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Prostate : misez sur la prévention
On entend souvent parler, dans le domaine des médecines naturelles, des moyens de tempérer l’état pathologique d’un organe et de le restaurer. Mais la prévention par le mode de vie et/ou la supplémentation devrait nous préoccuper avant l’arrivée d’un souci. Exemple avec la prostate.
Pour faire les bons choix de prévention, il est nécessaire de comprendre les besoins de l’organe que l’on vise. Nous allons explorer les facteurs de prévention importants pour un organe masculin : la prostate. Le rôle principal de cette glande située sous la vessie est de sécréter le liquide prostatique. Avec l’âge, la prostate a tendance, sous l’influence du taux de DHT (dihydrotestostérone), à développer une hypertrophie bégnine, pouvant entraîner des problèmes de miction, entre autres. Ceci touche majoritairement la partie centrale de la prostate, d’où la compression de l’urètre. La DHT, c’est le résultat de l’action d’une enzyme appelée 5-alpha-réductase sur la testostérone.
Attention au surdosage
La prostate est également un organe dans lequel la concentration en zinc est plus importante qu’ailleurs. Elle est également sensible au stress oxydatif (présence chronique trop importante de radicaux libres), et certains antioxydants seront bénéfiques pour l’entretien en bonne santé de cette glande, comme le zinc, le sélénium, la SOD (superoxyde dismutase), le lycopène, etc.
Attention toutefois, si un faible dosage quotidien (15 à 20 mg pour le zinc par exemple) est intéressant, le surdosage peut à l’inverse augmenter le risque de cancer de la prostate (supérieur à 100 mg pour le zinc). Il existe aussi de bons complexes de gemmothérapie ne présentant aucun risque tout en montrant un grand intérêt pour l’entretien prostatique et la prévention de son vieillissement.
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Les bons aliments
Priorité donc à des prises à doses physiologiques et variées, ce qui est le rôle d’une bonne alimentation. Si besoin, la prise de compléments devra aussi respecter ces critères de dosages faibles et physiologiques. Du côté des repas, voici quelques aliments qui méritent une présence régulière sur votre table si vous envisagez de réunir de bonnes conditions pour le vieillissement de votre prostate (liste non exhaustive, bien sûr).
- Pour le zinc : foie de veau, jaune d’œuf, germes de seigle et de blé, noix de cajou, fèves, huîtres, levure de bière.
- Pour le sélénium : pois chiches, cèpes, volaille, noix du brésil, choux-raves, germes de blé.
- Pour ralentir l’activité de la 5-alpha-réductase, et donc diminuer le taux de DHT : pommes, oignons rouges, ciboulette, persil, haricots verts, fraises, myrtilles.
Pensez également à réduire les sources de radicaux libres et, si nécessaire, vous pouvez faire le choix de prises de compléments alimentaires respectant les critères évoqués ci-dessus.
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