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Sortir de l’emprise du burn-out

Article paru dans le journal nº 40

Sortir du burn-out n'est pas chose facile et peut prendre du temps. Cela passe par un travail psychologique à l'aide d'une thérapie adaptée comme le yoga, l'acupuncture ou la Gestalt-thérapie mais aussi par une complémentation en vitamines et minéraux. Les fleurs de Bach peuvent être d'un grand secours dans la gestion des émotions.

Avant toute chose, il faut retrouver un état de santé physique, émotionnel et intellectuel satisfaisant. Sans cela, impossible de prendre les décisions adaptées à la situation. On peut dès lors envisager des solutions thérapeutiques :

 

  • La complémentation micronutritionnelle pour que la sécrétion des neurotransmetteurs, des hormones et des médiateurs de l’inflammation se rapproche de l’équilibre : minéraux, vitamines, acides aminés essentiels, oméga 3 à longue chaine…
  • L’identification des différents déficits, l’élaboration d’une posologie adaptée et la nécessité d’en vérifier la tolérance (consulter un nutrithérapeute ou un naturopathe).
  • Le traitement de la souffrance psychologique par thérapie cognitive et comportementale, une approche centrée sur la personne, une analyse transactionnelle, la Gestalt-thérapie…
  • La gestion du stress par la sophrologie, le reiki, l’apprentissage du yoga ou de la méditation…
  • La pratique régulière d’une activité sportive de confort, dénuée de tout esprit de compétition.
  • L’investissement dans une pratique artistique.
  • La gestion émotionnelle avec les élixirs de Bach :

 

Olive : épuisement physique et psychique.

Sweet Chestnut : souffrance morale qui pousse à croire qu’il n’y a pas d’autre issue que la mort, ralentissement des fonctions cognitives et motrices.

Wild Rose : perte de la sensibilité émotionnelle.

Oak : incapacité à déléguer.

White Chestnut : discours en boucle qui empêche d’être attentif et de profiter d’un sommeil réparateur.

Larch : sentiment d’infériorité.

Dans chaque cas, 2 gouttes quatre fois par jour cinq minutes avant les repas et le coucher.

  • La restauration de la circulation de l’énergie dans les méridiens (acupuncture, Nadi Yoga).
  • Les médicaments allopathiques (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques) en se souvenant qu’ils ne sont pas une fin en soi et qu’il ne faut pas les prendre sur le long terme.

Le volet réflexif

C’est la démarche la plus importante, car ce n’est que d’elle que la guérison intérieure peut venir. L’épuisement est l’expression de l’inadéquation des attitudes et des comportements mis en oeuvre pour satisfaire le besoin légitime de bien-être. Certes, la reconnaissance de cet échec est douloureuse, mais elle est indispensable car :

Elle stoppe l’évolution naturelle vers le repli sur soi, alimenté par le discours en boucle et les émotions négatives récurrentes : accepter la réalité, c’est se libérer d’une source importante de souffrances.

Elle exhorte à expérimenter de nouvelles stratégies jusqu’à s’approprier des outils performants qui permettront de relever la plupart des défis.

Cette étape franchie, la seconde consiste à reconnaître légitime son droit au bonheur, et ce dans tous les domaines. La troisième étape est de tout faire pour satisfaire pleinement ce besoin.

Le volet santé

« Tenir ! Il faut que je tienne absolument… » à cause des engagements que j’ai pris. Effectivement, prendre conscience du problème d’épuisement au travail ne peut, sauf rares exceptions, être suivi de l’abandon de l’activité professionnelle. Il faut donc tenir au mieux en même temps qu’on réfléchit à une solution de rechange.

Certains compléments alimentaires sont utiles.

  • Complexe anti-stress et anti-déprime : Séréa-Nut, une gélule 2/j en continu.
  • Lithium oligosol, action antistress complémentaire : 1 ampoule sous la langue 2/j par cure de trois semaines, une fois tous les deux mois.
  • Complexe antioxydant pour limiter les dégâts du stress oxydatif généré par le stress psychologique : Antiox-Nut, une gélule 2/j en continu.

L’idéal étant de prendre ces trois produits conjointement.

Le volet juridique

L’article L. 1152-1 du Code du Travail stipule qu’aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Rassembler par soi-même les éléments de preuves qu’on fait l’objet d’une forme de maltraitance au travail est chose difficile. D’une part, on ne sait pas quoi collecter ni sous quelle forme, de l’autre, on a perdu trop de son acuité intellectuelle et émotionnelle pour agir de façon adaptée aux agressions auxquelles on continue d’être exposé. C’est pourquoi le recours à un conseiller juridique est fortement recommandé.

Trouver du soutien

La version française du Maslach Burn-Out Inventory est disponible en ligne sur :
www.masef.com/scores/burnoutsyndromeechellembi.htm

Association France Burn-Out (AFBO) : première association d’aide aux victimes du burn-out, fondée en 2014. 5/7, rue Georges Berger 75017 PARIS :
http://asso-franceburnout.fr, contact@afbo.fr

Souffrance & Travail : « Ne restez pas seuls »,
www.souffrance-et-travail.com

 



 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé