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Prostate : la prévention est la meilleure des médecines

Article paru dans le journal nº 25

Au vu des effets indésirables sévères et durables des traitements allopathiques actuels, même si, comme nous l’envisageons plus loin, le recours à des traitements naturels permet d’en améliorer les résultats, la perspective éventuelle de vivre un calvaire est une véritable exhortation à éviter une telle probabilité.
Ainsi, quelques recommandations s’imposent. La première : consulter la liste des facteurs impliqués dans la genèse du cancer de la prostate permet une première estimation. Plus on trouve d'agents potentiellement déclencheurs en soi, plus la situation doit être prise avec sérieux.

Tomates, huile de colza, vin

L’analyse des dernières études d’intervention nutritionnelles permet d’avancer que le risque de cancer de la prostate comme sa progression peuvent être réduits de façon notable en diminuant la consommation de glucides et de graisses saturées et en veillant à des apports réguliers de protéines de soja, d’oméga 3, de tomates et de ses produits dérivés, de thé vert et de certaines épices (curcuma, gingembre) et herbes du jardin (basilic, origan, romarin).

En pratique, cela revient à :

  • Appliquer le régime méditerranéen  éventuellement appauvri en glucides , ou le végétarisme à condition de réduire la consommation de produits laitiers.

Pour cela, insister sur :

  • Les tomates (de préférence cuites) et les crucifères , les premières du fait de leur richesse en lycopène, les seconds de leur forte teneur en DIM (3,3’-di-indolylméthane) et en I3C (indole-3-carbinol).
  • La combinaison d’huiles d’olive et de colza en première pression à froid : deux cuillérées à soupe par jour, toujours à cru.
  • Les poissons de mer sauvages, vivant en eau froide et de petite taille : hareng,  maquereau, pilchard, sardine. Au moins 3 portions de 100 grammes par semaine. Ecarter les gros poissons (espadon, saumon, thon) dont la chair renferme non seulement des taux inquiétants de métaux toxiques mais aussi de pesticides et d’autres perturbateurs endocriniens.
  • L’absorption régulière d’un verre de vin  par jour (de préférence rouge) ou/et de deux tasses de thé vert ou de café
  • Consommer le plus souvent possible des aliments issus de production biologique ou mieux encore, biodynamique : les perturbateurs endocriniens (pesticides, phtalates, bisphénols) étant soit reconnus soit fortement suspectés de faciliter l’émergence de ce type de cancer.
  • Pour la cuisson, utiliser majoritairement l’autocuiseur, éviter l’appareil à micro-ondes et le four.
  • Arrêter de fumer car si le tabagisme ne semble pas induire le cancer de la prostate, son interruption définitive réduit notablement le risque d’en mourir.

Faire de l'exercice sans stress

Faire régulièrement de l’exercice physique au plus près d’une nature protégée, avec pour seul but, la recherche du bien-être à tous les niveaux de l’être (physique, émotionnel et mental). En effet :

  • L’esprit de compétition, que ce soit avec autrui ou avec soi-même, génère un stress (psychologique et cellulaire) dont les conséquences bio-chimiques peuvent réduire considérablement les bienfaits escomptés.
  • La pratique en salle ou en ville est également à éviter du fait de la pollution aérienne toujours significative.
  • Veiller à conserver une activité sexuelle soutenue : les éjaculations répétées protègent du risque de cristallisation du liquide prostatique qui est à l’origine de la plupart des phénomènes inflammatoires locaux.

Et quelques compléments

Si vous voulez vous orienter vers une vraie prévention active du cancer de la prostate, vous pouvez vous complémenter en micronutriments sur les conseils d’un médecin nutrithé-rapeute ou naturopathe, notamment en :

  • Vitamine D3 à raison de 1.000 à 2.000 UI/j de mi-octobre à mi-avril. La carence en vitamine D étant plus que fréquente.
  • Lycopène, Ce nutriment est extrait de la tomate dont on a vu qu'elle était un moyen de prévention à privilégier.
  • Sulforaphane (certes présent dans les brocolis, mais seulement dans les très jeunes pousses) connu pour réguler les phénomènes épigénétiques qui sont à l’origine du cancer et de sa prolifération.
  • Vitamine B9 sous forme de folates et non d’acide folique.
  • Oméga 3 à longue chaine principalement (DHA et EPA) car la supplémentation isolée en acide alpha linoléique (ALA) s’accompagne d’une élévation du taux de PSA !

