Accueil Conseils santé Fatigue psychique et changement de saison : nos conseils pour tenir bon.
Fatigue psychique et changement de saison : nos conseils pour tenir bon.
Les vacances d’été ont quelque peu atténué l’emprise morale du virus omniprésent depuis un an et demi. L’envie de partir, de respirer et de partager de bons moments a, tant bien que mal, ferraillé avec le pathos ambiant. Seulement les semaines s’écoulent et il est de plus en plus difficile de passer entre les gouttes de la crise sanitaire. À peine parti que c’était déjà reparti. Puisque nous devons encore nous accommoder des restrictions en vigueur, essayons de trouver les ressorts nécessaires à une vie plus douce.
À peine a-t-on eu le temps de partir en vacances que déjà la crise sanitaire nous collait aux basques. Même pas le temps de souffler que les juillettistes apprenaient sous la pluie le renforcement du pass sanitaire, et les aoûtiens qu’ils devraient le présenter pour prendre un café en terrasse. Et tous découvraient que les efforts consentis collectivement pour enrayer la pandémie n’avaient guère abouti. Du coup, inquiétude, incrédulité, lassitude, fragilité, colère et peur, ne nous ont pas quittés d’une semelle. Alors, un petit récapitulatif des bons gestes pour tenir s’impose.
Corps et esprit ne font qu’un
Commençons par le début. Vous avez forcément expérimenté combien un corps en souffrance peut impacter le moral. Pour être bien dans son corps, l’alimentation reste la pierre angulaire, nous y reviendrons plus tard, mais il s’agit aussi de pratiquer une activité physique qui vous fasse plaisir. Se donner des objectifs atteignables et des challenges ludiques renforce la motivation.
Accordez-vous des moments de détente, de relaxation seul ou en groupe : méditation, sophrologie, Qi Gong, yoga, respiration de cohérence cardiaque, musique, écriture, dessin, cuisine, cinéma, bain chaud, etc.
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Ne négligez pas votre sommeil (bon couchage, dans le noir, chambre fraîche, suivre le cycle du soleil en se couchant tôt et se levant tôt) qui est un régulateur essentiel de l’humeur et du système hormonal. Il stimule le système immunitaire et favorise les mécanismes d’apprentissage et de mémoire. Pourquoi ne pas noter vos rêves, vos envies, vos désirs et réfléchir tranquillement à la manière de les réaliser dans un futur apaisé.
Et si tout n’est pas encore revenu à la normale, essayons de relativiser. Nous pouvons (encore) avoir une vie sociale, sortir, communiquer, aimer, partager, rire, se faire plaisir. Un sourire, une blague, être aimable et bienveillant avec son entourage et les gens croisés dans la rue… tout cela ne peut que nous faire du bien à tous. Pour apprécier les choses simples et revenir à l’essentiel, au moment présent, commencer par mettre de la distance avec les infos en boucle que ressassent télé, radios et réseaux sociaux et qui nous projettent dans un avenir toujours instable et restez positifs ! 1.
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La peur : ennemi numéro un
Peur du virus, de la mort, de ne pas y arriver, ruminations, ressassements… la peur empoisonne notre organisme et creuse nos réserves. Associée quasi systématiquement au stress, elle épuise les glandes thyroïde et surrénales pouvant entraîner une acidose de l’organisme qui essaie de trouver des parades en sécrétant adrénaline et cortisol, on parle de stress chronique !
Soyez à l’écoute de vos émotions, comprenez leur message, leur alerte et soyez indulgent envers vous-même. Il est normal d’être impacté, nous ne sommes pas des surhommes. Vous pouvez choisir la manière qui vous convient le mieux pour extérioriser vos ressentis, écrire, dessiner, danser, chanter ! Identifier ses émotions, les exprimer, aide à mieux les comprendre, à se libérer et à trouver du réconfort pour avancer. Être à l’écoute de soi et des autres concourt à ne pas se réfugier dans les addictions, fausses amies de la gestion du stress. Si cette démarche est trop compliquée, des professionnels psychothérapeutes peuvent vous guider.
Mais il est impossible d’échapper aux jours qui baissent, au manque d’ensoleillement, à la reprise d’une vie routinière couplée aux tensions étouffantes du pass sanitaire.
En automne, on se purifie
Cette saison d’automne rime souvent avec baisse d’énergie et moral en berne, pourquoi ?
La médecine traditionnelle chinoise (MTC) explique que pendant cette phase, l’énergie Yang décroît tandis que croît l’énergie Yin. Lors de l’équinoxe du 22 ou 23 septembre, les énergies Yin et Yang sont équivalentes, le jour qui raccourcit égale la nuit qui rallonge. La nature donne le ton : fraîcheur, brume et brouillard s’installent dans le paysage, l’énergie entre dans une phase de repli, la sève des végétaux descend jusqu’à l’hiver, c’est le temps des vendanges et des récoltes. Certains animaux se préparent pour l’hibernation tandis que les oiseaux migrateurs s’apprêtent à partir. L’être humain suit le même cheminement, l’effervescence de l’été laisse place à la nostalgie des beaux jours et au besoin d’intériorisation, de cocooning, de tranquillité, d’introspection. C’est le moment de faire le point, de se séparer des choses inutiles qui nous encombrent et de se purifier aussi bien physiquement que psychologiquement. Autant dire que cet automne encore, la crise sanitaire alourdit considérablement nos valises…
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Chouchouter son alimentation
Les cures détox fleurissent à chaque changement de saison mais avez-vous besoin ces temps-ci d’une contrainte supplémentaire ? Visez la simplicité en mangeant des aliments sains, locaux, de saison, non traités aux produits chimiques et qui subissent le moins possible de transformations industrielles.
