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Addiction : S’arrêter n’est pas qu’une question de volonté

  • Pour un sevrage durable, les outils proposés par la médecine sont rarement suffisants.Pour un sevrage durable, les outils proposés par la médecine sont rarement suffisants.
Article paru dans le journal nº 97

Réseaux sociaux, jeux, alcool, drogues, sport, travail… Les objets d’addiction se sont multipliés, ainsi que les dispositions personnelles et sociétales qui concourent à y succomber. Tout ce qui capte exagérément l’attention, fragilise la santé, monopolise les ressources financières et isole du monde peut évoluer en une drogue « dure ». — Partie 5


Combien de fois se jure-t-on que c’est la dernière cigarette, le dernier verre, le dernier morceau de chocolat ? Quand, dans les années 1970, le monde a découvert que la cigarette était nocive – au contraire de ce qu’avaient fait croire les cigarettiers –, la plupart des professionnels de santé étaient persuadés (certains le sont encore aujourd’hui !) qu’arrêter de fumer pouvait se décréter par la seule volonté.

La compréhension de la dépendance n’est arrivée que plus tard. Quel que soit l’objet de cette dépendance, la science a cerné que celle-ci mettait en jeu des aspects physiques, psychologiques et comportementaux, auxquels opposer la volonté seule est vain, puisque, par définition, la dépendance est l’antagoniste de la volonté. Vaine aussi l’attitude consistant à donner des leçons : " c’est mauvais pour ta santé ", " tu vas te ruiner ", etc. Dans l’oreille de la personne dépendante, celles-ci ne font que renforcer sinon sa culpabilité, du moins sa mésestime d’elle-même et sa détresse psychologique, et auront pour effet d’augmenter son besoin de se réfugier dans son addiction. Il faut donc souvent l’intervention d’une tierce personne, qui décide d’imposer, au début, une démarche de soin.

La médecine académique souvent dans l’impasse

Pour un sevrage durable, les outils proposés par la médecine sont rarement suffisants. Même si le parcours intègre un volet psychiatrique, le risque de rechute reste élevé si l’on s’en tient à l’approche conventionnelle. Pour le tabac par exemple, on propose des substituts nicotiniques, la cigarette électronique ou un médicament comme le Champix. Mais il faut aussi prévenir les symptômes dépressifs et de manque auxquels la personne dépendante est souvent exposée. Cette dernière se voit donc fréquemment prescrire un anxiolytique ou un antidépresseur comme le bupropion (un inhibiteur sélectif de la recapture des catécholamines – noradrénaline et dopamine).

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