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Pourquoi la peau veillit trop vite ?
La peau vieillit, bien-sûr, mais de nombreux facteurs accélèrent son vieillissement, c'est sur eux que vous pouvez avoir l'action la plus déterminante si vous voulez protéger votre derme. Nous vous avons préparé une petite liste à avoir toujours sur vous.
Les facteurs d’accélération du vieillissement cutané
De nombreux facteurs extérieurs concourent à ce que notre peau s’abîme.
- Une alimentation carencée en certains nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides gras oméga 6 et oméga 3, acides aminés soufrés) qui interviennent normalement dans la synthèse et le renouvellement des composants de la peau ou/et dans les défenses antioxydantes.
- La surexposition aux rayonnements solaires. Et quand celle-ci est combinée au tabagisme cela constitue un mélange détonant. La synthèse du collagène et de l’élastine du derme est ralentie et leurs structures sont altérées. Les UV en excès rendent la vitamine A inefficace au niveau cutané et engendrent une consommation exagérée en lycopène. Le tabac épuise les réserves en vitamines C et accélère leur dégradation. La première barrière antioxydante est ainsi transpercée.
- La sous-exposition au soleil.
- L’usage de drogues : tabac, alcool.
- L’usage prolongé de certains médicaments : corticoïdes.
- La pollution atmosphérique.
- La survenue de certaines maladies : surpoids, diabète, hypothyroïdie, insuffisance hépatique ou rénale, dépression mentale…
- La sédentarité.
- Le stress psychologique intense ou/et prolongé (une chevelure ou une barbe peuvent blanchir en une nuit sous l’effet d’un stress intense).
- L’usage régulier de cosmétiques non biologiques.
- Une prédisposition génétique. Alors que la sécrétion de sébum diminue dès l’âge de 30 ans chez les Asiatiques, elle ne commence à baisser que vers 50 ans chez les Hispaniques et les Afro-Américains.
À ces causes naturelles s’ajoutent :
- Les séances d’UV en salon ou/et l’usage de lampes à bronzer chez soi : les UVB sont responsables des altérations épidermiques (par agression du code génétique de la cellule), tandis que les UVA le sont des lésions dermiques. Ces derniers sont carcinogènes. Cependant, le risque essentiel est celui de la constitution d’un mélanome dont la fréquence est multipliée par 2 si le nombre de séances dépasse le seuil de 10 par an.
- La photothérapie néonatale (traitement de la jaunisse du nouveau-né) : celle-ci expose à une augmentation des « grains de beauté » au cours de l’enfance. Cependant, à ce jour, il n’existe aucune étude qui permette de dire si cette pratique peut être à l’origine plus tard de mélanomes.
Ainsi plusieurs fonctions essentielles de la peau sont endommagées. Il s’agit notamment de :
- La capacité de transformer les acides gras essentiels provenant des huiles végétales courantes en prostaglandines anti-inflammatoires et antiallergiques est réduite. Un état inflammatoire chronique s’installe, s’entretient, se développe et lèse les tissus avoisinants.
- L’activité des cellules immunitaires (cellules de Langerhans au premier plan) est inhibée. En effet, la peau défend l’organisme vis-à-vis de nombreux micro-organismes (bactéries, virus, champignons), d’une grande partie des substances chimiques étrangères (naturelles et artificielles) et de la plupart des radiations. Dans son épaisseur, elle renferme un puissant système immunitaire bâti autour de la présence en grande quantité de cellules issues directement de la moelle osseuse, les cellules de Langerhans (plus de 700 par mm2). Le risque infectieux et dégénératif augmente.
- La production énergétique nécessaire au renouvellement cellulaire est également ralentie, notamment par déficience en coenzyme Q10.
Le vieillissement photo-induit est sensiblement différent du vieillissement naturel par :
- L’apparition de télangiectasies, de rides et de troubles de la pigmentation à type de taches d’hypomélanose en gouttes (tâches blanches), d’éphélides (tâches de rousseur) et de lentigos (taches initialement claires qui foncent avec le temps).
- L’atteinte particulière du visage et du cou : la peau du visage est sèche, marquée par des rides profondes, maculée de taches très pigmentées, les pommettes présentent une dilatation importante de ses pores bouchés parfois par de volumineux comédons et les régions cervicales et rétro-auriculaires sont marquées de télangiectasies et de papules d’un jaune sale.
Enfin, la peau ne peut exercer ses fonctions que si elle est bien entretenue. Elle doit rester propre pour conserver sa souplesse ainsi que ses capacités sécrétoires. Il convient donc d’observer des règles d’hygiène élémentaires mais rigoureuses qui la préserveront également contre les attaques des rides, ridules, pores dilatés et autres signes de la distension de nos tissus. Dans ce but, certaines plantes sont efficaces. Il est également possible de faire appel à des techniques de plus en plus sophistiquées en dermatologie… mais attention les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.
Soleil, cancer et peau
La possibilité de dégénérescence cancéreuse est proportionnelle à la somme des rayonnements reçus au cours de la vie (naturels et artificiels). La situation devient critique lorsque deux types de cellules sont endommagées : d’une part les cellules de Langerhans qui repèrent les substances étrangères ayant franchi la couche cornée, et d’autre part les cellules NK (natural killers) qui ont une action antitumorale et anti-infectieuse. Si ces cellules sont suffisamment détériorées, les cellules superficielles de la peau (kératinocytes) ne sont plus éliminées avec autant d’efficacité lorsqu’elles sont lésées et deviennent capables d’initier un cancer.
Les carcinomes basocellulaires et épidermoïdes (cancers partant des couches profondes de la peau) sont principalement rencontrés chez des personnes qui ont supporté une exposition régulière aux rayons UV, tandis que les mélanomes apparaissent préférentiellement chez des sujets ayant subi une exposition ponctuelle, mais intense, notamment sous forme de coups de soleil lors des quinze premières années de la vie. Les carcinomes basocellulaires et épidermoïdes représentent 90 % des cancers cutanés. Le mélanome est en progression constante, sa fréquence doublant tous les dix ans depuis la fin des années cinquante. Il touche préférentiellement les personnes au phototype clair, présentant plusieurs nævi disséminés, porteuses d’éphélides photo-induits, d’autant plus si elles sont issues de familles déjà touchées par le mélanome cutané ou/et oculaire. Il tient sa dangerosité de sa capacité à évoluer rapidement et surtout à métastaser. À lui seul, il est responsable de 75 % des décès par cancer cutané.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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