Il est important de manger cru et cuit de manière équilibré. Choux, brocolis, carottes, radis, betteraves, haricots verts, navets, pommes de terre, poireaux, champignons, ail, oignons, échalotes, potirons, fenouil, potimarrons, toutes les autres cucurbitacées, etc., agrémentées d’aromates et de condiments tels que les herbes aromatiques (thym, laurier, aneth, sarriette, cerfeuil, ciboulette, coriandre, romarin…), épices (curry, curcuma, paprika, cumin, piment, cannelle…) dont les vertus stimulantes, anti-inflammatoires et détoxifiantes voire antifongiques ne sont pas à négliger. Sans oublier les céréales si possible complètes, légumineuses, féculents, oléagineux et fruits (kiwi, pomme, raisin, citron…). Limitez quelque temps votre consommation de matières grasses et de protéines animales.
Les monodiètes, qui ne sont pas des formules magiques, donnent un coup de pouce à l’organisme pour se désencrasser et éliminer les toxines qui l’encombrent. C’est très facile, il suffit durant une journée par semaine ou trois jours par mois de ne manger qu’un seul aliment, cru ou cuit. Les plus connues sont les monodiètes de pomme, raisin, banane, pomme de terre vapeur, riz et carotte. Les résultats sont tangibles au niveau de l’énergie et du sommeil. L’idée est de faciliter la vie de nos cinq émonctoires : foie, intestins, peau, poumons et reins, et de renforcer l’énergie du couple rate/pancréas qui joue un rôle essentiel dans l’énergie intestinale. Notre corps est encombré de substances qu’il a du mal à éliminer. Vous pouvez manger autant que vous le souhaitez de l’aliment choisi.
Face à la pénurie de variété de nutriments habituellement consommés, l’organisme puise dans ses réserves ou les synthétise grâce aux chaînes métaboliques complexes très énergivores. Notre fonction hépatique alors au ralenti permet au foie de se désengorger et de se régénérer afin d’accomplir au mieux ses multiples fonctions. Tous les émonctoires peuvent éliminer les déchets. Boire de l’eau de source et des tisanes détoxifiantes pendant cette monodiète est un vrai plus. Pour une monodiète prolongée, prenez l’avis d’un professionnel de santé (naturopathe, nutritionniste).
Drainer le foie est un objectif majeur quand il s’agit de se purifier.
Plus de 2 400 litres de sang sont filtrés par le foie chaque jour. Si le foie est engorgé et ne fonctionne pas bien, les éléments toxiques ne sont pas correctement filtrés et une cascade de problèmes s’enchaînent. Les infusions de romarin, de gentiane ou encore d’artichaut, fumeterre ou boldo sont excellentes pour drainer le foie. Le desmodium fait également partie des plantes de choix pour favoriser le bon fonctionnement hépatique.
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Le coup de pouce des plantes
La phytothérapie regorge de plantes parfaites pour drainer et régénérer notre organisme et ses émonctoires.
Le thym est tonifiant pour le système digestif et stimulant pour le foie. Mais son action ne s’arrête pas là. il est aussi très actif sur le plan respiratoire puisqu’il est antimicrobien, antitussif et expectorant. Le chiendent et le frêne sont des dépuratifs stimulant l’élimination de l’eau et des toxines ; la bardane facilite l’élimination et contribue à la purification du sang. Associée à la pensée sauvage et au pissenlit, elle agit sur la fonction cutanée. La queue de cerise et la reine-des-prés favorisent les fonctions d’élimination, en particulier rénale ; le chardon-Marie et le genévrier, draineurs hépatiques, contribuent au potentiel de détoxification du foie et soutiennent le fonctionnement hépatique. Le fenouil facilite l’élimination urinaire, l’aubier tilleul se place avec le bouleau et le cassis parmi les grands draineurs généraux. Le triphala, formule ayurvédique couramment utilisée, se présente sous forme de poudre séchée de trois fruits : amalaki, bibhitaki et haritaki, on l’utilise comme détoxifiant intestinal. Il aide au bon fonctionnement de l’intestin et à maintenir la santé du foie.
Une bonne cure de gemmothérapie !
La thérapie des bourgeons est communément utilisée pour stimuler le fonctionnement cellulaire, régénérer les cellules et les organes affaiblis, drainer les organes engorgés et apporter une meilleure vitalité générale. Utilisés en synergie, certains bourgeons et jeunes pousses ont des effets bénéfiques sur la détoxication de l’organisme. Frêne, bouleau, romarin et genévrier sont des alliés de choix pour un bon nettoyage, mais l’airelle qui soutient le côlon et le noisetier qui agit notamment comme draineur pulmonaire (organes d’automne en MTC) sont préconisés avant l’hiver. Prendre 10 gouttes de chaque directement sous la langue loin des repas, sauf jeunes enfants de moins de 10 ans et personnes sensibles à l’alcool (dans ce cas diluer dans une cuillerée d’eau ou de miel) pendant vingt-et-un jours.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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en médecine chinoise