Accueil Traitement Le stress. Etouffez-le dans l'oeuf !
Le stress. Etouffez-le dans l'oeuf !
Près d’un quart des Français se sentent « stressés tous les jours ou presque » mais ne savent pas comment évacuer cette tension. Il faut pourtant agir vite avant qu’il ne devienne chronique car il fait le lit d’une infinité de pathologies. Bien avant de recourir aux médicaments, de très nombreuses solutions thérapeutiques naturelles s’offrent à vous pour lui régler son compte.
Personne n’est épargné par le stress car il touche aussi bien les tout-petits que les anciens. Si un stress passager est normal et sans conséquence pour la santé, il n’en est pas de même pour un stress prolongé, voire chronique, qui va perturber le fonctionnement de nombreux organes du corps.
Les dérèglements dus au stress
Le stress agit principalement :
- sur le cerveau, en premier lieu, qu’il met en sur-régime. Il induit ainsi des maux de tête, des troubles de la mémoire et des difficultés de concentration. Puis, à un niveau supérieur, la fatigue, le désintérêt et la déprime…
- sur les glandes surrénales, où il génère une production importante d’hormones de stress : adrénaline et cortisone, qui provoquent à leur tour des dérèglements hormonaux.
- sur le cœur, où apparaissent des palpitations, des troubles du rythme cardiaque, une hypertension artérielle, voire une angine de poitrine (angor).
- sur les intestins, qui souffriront de spasmes, d’irritations des muqueuses, d’altération de la flore intestinale, de troubles du transit, de ballonnements puis de dysbiose (hyperperméabilité intestinale).
- sur les poumons, induisant des sensations d’oppression, des gênes respiratoires, des suffocations…
- sur les muscles, qui demeureront contractés, voire spasmés, et douloureux.
Mais si le stress persiste longtemps, il provoquera des problèmes de plus en plus gênant comme insomnie, fatigue chronique, migraines, crampes et raideurs musculaires, problèmes de poids (en plus ou en moins), colite spasmodique, burn-out, dépression pouvant être grave, ce qui se terminera souvent par un infarctus du myocarde, une attaque cérébrale, voire un suicide. Mais, le stress est aussi largement suspecté de favoriser des maladies diverses et graves comme les cancers, la maladie d’Alzheimer, les maladies neurodégénératives, les allergies et l’asthme, le psoriasis… Tout cela montre bien l’importance de prendre en compte le stress et de le traiter dès que les premiers symptômes apparaissent.
Un cercle vicieux
D’un point de vue biologique, le stress commence par faire monter le taux de calcium dans le sang (calcémie) suite à l’action des hormones de stress : adrénaline et cortisol. Le calcium pénètre alors dans les cellules en expulsant le magnésium qui s’y trouvait. Cela entraîne une hyperexcitabilité musculaire (contracture, tension musculaire, crampe), ainsi qu’une montée du taux de magnésium circulant dans le sang. À la vue de cette élévation importante, les reins vont se mettre à l’éliminer, ce qui entraîne une baisse importante de toutes les réserves en magnésium de l’organisme.
Cette chute du magnésium est responsable d’une aggravation de l’état de stress, qui fait monter le taux de calcium circulant qui pénétrera dans les cellules en expulsant le magnésium… Cela crée ce que l’on appelle le « cercle vicieux du stress ».
Cette chute de magnésium a de nombreuses conséquences importantes sur la santé : diminution de la fabrication de l’énergie (ATP) par les cellules de l’organisme (donc fatigabilité), déséquilibre hormonal, troubles de la conduction nerveuse, amoindrissement de la flore intestinale, troubles de l’absorption intestinale, ralentissement de la cicatrisation, chute de l’immunité… pour ne parler que des conséquences les plus évidentes.
Les médicaments ? Pas tout de suite
Les traitements conventionnels de type sédatifs, anxiolytiques, somnifères, antidépresseurs ne seront réservés qu’aux cas sérieux ou pour des situations ponctuelles (rendez-vous, surmenage, échéances à respecter, examen…). Sinon, il sera préférable de privilégier les traitements naturels.
Les traitements naturels
Le traitement du stress passe d’abord par l’élimination de l’agent stressant. Si cela semble une évidence, c’est malheureusement souvent occulté. Pour cela, il faut trouver des solutions au conflit en cours grâce à la discussion (le fait d’en parler est un élément très important), la négociation, la compréhension, l’acceptation, la prise de décision, voire aussi la compassion et le pardon…
Un changement de mode de vie
Le changement de mode de vie est souvent indispensable lors d’une période de stress prolongée. Il faut tenir la distance. Aussi, sera-t-il préférable de suivre une vie régulière avec des temps de repos et de distraction afin de donner du temps au corps et à l’esprit pour récupérer. Une activité physique en plein air est souhaitable par exemple une heure, deux ou trois fois par semaine. La respiration et l’oxygénation sont également très importantes. Elles sont souvent déficitaires lors des états de stress. De grandes inspirations suivies de grandes expirations, avec un temps de pause entre les deux, permettent de faire baisser l’acide lactique dans l’organisme ce qui favorise une baisse du stress… l’effet est souvent immédiat.
