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La menace Lyme
Difficile à diagnostiquer du fait de ses symptômes nombreux et parfois discrets, la maladie de Lyme donne toujours du fil à retordre aux médecins. Les traitements conventionnels à base d’antibiotiques ne suffisent pas toujours à éradiquer la bactérie, sans compter leurs effets indésirables parfois sévères. Ce dossier fait le point sur les bons réflexes à adopter pour éviter les tiques et sur les remèdes préventifs en phyto et homéopathie.
Scandale mondial selon le Pr Christian Perronne – éminent spécialiste français en infectiologie et parasitologie –, l’absence de prise en charge correcte de la maladie de Lyme a quelque chose de paradoxal en ce début de millénaire marqué par la domination de la science officielle.
Lyme : un pathologie longtemps en déshérence
Dès le début du XXe siècle, plusieurs médecins européens ont rattaché certains tableaux cliniques à un antécédent de morsure de tique : ainsi furent décrits l’érythème chronique migrant par le Suédois Afzelius et l’Allemand Lipschutz puis la méningo-radiculite faisant suite à l’ECM par les Français Garin et Bujadoux.En 1975, la survenue dans l’agglomération de Lyme (aux États-Unis, dans le Connecticut) de plusieurs cas d’une forme d’arthrite rhumatoïde juvénile a attiré l’attention du corps médical. Comme plus d’un enfant sur quatre se rappelait avoir été préalablement mordu par une tique, l’hypothèse infectieuse a alors été avancée puis confirmée. Ce n’est qu’à partir de 1983 que plusieurs bactéries Borrelia burgdorferi sl ont été identifiées comme des agents responsables de ces manifestations et d’autres encore comme l’acrodermatite atrophiante, certaines formes d’arthrite des grosses articulations, de bradycardie...
Le territoire des tiques s’étend
Plusieurs facteurs rendent l’approche difficile et la prise en charge rarement efficace.
- Depuis quelques décennies, la population des tiques augmente et leur territoire s’étend sans qu’on sache pourquoi. Aussi, la maladie se répand-elle un peu plus chaque année.
- Outre la tique, l’aoûtat et certains insectes seraient également vecteurs de la maladie.
- Le risque infectieux n’est pas réduit au seul trajet à pied en zone d’endémie. D’autres comportements à risque sont peu à peu identifiés, comme la possession d’un écureuil de Corée.
- Excepté l’érythème migrant (EM), qui est très évocateur, les manifestations cliniques sont non seulement extrêmement variables d’un patient à l’autre, mais aussi sans aucune spécificité. Elles peuvent simuler de nombreux tableaux au point de tromper le corps médical des décennies durant.
- Conséquence de cela, nombreux sont les médecins qui répugnent à envisager l’éventualité d’une maladie de Lyme, même lorsqu’ils sont dans le désarroi face à un tableau dont ils ne parviennent pas à établir la cause.
- Les moyens de diagnostic sérologique sont encore à ce jour trop peu spécifiques. Ainsi, une frange importante de la population infectée n’est pas diagnostiquée et ne bénéfice pas du traitement adéquat.
- Les co-infections sont fréquentes, car les tiques et autres vecteurs de la souche microbienne reconnue aujourd’hui comme principale responsable ( Borrelia burgdorferi sl) peuvent être porteurs d’autres agents infectieux et les transmettre à l’être humain. Le tableau est alors plus sévère, et le risque de passage à la chronicité avec émergence de troubles neuropsychiatriques débilitants est nettement aggravé.
- Chacun des cinq sous-types de Borrelia burgdorferi sl capables de générer la maladie de Lyme a une expression clinique particulière.
- Du fait de la répartition très hétérogène sur le territoire national, le risque est grand de ne pas évoquer l’éventualité de la maladie dans les zones encore peu affectées.
- Le traitement par antibiotiques pendant un mois tel qu’il est actuellement préconisé par les autorités de santé induit un sentiment trompeur d’efficacité dans la fraction du corps médical qui est encore insuffisamment informée.
Au vu de ces faits, il est évident que différencier ce qui relève réellement de la maladie de Lyme de ce qui appartient à d’autres affections est un pari fou. Comme il est clair que la médecine officielle est encore loin d’avoir trouvé le traitement efficace.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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