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Les UV, trop vite condamnés

Article paru dans le journal nº 37

Chaque été, lorsque nous exposons notre peau au soleil, nous ne devrions le faire qu’avec un seul objectif : celui de jouir des effets bénéfiques des rayons solaires. D’abord, pour reconstituer le stock de vitamine D, mais aussi parce que l’exposition solaire contribue à redonner le moral et à emmagasiner de l’énergie. Nous devrions aussi éviter les risques liés aux effets néfastes d’une exposition solaire prolongée aux heures les plus chaudes de la journée. Trop d’exposition nuit à la santé.

On parle beaucoup des UV, qui peuvent occasionner des coups de soleil et des brûlures, surtout chez les enfants à la peau plus fine. Ils favorisent aussi le vieillissement de la peau, augmentent le nombre de grains de beauté, les risques de mélanome et de carcinome basocellulaire (petit cancer bénin de la peau). Mais trop d’exposition peut aussi occasionner des insolations, de la déshydratation, un coup de chaleur. Des symptômes qui peuvent être bien plus graves qu’il n’y paraît. Contre cela, les écrans solaires ne peuvent rien. Mais alors, quelle est leur utilité ?

Évitez les crèmes solaires

L’idéal, plutôt que d’utiliser des écrans solaires à tout bout de champ, c’est de ne pas s’exposer aux heures où l’indice UV est au maximum, c’est-à-dire entre 11 heures et 16 heures. D’ailleurs, c’est une hérésie de laisser un enfant en plein soleil à ces heures-là, même avec un écran. Et que dire des filtres UV contenus dans les crèmes solaires ? Soit il s’agit de filtres chimiques, dont certains sont des perturbateurs endocriniens, soit de filtres nocifs pour la flore marine, suspectés d’être une des causes de la destruction des coraux et de la contamination de la chaîne alimentaire par des produits toxiques. Ils devraient être interdits, mais vous en avez partout, car c’est un argument de vente du stick à lèvres, de la crème de jour estivale qu’on se met dès le matin, du lait corporel… Sachez aussi que les eaux de baignade en sont infestées.

Quant aux filtres minéraux, puisque ceux à base d’oxyde de zinc formaient une couche blanche trop désagréable, on n’a rien trouvé de mieux que d’en faire des nanoparticules. Or toute particule de taille inférieure à 100 nm peut se combiner aux protéines, pénétrer l’épiderme et former des radicaux libres délétères. Quand vous voyez inscrit « sans nano » sur les tubes, cela ne signifie pas qu’il n’y en a pas, mais qu’on tolère des particules d’oxyde de zinc ou de titane si elles sont d’une taille supérieure à 100 nano. Est-on certain qu’elles sont dénuées de risques ? Rien n’est moins sûr…

Bronzez naturellement

La vraie solution, c’est le bronzage naturel et progressif, car c’est le rôle de la mélanine – le pigment de la peau qui donne le bronzage – que d’absorber les UV et de les transformer en énergie. Le hâle de bronzage n’est pas seulement une question d’esthétique. Il traduit la bonne santé et la favorise. Plutôt que de se couvrir dès le matin d’écran solaire, il vaut mieux aller progressivement au soleil et stimuler ainsi peu à peu la mélanine, tout en absorbant les vitamines naturelles (non synthétique) A et C qui protègent la mélanine de l’oxydation. Vous aurez non seulement de belles couleurs, mais vous en porterez mieux pour le reste de l’année.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé