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Ostéoporose : le bon calcium
Dès lors que le diagnostic d’ostéoporose est posé, il faut impérativement mettre en place une stratégie multifactorielle afin de ralentir ou de prévenir l’apparition des premiers symptômes. Cette stratégie pourra même être amorcée dès la phase d’ostéopénie, souvent précurseur de l’ostéoporose.
Certes, il est des facteurs de risque qu’il vous sera quasiment impossible de contrer, comme l’âge, la période de la ménopause ou les antécédents familiaux. Mais d’autres facteurs sont maîtrisables, notamment l’observation de quelques règles d’hygiène de vie.
1 200 mg de bon calcium
D’abord, il convient d’assurer un apport de 1 200 mg par jour de calcium pour les femmes de plus de 50 ans et les jeunes de moins de 20 ans, en évitant les produits laitiers. Mais alors, quels aliments choisir ? Une multitude contient un taux intéressant de calcium, en premier lieu desquels les algues marines, certaines concentrant près de 4 000 mg de calcium pour 100 grammes (d’où la particularité des Japonaises, peu sujettes à l’ostéoporose).
Découverte il y a plus de cinquante ans, la poudre de chair d’huître (P.O.P) est un autre super complément alimentaire contenant quelque 1 750 mg de calcium, fortement recommandé pour son grand potentiel thérapeutique (polyvitaminique et reminéralisant). Citons encore les amandes et le lait de coco (également pourvus en vitamine D), les haricots rouges et les pois chiches, les oranges (calcium, vitamine C et potassium), les graines de sésame et de chia, les herbes (ortie, luzerne), les légumes à feuilles vertes, les haricots blancs, les crustacés, les fruits secs et le tofu, bien pourvu en phytohormones.
Outre ces conseils alimentaires, voici quelques recommandations à suivre en complément :
- Apports protéiques quotidiens (poissons, fruits de mer, oeufs, protéines végétales), car la trame de l’os est de nature protéique, et non calcique.
- Alimentation hypotoxique, ou régime Seignalet (pas d’aliments cuits à haute température, pas de blé ni de produits laitiers) et alimentation riche en apports alcalins ou alcalinisant (anti-acidose).
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Apports de calcium organique (bio disponible) alimentaire.
Apports de silicium sous forme de suppléments ayant fait leurs preuves : Tricatione (Le Stum), Bio Aragonite (Sofibio), silicium organique, voire sous d’autres formes galéniques naturelles (poudre de prêle, de galéopsis, de lithothamne, de diatomées, d’orties, d’algues de mer, de coquille d’oeuf et membrane coquillière, ou exceptionnellement organique, mais de synthèse, comme le monométhylsilanetriol, ou G5, toujours sous contrôle professionnel).
Apports de vitamine D naturelle : un déficit en vitamine D (inférieur à 30 ng/ml) est souvent avancé pour expliquer une fragilité osseuse. Cette vitamine favorise en effet l’absorption du calcium par le tube digestif. Or on estime qu’en Europe, entre 50 et 70 % des personnes sont carencées en vitamine D. Quinze à vingt minutes d’ensoleillement des avant-bras, chaque jour par saison claire, devraient suffire. On sait que la peau synthétise la vitamine D à partir du cholestérol, sous l’influence des rayons ultraviolets. En hiver, il faut donc s’en complémenter par l’alimentation, notamment en consommant de l’huile de foie de morue ou de flétan, ou des extraits équivalents sans inconvénients digestifs ou hépatiques issus de la lanoline du mouton.
Ne pas oublier les précieux cofacteurs que sont les oligoéléments (bore et fluor) ainsi que le phosphore et la vitamine K2, relativement mal connue. Les Japonaises en consomment des quantités importantes. Notez que la K2 se trouve aussi dans le blanc de poulet, le boeuf haché, le saumon ou encore le maquereau.
Du lait ? Oui, mais pas de vache
Nous vous le martelons tout au long de ce dossier : évitez les produits laitiers ! Oui, mais seulement ceux à base de lait de vache. L’observation clinique et l’étude comparative de différents laits montre que la consommation de laitages (fromages, yaourts, koumis) issus du lait de jument, de chèvre ou de brebis n’induit pas autant de troubles.
Par ordre préférentiel, nous vous conseillerions le lait de jument, le lait de brebis et le lait de chèvre, surtout si les produits sont issus d’élevage biologique, voire si possible biodynamique.
Les aliments à éviter
Certains aliments qui accélèrent l’élimination du calcium ou empêchent sa bonne assimilation sont à éviter, voire
à proscrire. Citons notamment le sel de cuisine
(il inhibe l’action de la vitamine D qui doit faciliter l’assimilation du calcium), les protéines en excès (viandes et poissons), la caféine (café, thé, chocolat) ou encore les sodas.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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