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SYNDROME MÉTABOLIQUE : surveillez votre bouée

Article paru dans le journal nº 10

Avoir de l’embonpoint n’est pas si anodin que cela. Même une petite bedaine peut provoquer un dysfonctionnement de la production d’insuline et un certain nombre d’anomalies. Le syndrome métabolique est la résultante de ces problèmes. La médecine conventionnelle préfère les traiter séparément, alors qu’il faut appréhender ce tableau dans son ensemble.

Le syndrome métabolique ne fait pas l’objet d’une seule définition dans le monde médical. Ses contours ne sont pas totalement délimités. Il continue donc de faire l’objet d’un débat et de discussions parmi les praticiens. Certains vont jusqu’à dire qu’il s’agit d’une élucubration intellectuelle. Et d’aucuns se sont même demandé s’il n’était pas une invention largement mise en place par les laboratoires pour médicaliser une frange encore plus large de la population.

Reste qu’aujourd’hui, on constate que le syndrome touche un nombre de plus en plus élevé de personnes. Aux USA, tous âges confondus, une personne sur quatre est concernée, soit environ 47 millions d’individus. Et chez les enfants de plus de 6 ans et les adolescents, près d’un sur deux est atteint. En Europe, le syndrome métabolique touche environ 23 % des hommes entre 40 et 55 ans et près de 43 % au-delà.

En France, il est nettement moins fréquent bien qu’en constante augmentation : 11,8 % chez les hommes contre 7,6 % chez les femmes.
De manière générale, il touche plus facilement l’homme que la femme avant 60 ans et 3 diabétiques sur 4. Enfin, certaines ethnies y sont plus exposées, en particulier les Hispaniques, les Amérindiens, les Asiatiques.

La manifestation de la maladie

Plusieurs organismes officiels – dont l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) – ont donné une description du syndrome. La plus largement admise est celle de la Fédération internationale de diabétologie. Non seulement parce qu’elle semble regrouper les critères les plus fiables mais aussi parce qu’elle détecte plus de patients touchés par ce syndrome. D’après cette approche, le syndrome métabolique passe par cinq critères. Le premier d’entre eux est commun à tous les malades : il s’agit d’un embonpoint notable qui, pour l’homme, se traduit par un tour de taille supérieur à 93 cm et, chez la femme, à 79 cm. La mesure doit être prise au niveau du nombril : elle est alors plus fiable que la mesure initialement proposée au niveau des hanches. Ensuite, la personne présente deux des quatre troubles suivants :

  • Un taux de triglycérides égal ou supérieur à 1,50 g/l après 12 heures de jeûne ou une hypertriglycéridémie déjà traitée.
  • Un taux de HDL cholestérol inférieur à 0,40 g/l chez l’homme ou à 0,50 g/l chez la femme ou un trouble du cholestérol déjà traité.
  • Une pression artérielle systolique supérieure à 130 mm Hg ou une pression diastolique supérieure à 85 mm Hg ou une hypertension déjà traitée.
  • Une glycémie à jeun égale ou supérieure à 1,10 g/l apparue au cours de deux examens pratiqués à 15 jours d’intervalle ou un diabète de type 2 traité.

Pris individuellement ces facteurs de risque sont peu importants mais leur association est explosive. D’après une étude française, si l’existence d’un syndrome métabolique multiplie le risque de mortalité par 2,72, le trio réunissant la diminution du cholestérol HDL, l’élévation de la glycémie et de la tension artérielle l’augmente de 1,9 fois et ...

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