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Pourquoi en est-on victime ?
Un certain nombre de facteurs prédisposent au syndrome métabolique Mais pour une bonne part, cette pathologie prend naissance dans nos mauvaises habitudes et une qualité de vie insuffisamment saine.
Voici les 11 facteurs clés qui font le lit du syndrome métabolique.
- Avoir un parent diabétique.
- Être exposé à un stress chronique. Lors d’une étude anglaise ayant duré quatorze ans et portant sur 10 308 personnes, essentiellement des hommes, les sujets exposés plus de trois fois à un stress prolongé étaient 2,25 plus exposés au syndrome métabolique que ceux qui n’y avaient jamais été soumis.
- Ne pas bénéficier d’un sommeil de qualité. Selon une étude coréenne, les adultes de moins de 60 ans qui dorment moins de 5 heures par nuit font plus d’obésité abdominale et d’hypertension artérielle. Tandis que ceux qui dorment plus de 9 heures par nuit sont plus exposés à l’hyperglycémie et à l’hypertriglycéridémie : dans les deux cas, ces personnes présentaient déjà deux des cinq critères du syndrome métabolique.
- Être porteur d’une des affections suivantes : hypothyroïdie infraclinique, syndrome des ovaires polykystiques, psychoses…
Avoir fait un diabète lors d’une grossesse ou avoir donné naissance à un enfant de 4 kilos ou plus. - Prendre certains traitements au long cours : neuroleptiques (même de dernière génération comme le Zyprexa), bêtabloquants, antihistaminiques, corticoïdes.
- Avoir été exposé durablement au bisphénol A : cette substance inhiberait la sécrétion d’adiponectine, hormone sécrétée par les cellules graisseuses et impliquée dans la régulation de la sécrétion de l’insuline.
- Vivre dans une certaine solitude.
- Être déprimé, du moins pour les personnes âgées.
- Avoir adopté une alimentation moderne « à l’américaine ». Par exemple, consommer régulièrement plus d’une canette de boisson gazeuse favorise l’hypertension artérielle et le surpoids. En effet, le sel qu’elle contient est toxique pour les personnes qui y sont sensibles et le goût sucré inhibe le sentiment de satiété et incite à consommer encore plus d’aliments sucrés.
- Consommer des produits allégés. Au lieu de faciliter l’amaigrissement, ils favorisent la prise de poids : en effet, l’instance cérébrale qui contrôle les ingesta alimentaires repère rapidement que la ration calorique habituelle n’est pas satisfaite et réagit en augmentant la consommation de ces produits. Au total, l’apport calorique n’est pas moindre et en plus, la qualité des aliments consommés est souvent nettement moins bonne !
- Ne pas avoir une activité physique suffisante.
Une population à risque : les enfants
Trois catégories d’enfants sont exposées au syndrome métabolique :
- Les enfants de mère diabétique nés avec un poids élevé ont un risque trois fois plus important de développer ce syndrome que les enfants nés de mère diabétique mais avec un poids normal. À noter que l’obésité maternelle avant la conception est un facteur de risque à elle seule.
- Les enfants nés avec un petit poids : il semble que le retard de croissance qu’ils ont subi dans le ventre de leur mère entraîne une surexpression de certains de leurs gènes dont la conséquence est l’installation d’une résistance à l’insuline à un âge très précoce, notamment chez les Afro-Américains (entre 4 et 14 ans) et certaines ethnies indiennes (entre 4 et 8 ans). En dehors de ces cas particuliers, tout enfant dont le poids de naissance est inférieur à 2,5 kilos présente un risque dix fois plus élevé de développer un syndrome métabolique avant la trentaine que les enfants dont le poids de naissance est normal.
- Les enfants obèses. Ces enfants doivent être particulièrement entourés afin qu’ils ne soient pas victimes d’un syndrome métabolique, sinon ils sont exposés très jeunes aux mêmes complications que les adultes et leur espérance de vie est raccourcie d’autant
Syndrome et symbolisme
Quels que soient les critères retenus pour décrire ce syndrome, il est clair que le sujet accumule les difficultés.
Par la prise de poids, il cherche à se protéger de sa propre vulnérabilité en s’isolant du monde extérieur et/ou à se prémunir d’un éventuel manque. De toute façon, il est coupé de sa propre puissance, il se sent sans valeur, il cherche à éviter toute relation autre que superficielle. Ce comportement fait souvent suite au souvenir enfoui dans la mémoire d’un soudain et profond sentiment d’abandon vécu pendant l’enfance.
Faire du mauvais cholestérol, c’est faire de mauvaises graisses parce qu’on est en souci constant car quelque chose ne se déroule pas comme on le voudrait. On a perdu la joie de vivre, de goûter aux choses simples qui ne cessent pourtant de se présenter au quotidien.
L’élévation de la glycémie fait référence au manque de douceur : la vie est devenue amère (amère = privé de mère). Désormais, on ne peut plus attendre qu’un autre que soi fasse les choses qu’on a à faire. On manifeste ainsi sa nostalgie de l’enfance insouciante, autrement dit on refuse l’âge adulte et ses responsabilités.
En consommant en excès des aliments sucrés, on regagne un instant le doux pays des contes où tout connaît une fin heureuse. On n’a pas intégré que le monde des magiciens et des fées est celui auquel on doit accéder en contactant ses propres talents et en se réappropriant ses aspirations les plus folles.
Enfin, par l’élévation de la tension artérielle, on manifeste le refoulement de pensées et d’émotions récurrentes suite à une accumulation de contrariétés. On est déchiré entre l’envie de laisser échapper sa colère et la peur d’être rejeté ou de culpabiliser si on le faisait.
La réunion de tous ces symptômes est le fait d’un esprit obnubilé qui se focalise sur les problèmes et se retrouve dans l’incapacité à prendre un peu de distance et de repos. Il ne parvient pas à avoir une compréhension plus globale d’où émergeraient des solutions innovantes, souvent bien plus bénéfiques que celles auxquelles il s’accroche désespérément. Il faut apprendre à lâcher le désir de tout contrôler, de pouvoir changer le cours des événements et apprendre à se couler dans les méandres auxquels la Vie invite.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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