D’autres micronutriments ont été étudiés mais il semblerait qu'ils n'ont pas d’effets, même si la correction de leurs déficits peut avoir des effets bénéfiques à d’autres endroits de l’organisme. C'est le cas de la vitamine E, sélénium. Mais ces assertions sont à prendre avec prudence du fait que les études incriminantes ont été menées à partir de vitamine E synthétique.

Que penser de la prévention médicamenteuse ?

Les résultats de certaines études poussent à préconiser la prise régulière de finastéride (Finhair®, Propécia®, Chibro-Proscar®) ou de dutastéride (Avodart®) chez les hommes présentant un risque élevé. En bloquant la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone, sa forme active, ces molécules pourraient prévenir le cancer. De plus, comme ils diminuent le volume de la prostate, ils permettraient la détection plus rapide d’un éventuel processus malin.

Quoi qu’il en soit, les effets indésirables sont loin d’être négligeables : impuissance, baisse de la libido, diminution de l’éjaculat et leurs inévitables répercussions psychologiques.

Lorsque des anomalies précancéreuses sont observées, la déprivation androgénique semble s’imposer pour éviter le passage au cancer déclaré, mais… l’effondrement de la sécrétion de testostérone aurait un effet diamétralement opposé aux résultats escomptés, à savoir de faciliter le passage de certaines tumeurs du stade asymptomatique à celui d’une agressivité manifeste ! 

Enfin, d’autres essais ont été menés en prévention secondaire, c’est-à-dire après que le cancer ait été diagnostiqué, cela afin notamment de réduire le risque létal. Si avec l’aspirine , aucune amélioration n’a été observée, une certaine réduction du taux de mortalité a été enregistrée avec les statines, mais à quel prix quand on sait les effets indésirables de cette classe de produits ?

 

Carnet d'adresse:

La Vie Naturelle: Vitamine D3, Lycopène, Oméga 3

Les portes d'Antigone - Bat. B
71 place Vauban
34000 Montpellier
Tél. : 0 800 404 600
Site : www.la-vie-naturelle.com

 

Références :

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E. Ax, H. Garmo, B. Grundmark, and coll. : « Dietary Patterns and Prostate Cancer Risk: Report from the Population Based ULSAM Cohort Study of Swedish Men» dans « Nutrition & Cancer », January 2014 ; 66(1), pp. 77-87.

R. X. Ma, and K. Chapman : « A systematic review of the effect of diet in prostate cancer prevention and treatment » dans « Journal of Human Nutrition & Diet », June 2009 ; 22(3), pp. 187-199.

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K. M. Wilson, J. L. Kasperzyk, J. R. Rider, and coll. : « Coffee Consumption and Prostate Cancer Risk and Progression in the Health Professionnals Follow-up Study  » dans « Journal of the National Cancer Institute », Advance Access May 17, 2011 ; 9 pages.

S. A. Kenfield, M. J. Stampfer, J. M. Chan, and E. Giovannucci : « Smoking and Prostate Cancer Survival and Recurrence » dans « JAMA », June 22, 2011 ; 305(24), pp. 2548-2555.

C. P. Wong, A. Hsu, A. Buchanan, and coll. : « Effects of Sulforaphane and 3,39-Diindolylmethane on Genome-Wide Promoter Methylation in Normal Prostate Epithelial Cells and Prostate Cancer Cells » dans « PlosOne », January 2014 ; 9(1), e86787, 13 pages.

N. E. Fleshner, L. Kapusta, B. Donnelly, and coll. : « Progression from high-grade prostatic intraepithelial neoplasia to cancer: a randomized trial of combination vitamin-E, soy, and selenium » dans « Journal of Clinical Oncology », June 10, 2011 ; 29(17), pp. 2386-2390.

AACR (American Association for Cancer Research) : « Preventing Prostate Cancer Through Androgen Deprivation May Have Harmful Effects », December 20, 2012.

J. Assayag, M. N. Pollak, and L. Azoulay : « The Use of Aspirin and the Risk of Mortality in Patients with prostate Cancer » from the Centre for Clinical Epidiomology, Lady Davis Institute, Jewish General Hospital (JA, LA), Department of Experimental Medicine (JA, MNP) and Department of Oncology (MNP, LA), McGill University, Montreal, Quebec, Canada, April 2015.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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