Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous

Le rôle précieux de l’environnement

Article paru dans le journal nº 102 Acheter ce numéro
  • Familles, amis, environnement : essentiels à la guérisonFamilles, amis, environnement : essentiels à la guérison

Un non-voyant qui lit à nouveau l’heure sur sa montre, un tétraplégique qui se remet à marcher… Les guérisons extraordinaires fascinent et questionnent les fondements de la maladie et du lien entre corps et esprit. Porteuses d’espoir, elles chamboulent nos croyances sur le possible et l’impossible en matière de santé et nous invitent à réconcilier la médecine moderne avec l’esprit et l’inexpliqué.

Beaucoup de rescapés d’un diagnostic fataliste témoignent de l’importance de leur environnement (famille, amis, médecins) sur leur moral, donc leur guérison. Aurions-nous donc tous un rôle à jouer ? C’est en tout cas ce que nous enseignent de nombreuses études scientifiques et témoignages de patients.

Immunité, environnement et mental : trois facteurs clefs

Les études relèvent trois facteurs clefs, l’environnement, l’immunité et le mental, reliant ces guérisons spontanées. Par exemple, nombre d’entre elles sont associées à des modifications immunitaires du patient qui présente généralement un taux d’anticorps et de lymphocytes natural killer (NK) plus élevé. Or, le mental impacte notre immunité, comme nous le montre par exemple la méditation de pleine conscience qui permet, par la relaxation de l’esprit, d’agir sur le corps et de booster notre immunité. L’effet placebo est une parfaite illustration de ce lien. Comme l’explique Antoine Sénanque : " Quand un patient asthmatique voit ses bronches se dilater alors qu’on lui a administré un inhalateur qui ne contient rien, cet effet commence dans son esprit et se prolonge dans son corps. Le placebo stimule l’espoir, la croyance et l’esprit font le reste. " Ainsi, selon le neurologue, le " premier rôle des soignants " est de s’initier eux-mêmes à la reconnaissance de ce " monde spirituel ", à l’effet bénéfique d’une parole, d’un geste mais aussi à l’exploration des guérisons inexpliquées qui alors peuvent avoir des conséquences pratiques afin de " mieux parler aux patients " (comme ce fut le cas pour Claude Pinault, lire le témoignage ci-dessous).

À côté de cela, l’environnement joue également un rôle essentiel. Par exemple, nous savons aujourd’hui que les cancers héréditaires sont bien moins nombreux que nous le pensions auparavant (5 à 10 % selon les dernières études), ce qui signifie que 90 à 95 % d’entre eux sont en réalité liés aux facteurs extérieurs et environnementaux auxquels nous sommes exposés, comme notre lieu de vie, notre alimentation ou la pollution.


Alors que j’étais tétraplégique, un médecin m’a donné une graine d’espoir

Claude Pinault est un entrepreneur dynamique et sportif. À cinquante ans, sa vie bascule suite à une piqûre de méduse qui lui déclenche une violente otite. En quarante-huit heures, il se retrouve tétraplégique. Les médecins lui annoncent qu’il ne remarchera plus. Leur diagnostic : une forme particulièrement grave du syndrome de Guillain-Barré. Son système immunitaire, dérégulé, " auto-attaque " ses propres nerfs. Un médecin lui explique alors : " La médecine, ça n’est que des statistiques. J’ai vu des cas inexplicables. Montrez-nous ce dont vous êtes capable. " Alité à l’hôpital, il demande aux médecins de ne pas " tout lui dire " afin de conserver l’espoir d’une rémission. Durant quatorze mois, il pratique des visualisations et imagine ses membres à nouveau fonctionner. Aujourd’hui, Claude marche à nouveau, avec une canne, et sensibilise le personnel médical à l’importance de leur comportement auprès des patients.

Dans Le syndrome du bocal, de Claude Pinault, éd. Buchet-Chastel.

Trois points communs aux patients guéris

Des études menées sur des patients guéris relèvent trois points communs chez ces derniers. Premièrement, le refus du pronostic. Ces patients n’acceptent pas la fatalité et ont une position combattante face à la maladie. Deuxièmement, ils acceptent l’aide des autres, de leurs proches, d’un psychologue ou d’une association. Troisièmement, ils parviennent à changer des habitudes clefs très ancrées. Par exemple, cesser d’entretenir son anxiété en se renfermant à la moindre contrariété ou changer de mode de vie radicalement du jour au lendemain (lire témoignage ci-dessous).


Guérir de trente ans de psoriasis par l’alimentation

Jim, un plombier américain quinquagénaire, souffrait depuis plus de trente ans de poussées de psoriasis qui, lui recouvrant les jambes et le cuir chevelu, l’obligeaient régulièrement à annuler des sorties entre amis et autres évènements importants. La douleur et l’irritation augmentaient au fil des ans, puis Jim est tombé sur le livre Guérir du psoriasis, l’alternative naturelle, du docteur Pagano (éd. Macro). En consultation, ce dernier lui a recommandé des changements alimentaires visant à éviter l’accumulation de toxines dans les intestins. Après trois mois, le psoriasis a commencé à diminuer, après un an, il était à peine apparent, après deux ans, il avait disparu. Il peut désormais porter à nouveau des bermudas, partir en vacances et a jeté tous ses médicaments.

Dans La guérison extraordinaire, Art Brownstein, éd.Ada.

Lire aussi Nadia Volf : "Les miracles d’aujourd’hui sont l’avenir de la science"

Lire aussi Le jeûne intermittent :
une piste pour guérir
le diabète de type 2

Sources :

"Metabolomics and the Multi-Omics View of Cancer", Metabolites, février 2022.

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

Pour consulter le site sans publicités inscrivez-vous