L’alimentation
Une nourriture de type méditerranéen, riche en fruits, en légumes et en crudités, est toujours conseillée pour lutter contre le stress grâce à leurs apports en vitamines, minéraux et antioxydants. Ces aliments luttent contre l’acidose induite par le stress. Les poissons gras de haute mer (moins pollués), riches en acides gras oméga-3 ont une action antistress reconnue. Ils sont à privilégier avec les légumineuses (lentilles, petits pois, haricots blancs…) grosses fournisseuses en énergie et sans effet sédatif. Il faudra en revanche impérativement limiter la consommation des sucreries, du café et de l’alcool. Enfin, le tryptophane est un acide aminé indispensable à la fabrication de la sérotonine, un neurotransmetteur souvent déficitaire dans les états dépressifs. On le trouve dans le lait biologique, les yaourts, le poulet, les noix et les arachides.
La phyto-aromathérapie
Les plantes sont nombreuses et très efficaces contre la nervosité, l’angoisse et l’insomnie : la valériane surtout, mais aussi le mélilot, l’aubépine, la mélisse, la passiflore, la camomille, l’angélique…
Il est aussi possible de recourir à des préparations vendues en pharmacie comme le Vagostabyl ou la Spasmine (6 comprimés par jour à répartir dans la journée selon les besoins).
Le millepertuis : c’est une plante essentielle à prendre lors des états de déprime. Il a été démontré qu’elle avait une action aussi efficace que les antidépresseurs. Cependant, elle peut rendre moins efficace certains médicaments (anticoagulant, anticonvulsivant, contraceptif oral, digoxine, théophylline…).
Les huiles essentielles sont souvent négligées. Elles ont pourtant très intéressantes contre le stress. La Lavendula angustifolia, la Litsea citrata, l’Apium graveolens, le Chamaemelum nobile et le Citrus aurantium peuvent être pris à l’unité (au choix) à raison de 2 gouttes de chaque par jour, ou en préparation magistrale à raison de 3 à 4 gouttes deux ou trois fois par jour.
Les compléments alimentaires
Le magnésium est toujours déficitaire lors d’un stress. Il semble mieux absorbé et sans irritation pour l’intestin lorsqu’il est consommé sous forme de glycérophosphate de magnésium.
Les nutriments associés. Il est bien d’associer au magnésium de la vitamine B6 et de la taurine (un acide aminé). Mais aussi toutes les vitamines B (levure de bière), les acides gras oméga-3, le zinc, la méthionine (SAMe), la tyrosine et, d’une manière générale, les antioxydants (le stress nerveux favorise le stress oxydatif). Tous ces nutriments peuvent être pris alternativement en complément du magnésium.
Le coenzyme Q10 permettra de « tenir » grâce à son apport énergétique et le 5-HTP ou la plante griffonia (qui contient du 5-HTP) aidera à remonter les taux de sérotonine (hormone de la sérénité) et de mélatonine (hormone du sommeil).
Les Poconéols, des complexes de plantes amazoniennes, ne seront bientôt plus en vente nulle part. Si vous avez la chance d’en trouver encore en pharmacie qui en ont encore un stock, essayez de vous procurer les formules qui ont pour n°2, 69 et 73. Celle-ci est très intéressante dans les états de stress : 15 gouttes de chaque flacon par jour pendant trois semaines.
Les oligoéléments sont aussi un atout supplémentaire. Notamment le lithium pour les états anxieux (1 ampoule, deux fois par jour, sauf femme enceinte).
L’homéopathie
Parmi les remèdes les plus souvent efficaces, nous retrouvons (posologie : 3 granules une à cinq fois par jour, selon les besoins) :
Ignatia 9 CH (surtout) pour les suites de choc émotionnel et pour les personnes qui ressassent leur problème en silence, qui soupirent souvent et/ou qui ressentent une boule à l’estomac ou à la gorge.
Gelsemium 9 CH est plutôt le remède du trac et du stress d’anticipation… de la peur de ce qui va (ou pourrait) arriver.
Staphysagria 9 CH est indiqué pour maîtriser sa colère à la suite d’une humiliation.
Les thérapies comportementales
L’Emotional Freedom Technique (EFT) est d’une très grande efficacité contre le stress et pour surmonter les chocs émotionnels. Il est facile d’apprendre la technique sur le site www.eveiletsante.fr et réaliser seul ses propres séances.
La psychothérapie ou la PNL sont des thérapies brèves classiques qui permettent d’identifier la cause profonde du conflit et surtout de trouver les ressources nécessaires pour le digérer.
La thérapie psychocomportementale consiste à supprimer les empreintes sensorielles inscrites au plus profond de l’inconscient à la suite d’événements traumatisants survenus au cours de la vie. Ces empreintes se réactivent lorsqu’une situation récurrente se présente, relançant toujours le même programme déstructurant. Leur élimination apporte une libération et un énorme sentiment de liberté retrouvée.
