L’exposition à certains perfluorés pourrait avancer la ménopause de deux ans

Une étude américaine d’observation réalisée sur 1 120 femmes publiée dans l’Endocrine Society’s Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism révèle que les femmes présentant les plus forts taux de PFAS dans le sang ont une ménopause avancée en moyenne de deux ans par rapport à celles aux taux les plus faibles.

L’auteur principal de l’étude alerte : « Les PFAS sont partout. Une fois qu'ils entrent dans le corps, ils ne se décomposent pas et s'accumulent avec le temps. En raison de leur persistance chez l'homme et de leurs effets potentiellement néfastes sur la fonction ovarienne, il est important de sensibiliser à cette question et de réduire l'exposition à ces substances chimiques. »

Limitez votre exposition aux perfluorés :

Si vous souhaitez limiter votre exposition à ces produits, sachez que l’on en retrouve principalement dans :

• les revêtements des poêles antiadhésives (Teflon PTFE et PFA)
• certains cosmétiques (dénominations INCI C9-15 fluoroalcohol phosphate, PEG-10 dimethicone, perfluorononyl dimethicone ou encore perfluorooctyl triethoxysilane
• traitements antitaches et imperméabilisants utilisés en textile et habillement (vêtements, tapis, cuir, chaussures, etc.)
• emballages alimentaires en papier et carton prévus présentant un enduit résistant aux matières grasses
• cires à parquets
• vernis et peintures
• certains pesticides, insecticides ou médicaments

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Source :

1. Ding et al., « Associations of Perfluoroalkyl Substances with Incident Natural Menopause: The Study of Women’s Health Across the Nation», The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 9, September 2020, pages e3169–e3182.