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Les techniques de la dermatologie moderne
Il existe de nombreuses techniques pour contrer les effets du vieillissement de notre peau. Il convient de la choisir, tout comme le praticien, avec discernement pour éviter que le symptôme ne devienne une maladie induite par un traitement mal indiqué ou mal pratiqué. Il est fortement recommandé de prendre une complémentation en nutriments antioxydants deux mois avant, pendant et deux mois après ce type de traitement.
Les traitements lumineux
Le laser de relissage. En détruisant les cellules des couches superficielles de la peau, les rayonnements puissants stimulent les fibroblastes, ces cellules susceptibles de régénérer la peau. L’effet produit est celui d’une impression de rajeunissement de plusieurs années. Outre le risque de brûlure, on ne sait pas aujourd’hui quelles sont les conséquences à long terme d’une telle agression.
Le laser de remodelage. Comme précédemment, ils visent à stimuler la régénération cutanée mais ne détruisent pas les cellules superficielles. Si le risque de brûlure est nettement moins élevé, leur efficacité est plus discrète et moins soutenue dans le temps.
Le laser fractionnel. Ce procédé récent, opère à travers un fenêtrage. Les zones traitées alternent avec les zones non traitées. Il faut donc plusieurs séances afin de couvrir toute la peau. Il est destiné au traitement du cou, du décolleté et du dos des mains. Le résultat n’est réellement visible qu’au bout de trois à quatre mois : atténuation des rides profondes, disparition des plus petites comme de certaines taches.
En cas de surdosage, la peau est couverte de petits carrés foncés entourés d’un grillage clair, un aspect « carrés de chocolat » des plus séduisants !
Le laser ablatif. Le plus puissant de tous les lasers, est aujourd’hui rarement utilisé. Pratiqué uniquement sous anesthésie générale, il est réservé au traitement des peaux fortement altérées par la surexposition au soleil.
Les lampes flash (lumière pulsée, Intense Pulse Light), induisent un échauffement qui suffit à libérer des protéines censées réveiller l’activité des fibroblastes. Son usage est réservé au traitement de la couperose, des taches et des poils disgracieux. À la différence du laser, la sonde lumineuse touche la peau avec le risque principal de générer des cicatrices colorées définitives. Ce type de matériel n’étant pas réservé à la profession médicale, il est à craindre que certain(e)s client(e)s de salons d’esthétiques en soient les malheureuses victimes.
Les LED ne chauffent pas, mais leur rayonnement pénètre cependant au cœur des fibroblastes qu’ils inciteraient à fabriquer plus de collagène. En dehors de l’acné, ils sont destinés au traitement des ridules. Leur apparente innocuité a encouragé les fabricants à les mettre en vente libre, au risque de voir apparaître au cours des prochaines années une pathologie jusque-là inconnue en cas d’usage quotidien sur une longue durée.
Les procédés électriques
La diffusion d’un courant électrique – entre la surface à traiter et une autre partie du corps – provoque un échauffement du fait de la mobilisation extrême des électrons situés auprès de l’électrode émettrice. Le processus permet de retendre les tissus et donc de réaliser un lifting du visage, des bras ou du ventre. Le traitement avec un appareil monopolaire ne nécessite qu’une séance (entre 90 et 120 minutes) alors qu’en bipolaire il en faut cinq en moyenne. La rougeur immédiate au niveau des points d’impact diminue rapidement. L’objectivation du résultat demande patience, l’amélioration se dessine après trois mois, mais n’atteint son optimum qu’au bout de six mois, voire un an.
Les injections
Le Botox, une toxine bactérienne issue du Clostridium botulinum, est utilisé en injection dans les muscles qui interviennent dans les rides d’expression. La paralysie de ces muscles entraîne une détente locale qui donne au visage une image rajeunie… pour quelques mois.
Cette technique a été très médiatisée du fait que de nombreuses stars y ont eu recours. Pourtant, c’est loin d’être la panacée. D’une part, elle ne s’adresse qu’aux rides débutantes et nécessite donc d’être renouvelée. D’autre part, alors qu’elle est utilisée depuis vingt ans et de façon de plus en plus intensive, un certain nombre d’effets secondaires est assez régulièrement observé : nausée, mal de tête, allergie, ecchymose… Et, en cas d’injection trop profonde, paralysie d’une paupière ! Dernier inconvénient, c’est un traitement cher : chaque injection coûte aux environs de 300 € !
L’acide polylactique (ou l’acide hyaluronique) est une technique mise en œuvre depuis peu. Son intérêt ? Avec l’avancée en âge, le visage perd de sa rondeur et se creuse. La graisse située sous la peau diminue et s’affaisse. Lorsque ces signes sont pris au début, des injections d’acide polylactique ou d’acide hyaluronique (et plus récemment de dérivés calciques) aplanissent les reliefs. Il est nécessaire de faire trois séances d’injections à deux mois l’une de l’autre. Leur effet n’est réellement appréciable qu’à distance de la deuxième injection, mais est temporaire : 18 mois avec l’acide hyaluronique, 36 avec l’acide polylactique. On manque encore de recul avec les dérivés calciques dont les premiers résultats sont simplement qualifiés de prometteurs !
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