Enfin, la relaxation, la sophrologie (avec le training autogène et le biofeedback), le yoga, le taï-chi, le qi gong, la méditation… ont largement démontré leur efficacité dans ce genre d’indication. Ces différentes techniques permettent de prendre conscience de ce qui se passe dans son corps, de ses tensions, de ses souffrances. Elles apportent le vide et le calme nécessaires pour chasser le stress, se sentir de nouveau bien dans sa peau et retrouver sa sérénité.
Mais rappelons-nous qu’un état de stress indique qu’il est nécessaire de faire le point sur sa vie, sur ses buts, sur ses aspirations afin de vérifier si l’on est toujours bien en adéquation avec sa propre route. Car généralement le stress provient d’une distorsion, d’un écart sur notre chemin de vie. Il semble être là pour nous dire qu’il faut que cela cesse et qu’il est temps d’y remédier. Car il faut toujours se rappeler que lorsque l’on est bien dans ce que l’on fait, le stress disparaît même en cas de travail intense.
Les trois phases du stress
- La phase d’alarme
Elle survient lorsque la personne est sous le choc d’une émotion intense. Elle a du mal à faire face à l’événement et à mobiliser toute son énergie pour réagir. Les glandes surrénales se mettent à produire de grandes quantités d’adrénaline. Le cœur et la respiration s’accélèrent et les muscles se contractent. La personne fait face…
- La phase de résistance
Cette phase survient lorsque l’agent stressant persiste dans le temps. Il faut tenir bon et résister. Les glandes surrénales stimulent la synthèse d’une autre hormone : le cortisol. Mais les réserves en énergie du corps baissent au point que ses capacités de récupération sont amoindries. La personne résiste au prix d’une tension intense, qui s’accompagne d’une forte anxiété et souvent d’une tendance à la somatisation.
- La phase d’épuisement
C’est la dernière étape. L’agent stressant perdure dans le temps. Les solutions tardent à venir et l’état d’anxiété se maintient. Les réserves du corps sont maintenant épuisées. Un burn-out, une déprime, voire une dépression, commencent à apparaître. La personne ne trouve plus d’intérêt dans ses activités habituelles. Elle est épuisée. Des maladies apparaissent alors, d’abord fonctionnelles comme une colite ou des palpitations, puis organiques comme un ulcère d’estomac, un eczéma, une infection… À ce stade, les capacités d’adaptation de la personne sont dépassées.
Restons simples
Bien souvent, la simple réflexion
de savoir pourquoi on stresse, de quoi on a peur, qu’est-ce qui est si important pour que nous nous mettions dans un état pareil… suffit à relativiser le problème et faire baisser le niveau d’angoisse.
Il faut aussi apprendre à organiser son travail : qu’est-ce que je dois faire impérativement aujourd’hui ? Qu’est-ce qui peut être reporté à demain ? Puis-je avoir de l’aide pour réaliser tout cela ? Il est souvent nécessaire de prendre des temps de réflexion dans le calme afin d’établir le planning de la journée avant de commencer… à développer un esprit positif.
La pensée positive permet de se fixer des objectifs et surtout de se centrer sur ses « je veux ». Elle passe par sa répétition, des messages à son corps… Ceux-ci s’imprégneront peu à peu dans les pensées et dans toutes les fibres du corps, pour devenir une évidence, puis une réalité.
Les autres techniques
- L’EMDR aide à digérer des conflits ou des chocs émotionnels plus ou moins anciens.
- L’art-thérapie apprend à s’exprimer au travers du dessin, de la peinture, de la musique, de la danse…
- La chromatothérapie : la couleur verte est souvent très performante. Mais d’autres couleurs seront indiquées selon les situations et les personnes.
- La musicothérapie : selon celle choisie, elle sera stimulante ou détendante.
- Lho’oponopono nous enseigne que nous sommes les créateurs de tout ce que nous vivons. Nous sommes donc à l’origine de la situation stressante. Et par le même principe, nous pouvons tout aussi bien la faire cesser en envoyant de l’amour et de la compréhension dans notre environnement et non plus de la peur et du ressentiment.
- Les massages avec des huiles antistress.
- Le sauna, le hammam…
- La distraction, les loisirs et le rire.
Les six solutions des fleurs de Bach
- Rescue, le remède des urgences, pour soulager un état de stress ou une émotion (2 gouttes sous la langue à renouveler toutes les 10 minutes autant que besoin).
- Star de Bethléem, surtout pour les états émotionnels intenses.
- Mimulus, pour les personnes timides et porteuses de peurs nombreuses.
- Olive, pour recharger les batteries à plat des personnes épuisées.
- Impatiens, pour limiter le surmenage, l’impatience et l’irritabilité.
- Hornbeam, pour retrouver l’entrain et la motivation.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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