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S'en sortir sans médicaments, est-ce possible ?
Avant même de commencer un traitement, qu'il soit naturel ou pas, la première chose à faire est d'adopter un nouveau mode de vie. Parfois, cela suffira à faire disparaître les douleurs et certans patients, en début de maladie, peuvent se contenter de ces mesures simples pour en finir avec la polyarthrite.
Changer de mode de vie
Un mode de vie équilibré permet de limiter le risque de poussée évolutive. Il sera calme avec des activités physiques régulières. Il faudra éviter les pollutions, prendre du temps, se détendre, respirer, se réaliser…
Par ailleurs, des petites mesures amélioreront la vie des personnes atteintes et soulageront les symptômes comme :
- Perdre les kilos superflus, ce qui est toujours salutaire.
- Arrêter le tabac et autres drogues.
- Faire des séances de massages, d’ergothérapie ou de kinésithérapie douce avec rééducation de la mobilité et de la force musculaire.
- Suivre une physiothérapie : infrarouge ou cryothérapie (froid), électrothérapie, ultrasons, laser, exercices aquatiques (balnéothérapie), etc. peuvent améliorer selon les cas.
- Appliquer des compresses froides sur les articulations enflammées et des compressions chaudes sur les muscles contracturés et raides.
- Éviter les activités physiques trop importantes ou prolongées. Se laisser des temps de récupération.
- Protéger ses articulations lors de certaines activités… les positionner dans des postures confortables.
- Utiliser une canne, mais aussi fixer des barres d’appui aux murs de son logement, dans l’escalier, les WC ou auprès de la baignoire,afin de s’aider…
Mais la clé d'un traitement non-médicamenteux de la polyarthrite, se situe surtout dans l'alimentation.
Trois jours de jeûne
De nombreuses études ont prouvé que le jeûne permet de soulager en quelques jours les douleurs de l’arthrite rhumatoïde. La longueur du jeûne est à définir pour chacun. Commencer par un essai de trois jours puis, une autre fois, dix jours (le jeûne hydrique consiste à ne pas manger et à boire de l’eau chaude ou froide).
Il convient de faire précéder un jeûne par une journée d’alimentation légère avec une purge à l’appui pour ne pas être indisposé par des céphalées, des coliques et des nausées. Pendant le jeûne, il est normal d’avoir la langue chargée, une mauvaise haleine et même des boutons. C’est le grand ménage. Il ne faut pas craindre les carences. Elles n’existent généralement plus au bout de six jours. En sortie de jeûne, se réalimenter avec modération : légumes cuits et fruits le premier jour.
Par ailleurs, il est vivement recommandé de suivre un régime végétarien lorsque l’on est affligé de ce syndrome car la viande est un facteur aggravant.
Adapter son alimentation
Le régime alimentaire paraît être un traitement de choix, cependant il est indispensable qu’afin d’être motivé, le patient prenne conscience des raisons de ce mode de nutrition et change son état d’esprit par rapport aux aliments considérés traditionnellement comme bons, tels le lait et le blé. Les patients doivent suivre les indications diététiques prônées par le Dr Seignalet sans aucune erreur, ni entorse. En cas de succès, il est impérativement conseillé de continuer ce régime toute leur vie. Ceci peu paraître contraignant pour certaines personnes, cependant c’est la condition sine qua non pour obtenir une rémission si pas une guérison dans ce type de pathologies.
Son but est de proposer un régime de type ancestral ou hypotoxique. Ce dernier s’avère très efficace dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, puisqu’il est pauvre en aliments dangereux, et riche en aliments protecteurs, mais surtout dans toutes les pathologies dites de « civilisations » telles que les maladies auto-immunes.
Voici quelques principes fondamentaux du régime du docteur Seignalet
1) Exclusion des céréales, à l’exception du riz.
- Le blé est dangereux, en raison de la structure de ses protéines et du fait qu’il est toujours cuit. Il faut donc supprimer le pain, les croissants, les gâteaux, les pizzas, les biscuits, les biscottes, les galettes de blé, la farine de blé, les pâtes et les semoules. Le pain complet est pire encore que le pain classique, car il est plus cuit et plus riche en molécules de Maillard. L’orge, le seigle et l’avoine font partie de cette famille et sont aussi proscrits.
- Le maïs est dangereux pour les mêmes raisons que le blé. Il faut donc supprimer les corn flakes, le pop-corn, les grains de maïs doux et la farine de maïs.
- Le riz est resté semblable à sa forme sauvage préhistorique. L’expérience clinique montre qu’il est rarement nocif. Aussi est-il autorisé, aussi bien le riz blanc que le riz complet.
- Le sarrasin, le blé noir et le sésame restent, jusqu’à présent, autorisés.
- En somme, les céréales modernes, mutées, cuites, incomplètes vieillies sont à proscrire.
- Les céréales anciennes complètes, sauvages, crues ou cuites au-dessous de 110 °C, rapidement consommées, peuvent être bénéfiques, au moins chez certains individus.
2) Le lait de vache présente de nombreux inconvénients pour l’homme. Il est donc interdit ainsi que ses dérivés : beurre, fromages, crème, glaces, yaourt. Il faut proscrire les laits animaux, quelle que soit leur origine : chèvre, brebis, jument, etc.
Le lait de soja et les yaourts de soja sont de bons substituts du lait de vache et des yaourts classiques.
3) Les viandes sont considérées comme mauvaises quand elles sont cuites, et comme bonnes quand elles sont crues. En cas de dégoût, on tolérera une cuisson la plus brève et la moins forte possible. Dans une viande non biologique, préférer le maigre au gras, souvent bourré de déchets lipophiles.
