitiers a ainsi été dressée :
On évoque surtout des réponses allergiques (vraies ou non, directes ou croisées, immédiates ou retardées), ou plus simplement des intolérances aux protéines lactées ou au lactose (80 % d’intolérants dans la population noire et près de 30 % dans la population blanche).
À la suite des naturopathes puis des travaux spectaculaires du docteur Riou, on met aussi en relation directe la consommation des produits laitiers et les symptômes des pathologies respiratoires catarrhales ou « à mucus » (bronchopathies, pneumopathies ou asthmes productifs surtout).
Les produits laitiers semblent clairement impliqués dans les processus inflammatoires chroniques également (pathologies se terminant par le suffixe –ite) de type arthritique, articulaire ou tissulaire.
Un sevrage parfois salutaire
Une consommation exagérée de produits laitiers au quotidien peut être facteur de graves maladies. On a ainsi constaté que lors de certaines pathologies auto-immunes, un simple sevrage radical des produits laitiers (et/ou des sources de céréales contenant du gluten) permet souvent une amélioration ou une guérison en quelques semaines. Idem pour certaines pathologies cancéreuses qui peuvent être améliorées par l’arrêt des produits laitiers. Le système cardiovasculaire n’aime pas ces derniers (à cause de leurs lipides saturés), tout comme les processus tumoraux ou immunitaires (impact sur la flore intestinale).
Des besoins surévalués ?
Les besoins quotidiens en calcium vont de 600 mg à 1 g par jour chez les enfants de 1 à 12 ans, jusqu’à 1 500 g chez les ados de moins de 19 ans, les femmes enceintes, allaitantes ou ménopausées, et entre 600 et 900 mg chez l’adulte.
À noter que ces chiffres sont de 20 à 30 % supérieurs à ceux publiés dans les revues scientifiques des années 1950
à 1 960. À méditer…
Certes, on nous martèle ici et là que les produits laitiers « sont nos amis pour la vie », qu’il faut en consommer jusqu’à quatre chaque jour, que le calcium du lait renforce les os et qu’il permet de bien grandir, et j’en passe. Or, l’OMS l’a reconnu en 2002, les pays dans lesquels on consomme le plus de laitages sont les plus touchés par l’ostéoporose. Par ailleurs, d’autres faits avérés devraient nourrir notre réflexion et nous faire revoir notre rapport aux produits laitiers :
- Chez tous les mammifères, seuls les petits, voire les nourrissons, se nourrissent au lait de leur mère. Les adultes mammifères (hormis l’homme) ne consomment jamais de lait et ils ne souffrent pas de décalcification ou d’ostéoporose pour autant.
- Les informations génétiques contenues dans l’ADN (surtout celles des hormones) du lait de vache sont adaptées à la croissance du veau, qui pèsera une demi-tonne en 6 mois. Qu’en est-il de ces informations reçues par le métabolisme d’un nouveau-né ou d’un adolescent ?
- Les cures de lait, qui ont pu sauver des vies entre les années 1850 et 1930 (tuberculeux notamment), utilisaient des produits absolument incomparables avec ceux d’aujourd’hui, même comparés à ceux de qualité bio !
- Les graisses des fromages sont presque essentiellement saturées et leur « mauvais » cholestérol participe vite aux dommages cardiovasculaires.
- La minéralisation du lait de vache, deux à trois fois supérieure à celle du lait de femme, n’est pas cause de minéralisation positive de l’organisme humain, mais peut au contraire donner lieu à une hypercalcémie du sang. La concentration en phosphates dans le lait de vache, six fois plus élevée que dans le lait de la femme, fait que, sous commande des glandes parathyroïdes, le calcium osseux se trouve chassé vers les urines avec, entre autres, des risques de calculs urinaires à répétition. Ce point est essentiel, mais nullement enseigné dans les cursus de médecine ou de nutrition classique.
- Un excès de consommation de calcium est connu pour perturber dangereusement le métabolisme du fer et limiter son intégration dans l’hémoglobine. Cet excès entrave aussi le métabolisme du zinc, essentiel à notre immunité, à l’équilibre de la glycémie, de la peau, de la prostate ou du psychisme.
- La caséine du lait de vache rend quasiment impossible la digestion correcte et complète de ses protéines : il faut alors cailler le lait (yaourts, fromages) pour « l’humaniser », selon l’expression de Pierre-Valentin Marchesseau, père de la naturopathie française. Cela peut éluder du même coup une partie des intolérances au lait faute de lactase chez l’adulte, mais nullement les allergies au lait. À noter que seul le produit lacté K-Philus répond à des exigences qualitatives d’exception.
- Pour le docteur F.A. Oski, le lait serait chélateur du fer.
- Les anciens de l’école hygiéniste française, puristes s’il en fut, n’étaient guère favorables à la consommation du lait : par exemple, le docteur Oudinot en parlait comme d’une source de fermentations et de putréfactions intestinales, tout comme le père des magasins de la Vie Claire, l’intuitif Henri-Charles Geffroy ; quant au docteur Comet, il affirmait que l’acide butyrique du lait, du beurre et des fromages irritait les parois -intestinales et favorisait du même coup la porosité de la muqueuse et l’auto-empoissonnement chronique.
- De nombreux polyphosphates et nitrates (sans parler des colorants et exhausteurs de goût) sont souvent ajoutés aux fromages, substances ayant notamment la propriété d’inhiber la fixation du calcium.
On trouvera une étude critique très complète et actualisée sur les produits laitiers dans l’ouvrage de Thierry Souccar et Me Isabelle Robard, « Lait, mensonges et propagande », qui fait référence depuis des années.
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Les médicaments d’apport calcique
Il est remarquable que la grande majorité des médicaments apportant du calcium aux femmes se composent de carbonate de calcium. Cette molécule, extrêmement simple et bon marché, rapporte chaque année des fortunes aux laboratoires. Il se trouve que tout nutritionniste ou biologiste sait que le carbonate de calcium est très peu assimilable : c’est en fait de la pure « craie » pulvérisée, dont seul 10% est reconnu par nos cellules, voire peut-être moins de 3%.
Cancers féminins et produits laitiers
Une étude de 2013 tirée du protocole Women’s Health (qui suit 161 808 femmes âgées de 50 à 79 ans) montre que la consommation de produits laitiers au niveau des apports conseillés (à savoir trois laitages par jour) est associée à une augmentation de près de 19 % du facteur de croissance IGF-1 (ou hormone peptidique), dont le rôle dans le développement de cancers a été démontré.
Comment obtenir du "bon" calcium ?
Il faut le prendre sous forme de pidolate et qu'il soit combiné au magnésium afin d'obtenir une meilleur assimilation. Pour améliorer encore le dépôt de calcium "aux bons endroits", il est en outre recommandé de se complémenter parallèlement en vitamine K2.
Carnet d'adresses :
- Pidolate
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