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Prostate : un point sur les pathologies

  • Une prostatite peut avoir des répercussions graves, et il est indispensable de consulter son médecin pour établir un diagnostic.Une prostatite peut avoir des répercussions graves, et il est indispensable de consulter son médecin pour établir un diagnostic.
Article paru dans le journal nº 54

Trois grands types de pathologies touchent la prostate. Nous l’avons dit, la prostate peut être le siège d’affections telles que les prostatites, l’adénome prostatique et le cancer prostatique. Ces pathologies surviennent de manière indépendante.

La prostatite peut être aiguë ou chronique.

La prostatite aiguë

La prostatite aiguë bactérienne est une inflammation localisée le plus souvent dans la zone périphérique de la prostate, et elle est due à une infection de l’organe.

Lorsqu’un homme est frappé par une telle infection, les signes apparaissent très brutalement, avec une fièvre élevée et des douleurs intenses dans le bas-ventre, ainsi que des troubles de la miction (difficultés pour uriner, ou encore mictions fréquentes – entre 10 à 15 fois durant la nuit principalementbrûlures, etc.). Une prostatite peut avoir des répercussions graves, et il est indispensable de consulter son médecin pour établir un diagnostic. Le meilleur traitement consiste ici en antibiotiques et, dans les cas les plus poussés, en alpha-bloquants qui permettent le relâchement du sphincter de la vessie et donc l’évacuation de l’urine.

Les microbes généralement incriminés dans les prostatites aiguës sont des bactéries bien connues comme Escherichia coli, Proteus mirabilis, ou encore des bactéries de type staphylocoque, entérocoque, streptocoque, Pseudomonas, Serratia ou Klebsiella. Une belle brochette de bactéries, dans laquelle les gonocoques sont rares.

La prostatite chronique

Ici, vous l’avez compris, la prostatite est récidivante, installée, persistante. Les signes et symptômes sont beaucoup moins violents, bien plus discrets. Il faut donc procéder à des recherches plus poussées pour poser le bon diagnostic. Mais statistiquement, les coupables de cette infection sont les germes d’E. coli. Souvent, elle fait suite à une prostatite aiguë mal soignée, à un adénome, voire à une infection sexuellement transmissible.

Ces infections chroniques sont difficiles à traiter par des antibiotiques. Là aussi, on relève des troubles de l’évacuation de l’urine (dysurie), des douleurs lombaires, des douleurs durant l’éjaculation, voire la présence de sang dans le sperme (hématospermie). Parmi les complications les plus graves, on cite des cas de septicémie et d’infection généralisée.

L’hypertrophie bénigne (HPB)

Entre 40 et 50 ans, la prostate gonfle. Cette augmentation de volume est biologiquement normale, mais peut gêner la miction. Ce processus inoffensif ne nécessite qu’un simple contrôle médical régulier. D’ailleurs, il est à noter que près des deux tiers des hommes de 50 ans ont une HPB sans en ressentir de symptômes. C’est en cas d’adénome que l’urologue (ou le médecin traitant) pratique le toucher rectal qui lui permet d’apprécier le volume. Cette augmentation lente engendre une obstruction puis un blocage plus ou moins gênant au niveau de l’évacuation de l’urine. En fonction de la localisation de l’hypertrophie, certains adénomes n’entraînent aucun trouble urinaire. Soignée par médicament, l’HPB est également traitée chirurgicalement (ablation d’une partie de la prostate).

Les causes de l’HPB (hypertrophie bénigne de la prostate) ne sont pas encore élucidées, mais les chercheurs pointent du doigt un déséquilibre de la testostérone. On ignore encore pourquoi certains hommes sont plus sensibles que d’autres à cette modification hormonale. En outre, les Occidentaux sont plus touchés que les Asiatiques. Pourquoi ? Mystère. Toutefois, les Asiatiques vivant dans les pays occidentaux présentent les mêmes risques que les Occidentaux. On peut donc supposer que les facteurs nutritionnels et environnementaux jouent ici un rôle prépondérant.

Le cancer de la prostate

Les causes de ce type de cancer ne sont pas encore parfaitement définies. On pointe du doigt l’hérédité et une certaine incidence ethnique. Des statistiques montrent que les hommes à la peau noire ont davantage de risques de développer ce type de cancer. Les Afro-Américains ont le taux le plus élevé au monde de cancers de la prostate. Les Asiatiques sont moins souvent touchés.

L’alimentation joue aussi un rôle majeur : trop grasse et pauvre en éléments vitaux (vitamines, minéraux, oligo-éléments…), trop cuite, trop dénaturée, trop chimique ou transformée, etc. Ce cancer à évolution lente est traité par intervention chirurgicale, chimiothérapie, et radiothérapie.

Au-delà de 75 ans, l’OMS a conseillé de ne traiter que les symptômes gênants et de limiter autant que possible les traitements lourds.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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