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Calculs rénaux : bien se complémenter ou boire du citron

Article paru dans le journal nº 35

S'il ne fallait retenir qu'un seul complément alimentaire à prendre pour éviter les calculs récidivants, il faudrait choisir le magnésium. Toute la stratégie consiste à éliminer les oxalates de calcium. Le postassium peut aussi faire l'affaire et la vitamine B6 chez les femmes.

Nous avons vu le rôle primordial que joue l’excès de calcium dans l’apparition de calculs rénaux qui ont pour origine, dans la plupart des cas, les cristaux d’oxalate de calcium. Donc il faudra modérer la consommation des aliments qui contiennent du calcium sans pour autant la stopper (en manger au moins deux fois par semaine).

Le magnésium première chose

Il se trouve que ces oxalates sont solubles sous l’action du magnésium. Par ailleurs, le magnésium réduit l’absorption intestinale des oxalates. Ainsi, une complémentation en magnésium réduit de manière significative le taux de récidive. Il en va de même pour le potassium, qui limite l’excrétion du calcium par l’organisme et empêche la formation des calculs, ainsi que pour la vitamine B6, du moins chez les femmes qui sont sujettes aux lithiases oxalocalciques.

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Comme l’alimentation occidentale actuelle n’est pas capable de satisfaire les apports quotidiens recommandés en magnésium, et comme le stress augmente la consommation de ce même minéral par l’organisme, il convient de se complémenter régulièrement en prenant un sel liposoluble (capable d’être retenu) comme par exemple le malate de magnésium accompagné de ses deux fixateurs (vitamine B6 et taurine). Par exemple, prendre D-Stress (en comprimés), 2 gélules deux fois par jour pendant au moins trois mois, voire en continu si le sujet est en présence d’un climat stressant permanent.

Des études sur les probiotiques

Certains probiotiques sont actuellement expérimentés dans la prévention de la récidive des lithiases oxalocalciques. En effet, certaines souches (lactobacilles et bifidobactéries) possèdent des enzymes capables de digérer les oxalates alimentaires avant qu’ils ne soient absorbés par la muqueuse intestinale. Les résultats des premières études sont malheureusement contradictoires. Une des raisons de cet état de fait pourrait être la non-prise en compte de l’état de santé de la muqueuse intestinale : si celle-ci est inflammatoire et hyperperméable, la prise de probiotiques n’a qu’une activité faible, voire nulle. D’un point de vue pratique, quand existe un terrain intestinal inflammatoire, il semble des plus utiles d’associer aux ...

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