Les viandes doivent être de qualité irréprochable, achetées chez un commerçant de confiance. Les volailles, le lapin et les gibiers sont malaisés à ingurgiter crus de même que les abats.
4) Les charcuteries sont autorisées pour autant qu’elles soient crues. Sont donc acceptés : le jambon cru, le saucisson, la saucisse, le chorizo, le salami. Sont exclues les charcuteries cuites : le jambon cuit, le pâté, les rillettes, le boudin, l’andouillette, etc.
5) L’oeuf est nocif quand il est cuit, mais valable quand il est cru. L’idéal est de se procurer des œufs biologiques. Le blanc, uniquement formé d’albumine et peu ragoûtant, peut être écarté, alors que le jaune sera gobé. Pour les patients qui ne souhaitent pas manger d’œufs crus, on peut les préparer à la coque à température peu élevée.
6) Le poisson cuit est moins redoutable que la viande cuite. Cependant, mieux vaut opter pour le poisson cru. Une recette simple consiste à faire mariner de fines tranches de poisson, du saumon par exemple, dans du jus de citron additionné d’un peu d’huile d’olive, et aromatisé par de fortes quantités de coriandre, d’aneth et de basilic. Une précaution cependant afin d’éviter tout risque d’anisakidose (ou maladie du ver du hareng) : Ne pas consommer immédiatement un poisson acheté à la criée, mais le passer 24 heures au congélateur afin de tuer tous les œufs éventuels contenus dans la chair (un poisson sur trois de la Manche est aujourd’hui infesté !). N. B. : Pour tout poisson acheté sur le marché, la loi oblige ce passage à -20°C pendant 24 heures, donc pas de risque là.
7) Les crustacés, les mollusques et les coquillages sont permis. Les coquillages crus, les huîtres, les moules, les palourdes, etc. sont même conseillés.
8) Les légumes verts sont très largement autorisés : asperge, artichaut, aubergine, betterave, champignons, chou, fenouil, épinards, haricot vert, navet, poireau, pomme de terre, salsifis et légumes exotiques. S’ils sont trop durs pour être consommés crus, ils sont cuits à la vapeur ou encore à l’étouffée.
9) Les légumes secs ou légumineuses : pois, haricot blanc ou rouge, lentilles, pois chiche, fève, quinoa, tapioca et soja. Ils sont autorisés, après une cuisson analogue à celle des légumes verts.
10) Les crudités : on usera largement des aliments appartenant à ce groupe : carotte, céleri, champignons, concombre, cresson, endive, mâche, melon, poivron, radis, salades vertes, tomate.
11) Il est fait grandement appel aux fruits : abricot, ananas, banane, cerise, fraise, framboise, mandarine, orange, pamplemousse, pêche, poire, pomme, prune, raisin, fruits exotiques, pour ne citer que les principaux.
12) Les fruits secs ou conservés sont largement représentés dans le régime : datte, figue, amande, arachide, noisette, noix, olive. Ils doivent être mangés crus. Ainsi, l’arachide grillée sera écartée au profit de l’arachide crue.
13) Aliments divers conseillés : le miel et les pollens, produits naturels par excellence, et aussi les graines germées de légumineuses, ou de céréales ancestrales ou peu manipulées par l’homme : soja, lentilles, pois chiche, haricot, riz, sarrasin, épeautre, mil, luzerne.
Le chocolat, qui est cuit et contient du sucre raffiné, est à limiter. On choisira du chocolat noir, biologique, contenant du sucre complet.
Les confitures et le sucre blanc doivent être écartés au profit du sucre complet, beaucoup plus riche en potassium, en magnésium, en calcium, en phosphore, en fer et en vitamines.
14) Un plus au régime Seignalet : Les huiles doivent être consommées en quantités assez importantes : Deux à trois cuillérées à soupe par jour et par personne, à verser dans l’assiette sur la salade ou sur le plat de légumes cuisinés (haricots verts, fenouil, etc.). Bien entendu, nous parlons ici d’huiles vierges crues, obtenues par première pression à froid, privilégiant un rapport oméga 6 sur oméga 3 inférieur à 5 : En phase aiguë, huiles de périlla, caméline, lin, puis en entretien, mélange huiles de colza et olive (40%/60%) disponible en magasin diététique (marques Emile Noël, Vigean) .
15) Les condiments sont autorisés pour certains : sel, poivre, vinaigre de cidre, citron, oignon, ail, moutarde, câpre, cornichon, curry et certaines plantes du jardin (basilic, bourrache, cerfeuil, ciboulette, coriandre, persil, pourpier, roquette…) et certaines épices (curcuma, coriandre, cumin, cannelle, paprika). La quantité de sel doit être limitée et il faut préférer le sel complet, beaucoup plus riche en minéraux.
16) Les boissons : il faut absolument exclure les boissons riches en sucre blanc et en acide phosphorique, puissants déminéralisant (coca, sodas, jus de fruits du commerce), ainsi que la bière qui est assimilable à une céréale. Les autres boissons sont permises. L’eau est conseillée en grande quantité. Elle doit être la moins minéralisée possible afin d’éviter une surcharge des émonctoires. Éviter l’eau du robinet, polluée et souvent fortement chargée en fluor. Le café et le thé sont tolérés en quantité raisonnable. La chicorée est encouragée. Les boissons alcoolisées autres que la bière sont autorisées à dose modérée.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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