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Bien gérer ses besoins
Le stress qu’engendre au quotidien la non-satisfaction de nos besoins et désirs est source de frustration et de repli sur soi, voire de déprime. Pour sortir de cette spirale, demandons-nous quelles choses nous sont vraiment nécessaires, et réapprenons à nous traiter nous-mêmes avec bienveillance pour cultiver les pensées positives.
La partie la plus archaïque de notre cerveau, notre cerveau reptilien, assume un rôle fondamental : réguler la satisfaction de nos besoins essentiels (dormir, manger, boire, se reproduire) et assurer aussi nos besoins d’intégrité, de sécurité, d’identité face à toutes formes de menaces. Si nos besoins ne sont pas satisfaits, notre humeur change de façon radicale : l’état de motivation cède la place à un stress qui indique un besoin insatisfait à travers des manifestations émotives telles qu’agitation, larmes ou cris.
Ces réactions sont des signaux d’alarme : elles nous demandent de satisfaire d’urgence nos besoins. Quand le besoin est satisfait, on parle de « stress positif ». Quand, malgré la pression émotionnelle, le besoin demeure insatisfait, le stress est alors négatif. Insécurisés, renfermés sur nous-mêmes, nous ne trouvons plus d’autre solution que de sombrer (suivant l’intensité du stress) dans l’angoisse, dans la violence vis-à-vis d’autrui ou de nous-mêmes (somatisation). Les douleurs psychosomatiques sont autant de messages que notre cerveau continue de nous envoyer, jusqu’à ce que nous agissions dans le sens de nos besoins.
À la lumière de cette courte présentation de l’expression de nos besoins, nous dégageons les trois idées suivantes pour assurer notre bien-être :
- De façon inconsciente, nous vivons le monde et les relations à autrui à travers le filtre de nos besoins et le prisme de leur satisfaction. Il est donc fondamental d’être vigilant et bienveillant vis-à-vis d’eux, et de comprendre les raisons de notre manque de vigilance pour le pallier.
- L’insatisfaction d’un besoin entraîne l’installation immédiate du stress et l’activation d’un système de défense, à travers une réaction de fuite, de lutte ou de repli sur soi. Reconnaître et satisfaire nos besoins est la meilleure garantie contre le recours à ces mécanismes de défense.
- Notre responsabilité vis-à-vis de nous-mêmes est immense : à nous de nous réapproprier ce qui nous appartient, en prenant conscience de nos besoins et de nos manques, en accueillant et décryptant nos émotions. Libérés de la culpabilité et de l’incompréhension, nous pouvons accéder à notre potentiel et le libérer en une source de connaissance et de bonheur. Nous devenons ainsi notre propre personne-ressources et développons l’attitude éminemment utile, trop rarement adoptée, de la « bienveillance envers soi ».
Dynamique de valorisation
- Un message bienveillant. Le premier critère d’un discours intérieur qui favorise l’estime de soi et un état d’esprit plus positif, c’est de se parler à soi-même avec bienveillance. Se parler comme on voudrait qu’on nous parle.
- Un message formulé au présent. « Je vais trouver du travail » est un pari sur un avenir incertain par nature. Votre cerveau n’est pas dupe, il ne croira pas une seconde à votre message. Il préférera un message qui porte sur le présent, donc observable et vérifiable : « J’agis chaque jour pour retrouver un emploi. »
- Un message auquel vous croyez. Il est essentiel d’être en accord avec le message. Il est donc important de chercher un message que vous considérez comme suffisamment objectif pour que vous et votre cerveau soyez en accord avec lui.
- Un message crédible qui correspond à la réalité. « Je travaille chaque jour à retrouver un emploi » peut être un discours intérieur utile. Mais si cela fait trois semaines que vous n’avez pas consulté les petites annonces, votre cerveau va se contenter de vous renvoyer la culpabilité liée au mensonge, assaisonnée d’un peu de procrastination. Trouvez donc un message qui corresponde à la situation.
- Un message formulé à l’affirmative. Nous nous faisons des représentations mentales. Si vous pensez : « Je ne suis pas nul » ou « je cesse d’être nul », votre cerveau se fait une représentation de ce qu’il considère comme le comportement d’un nul et va s’attacher à ce que la réalité y corresponde. Formulez un message qui représente ce que vous voulez à la place.
- Un message personnel. Formulez vos messages à votre manière, choisissez des mots qui ont du sens pour vous.
Que faire de nos besoins ?
- Les identifier : de quoi avons-nous réellement besoin ?
- Les transformer en désirs : de quoi avons-nous réellement envie ?
- Les transformer en décisions : que décidons-nous pour les satisfaire ?
- Les transformer en actions : que faisons-nous pour les satisfaire ? Quand ? Comment ?
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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