Virus courants : les infections associées
Différents types de virus – en interaction avec des infections virales ou bactériennes, du stress, une baisse d'immunité… – peuvent concourir à l’installation de troubles chroniques (l'herpès labial, fatigue...), voire de tumeurs cancéreuses et de maladies graves.
Actuellement, 20 % des tumeurs sont associées à des virus, principalement ceux des hépatites C et B, Epstein-Barr, papillomavirus et Herpes simplex. Mais les nouvelles méthodes d’investigation génomique vont probablement mettre en lumière une implication bien supérieure des virus dans la survenue des cancers, comme c’est le cas de HPV dans le cancer du sein. Les infections bactériennes peuvent tirer tel virus de sa latence, qui en activera peut-être un second. La maladie parodontale est très souvent le résultat d’une infection combinée d’origine bactérienne (Prevotella intermedia, Actinomyces naeslundii, Porphyromonas gingivalis) et virale (surtout EBV, et dans une moindre mesure CMV et HPV).
Les herpèsvirus HSV-1 et HSV-2
Les HSV-1 (labial et buccal) et HSV-2 (plutôt génital) concernent les deux tiers de l’humanité et sont très contagieux. Ils se manifestent par poussées entre lesquelles le virus reste latent, caché dans le ganglion sensitif du nerf rattaché à la zone cutanée où il s’est exprimé. Il est réactivé par un coup de fatigue ou de stress, d’autres infections virales, des troubles digestifs. Malgré des conséquences plutôt bénignes, l’herpès est un agent immunosuppresseur modéré car il diminue l’activité des lymphocytes tueurs. L’augmentation de sa charge virale favoriserait aussi la maladie d’Alzheimer, l’obésité, la constipation et la maladie parodontale.
Le virus d’Epstein-Barr
Connu comme agent de la mononucléose infectieuse (« maladie du baiser ») le virus d’Epstein-Barr (EBV) concerne près de 90 % de la population mondiale. Asymptomatique chez l’enfant, la primo-infection se traduit aux âges ultérieurs par une fièvre sur 10 à 15 jours, accompagnée parfois d’une angine ou d’une pharyngite, mais aussi d’inflammations ganglionnaires, d’une augmentation du volume de la rate et/ou du foie, de maux de tête et d’une intense fatigue physique, voire de complications neurologiques. Ces manifestations disparaissent en 2 à 3 semaines, mais récupérer peut s’avérer très long. L’EBV est associé à des évolutions plus graves : cancers (estomac, pharynx, thyroïde, rein, testicule, utérus, seul ou en association avec Helicobacter pylori ou le papillomavirus humain), sclérose en plaques, arthrite rhumatoïde, lupus, lymphomes, thyroïdite de Hashimoto, Crohn et autres rectocoliques hémorragiques, schizophrénie… Mais, dans de tels cas, qui pense à aller regarder du côté d’Epstein-Barr ?
La varicelle
La varicelle, maladie infantile bénigne, n’entraîne en général aucune complication. Mais le virus demeure latent dans les ganglions sensitifs et peut, vers l’âge de 50 ans, susciter des poussées de zona, favorisées par des épisodes de stress importants.
Le cytomégalovirus
L’herpèsvirus CMV est sexuellement transmissible et demeure lui aussi asymptomatique chez ...

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