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Le soutien des plantes à la ménopause

Article paru dans le journal nº 65

Pour contrer les effets de la ménopause des solutions végétales, notamment alimentaires, existent. Bien entendu, les plantes ont aussi leur mot à dire. À chaque symptôme (voire plusieurs) la ou les siennes.


Actualisé 04/02/19


La Cimicifuga racemosa, ou actée à grappes noires, sera efficace en tisane de racines séchées ou en teinture mère. Les études donnent 80 % de bons résultats en deux mois sur les règles douloureuses, la déprime et les bouffées de chaleur. Même pourcentage de réussite pour les cures de trèfle rouge (Trifolium pratense) riche en isoflavones et en coumestanes, avec 80 % des femmes qui ont vu leurs symptômes s’améliorer : bouffées de chaleur, nervosité, troubles du sommeil, tendance dépressive et sécheresse des muqueuses. De plus, la plante possède un effet protecteur contre l’ostéoporose, autre conséquence possible d’une ménopause.

Des infusions associant le mélilot, la mélisse, le cassis et le trèfle rouge contentent de nombreuses femmes, surtout lorsqu’on les alterne avec d’autres tisanes circulatoires telles que celles de ginkgo, de vigne rouge, d’hamamélis de Virginie, de marronnier d’Inde, de fragon épineux (ou petit houx), de bourgeon de framboisier ou d’airelle rouge en macérat mère (10 gouttes le matin).

Des apports pondéraux de zinc, bénéfiques sur les phanères, et de vitamine E naturelle, qui agit sur les sphères génitale et neuromusculaire, seront aussi utiles (800 mg/jour le premier mois, puis en demi-dose), ainsi que l’huile d’onagre, surtout si un syndrome prémenstruel est encore très présent : 3 capsules de 500 mg matin et soir.

Deux huiles essentielles sont efficaces grâce à leurs vertus antispasmodiques : l’estragon (Artemisia dracunculus) et le basilic tropical (Ocimum basilicum). On les conseillera en onctions douces du plexus solaire et de l’abdomen, à raison de 3 gouttes diluées dans une noisette de crème neutre ou une demi-cuillère à café d’huile au millepertuis ou à la camomille, par exemple.

Sous contrôle d’un professionnel de santé, les plantes dites hormone-like (se comportant sur le mode des hormones) peuvent aussi être proposées en cures, soit chez la jeune femme en insuffisance hormonale, soit, plus couramment, chez la femme en préménopause ou ménopausée. Toujours sous contrôle d’un professionnel de santé qualifié, quelques plantes dites oestrogène-like sont recommandées : sauge sclarée, cyprès, fenouil, carvi, cumin, persil, réglisse, actée, lin, luzerne, trèfle rouge, souci, houblon… Quant aux progestérone-like, privilégiez l’achilée millefeuille, l’alchémille, la verveine, la mélisse, la marjolaine, le romarin, le serpolet, le gattilier ou la salsepareille.

Des minéraux qualitatifs

Sur le plan minéral, on veillera à ce que les apports soient quantitatifs mais surtout qualitatifs, notamment en ce qui concerne : le zinc, partenaire antioxydant indispensable au pancréas, à l’hypophyse, à la prostate et à toutes les régulations hormonales, à l’immunité, à la peau, aux phanères ; le magnésium, lié à des centaines de régulations biologiques, dont les fonctions nerveuses et musculaires, psychologiques et cérébrales (avec les vitamines du groupe B et les acides gras EPA/DHA), hépatiques… ; le calcium, classique ami des os mais aussi du sommeil ; le soufre, indispensable aux tissus pulmonaires et ORL, au foie, à la peau, mais moins connu pour ses fonctions de reconstruction ostéoarticulaires et son rôle antioxydant ; le sélénium, l’un des grands anti-âge et ami des vaisseaux ; le phosphore, en bon équilibre avec le calcium, le potassium, le cuivre, le bore… Ces minéraux seront utiles à l’ossification mais aussi aux fonctions neuropsychologiques. N’oubliez pas le silicium, incontournable anti-inflammatoire et reconstructeur des tissus conjonctifs.

Précautions d’utilisation

Jamais d’utilisation d’huiles essentielles de sauge officinale ou de cyprès, et encore moins d’armoise, en cas de cancer féminin, mastodynie, mastose, fibrome utérin, endométriose ou syndrome prémenstruel.

L’armoise est réputée abortive, même en tisane ou en extrait alcoolique.

Le houblon est également connu comme sédatif et anaphrodisiaque (modère les ardeurs masculines).

Les quantités de phytoestrogènes sont très différentes selon les plantes (doses plus modérées pour le souci ou la luzerne, par exemple)

De même pour les plantes progestérone-like où verveine et mélisse sont assurément bien moins puissantes que le soja, les sauges ou l’alchémille.



 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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