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Gérer naturellement la douleur de l'accouchement

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Article paru dans le journal nº 99

« Tu enfanteras dans la douleur », dit la Bible « … et à l’hôpital ! » ajoute notre monde moderne. Et si ni l’un ni l’autre n’étaient des passages obligés ? De nouvelles voies existent vers un accouchement physiologique où la douleur peut parfois même céder la place… au plaisir ! Tour d’horizon des méthodes – et états d’esprit – qui permettent de mieux profiter de la magie de ce moment de vie.

Article mis à jour le 01/01/2022

La crainte de la douleur préoccupe grandement celles qui se lancent dans l’aventure de l’accouchement physiologique. S’il n’existe pas de recette applicable à toutes, de nombreux professionnels peuvent témoigner de l’efficacité de certaines méthodes mais aussi parfois, de l’importance de ne pas « avoir de méthode », afin de laisser toute sa place à l’instinct et à l’intelligence du corps.

Les trois « portes » de l’accouchement

Maïtie Trélaün décrit les douleurs de l’accouchement comme une pièce en trois actes qui sont chacun une « porte à passer ». La première : le col de l’utérus. L’ocytocine, sécrétée en petites quantités, entraîne les premières contractions, menant elles-mêmes à une sécrétion de cortisol afin de mobiliser la vigilance de la maman. Une fois les bonnes conditions réunies (voir « Créer un cocon favorable à l’ocytocine »), l’ocytocine continue à être sécrétée. Les contractions, suivies de moments de détente, se mettent en place.

Puis vient la deuxième porte : le bassin. La femme lâche de plus en plus prise, entre dans sa bulle et il est primordial de la laisser faire (voir « Mettre le néocortex en « mode avion ») pour que son corps adopte instinctivement les positions qui vont l’aider. Enfin, arrive la troisième porte lorsque le bébé vient appuyer sur le périnée juste avant de sortir. Déclenchant un pic d’adrénaline pour permettre une sortie rapide, cette porte peut induire stress et peur. C’est pourtant à ce moment que la femme doit garder confiance, se positionner et pousser comme elle en ressent le besoin et pour minimiser les douleurs ressenties.


Bébé trop haut ou trop bas : le rôle des mains

Un positionnement trop bas du bébé génère des inconforts en fin de grossesse ; trop haut, il peut retarder la date de l’accouchement. Martine Texier, enseignante de yoga, a remarqué que l’endroit où la future maman pose ses mains quand elle touche son ventre montre si elle est prête à laisser ...

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