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Bilan hormonal de la ménopause : quels tests réaliser pour quelle fiabilité ?

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Règles irrégulières, bouffées de chaleur, troubles du sommeil… Vous ressentez des premiers symptômes que vous pensez liés à la ménopause ? Voici tout ce que vous devez savoir sur les bilans hormonaux et tests sanguins et urinaires à réaliser pour savoir si c’est le cas, ou non.

Le diagnostic de la ménopause repose en général sur une absence de menstruations depuis un an chez une femme d'environ cinquante ans. Habituellement, il n’y a donc pas d’examens complémentaires à faire.

Toutefois, après 40 ans — et même parfois avant — certaines femmes se plaignent de cycles irréguliers ou de la disparition de leurs règles. Une fois le diagnostic de grossesse éliminé, se pose la question de savoir si cette période d’aménorrhée (absence de règle) est due à un simple dérèglement hormonal transitoire ou bien si c’est un début de ménopause. Une prise de sang pour réaliser des dosages hormonaux permettra alors de trancher. Explications.

HCG, LH, FSH : ce qu’il faut lire dans le bilan hormonal

Lorsque arrive le bilan hormonal, la première chose que vérifiera le médecin est la présence ou non de HCG (ou BETA-HCG) lorsqu’il y avait un doute sur une éventuelle grossesse (rare à ces âges).

Il interrogera ensuite la femme pour savoir à quand remontent ses dernières règles, afin de savoir si la période d’aménorrhée est récente ou ancienne (plusieurs mois). Cela lui permettra de mieux interpréter les résultats hormonaux. Car les taux d’œstradiol et de FSH varient en fonction de la période du cycle…

À retenir : Un taux bas de l’œstradiol associé à un taux élevé de FSH lui permettra de confirmer le diagnostic de ménopause.

Pour terminer, il vérifiera la prolactine et les hormones thyroïdiennes si elles ont été demandées – ce qui n’est pas souvent nécessaire – afin de s’assurer que tout va bien de ce côté.

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Ménopause : œstrogènes et progestérone chutent, FSH et LH augmentent

Les hormones féminines sont composées par les œstrogènes et la progestérone, qui sont fabriqués par les ovaires. Ces deux hormones se succèdent lors des cycles hormonaux pendant la période de fertilité de la femme :

  • Les œstrogènes (œstradiol) interviennent pendant la première moitié du cycle (12-14e jour). C’est la phase folliculaire.
  • La progestérone intervient depuis l’ovulation jusqu’aux règles suivantes. C’est la phase lutéale.

L’œstradiol et la progestérone sont, eux, sous le contrôle de deux autres hormones :

  • L’hormone folliculo-stimulante (FSH) qui va stimuler la fabrication des œstrogènes par les ovaires.
  • L’hormone lutéinisante (LH) qui va stimuler la fabrication de la progestérone par les ovaires.

À l’arrivée de la ménopause, les ovaires cessent de produire œstrogènes et progestérone. Leurs taux baissent donc de manière très significative dans le sang. Du coup, l’hypophyse secrète de grosses quantités de FSH et de LH pour tenter de stimuler les ovaires. Ainsi les taux de FSH et de LH montent de façon très importante dans le sang de la femme en période de ménopause.

À savoirParfois cette modification hormonale peut avoir un impact positif, notamment pour les femmes atteintes d'endométriose, mais en général, les femmes cherchent à combattre cette baisse de taux.

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Œstradiol et FSH : quels taux permettent le diagnostic de la ménopause ?

Ce sera donc cette différence significative entre des taux d’œstrogènes et de progestérone bas et des hormones hypophysaires (LH et FSH) élevées qui permettra d’affirmer la ménopause.

Les taux observés dans les prises de sang sont de l’ordre de :

  • Œstradiol : inférieur à 50 nanogrammes par litre ou 52 picogrammes par millilitres (et inférieur à 0,18 nanomole par litre).
  • Progestérone: inférieur à 0,7 microgramme par litre (ou 1.57 nanomole par litre)
  • FSH : supérieur à 30 mUI par litre (souvent situés entre 25 et 135 UI par litre).
  • LH : supérieur à 30 UI/l (généralement de 14 à 52 UI/L)

Quoi qu’il en soit, la mesure simultanée de ces quatre hormones est rarement demandée lors d’une suspicion de ménopause. Généralement, seuls l’œstradiol et la FSH sont demandés.

À côté de ces dosages d’hormones ovariennes, il est possible de demander conjointement d’autres dosages hormonaux afin d’éliminer d’autres diagnostics possibles à une aménorrhée :

  • β-HCG pour éliminer une grossesse.
  • Prolactine pour éliminer un adénome hypophysaire.
  • Hormones thyroïdiennes pour éliminer une hypothyroïdie.

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Les tests urinaires de ménopause à réaliser chez soi : bonne ou mauvaise idée ?

Test urinaire ménopause

Il existe maintenant des autotests urinaires de ménopause à réaliser chez soi. Ils permettent de détecter les taux de FSH supérieurs à 25 mUI/ml dans les urines. Ils peuvent être faits n’importe quand dans la journée, mais il est préférable de les effectuer le matin, car les urines sont plus concentrées. Cependant, ces résultats ne sont pas fiables à 100 % car la concentration de FSH dans les urines est très variable. C’est pourquoi, chaque boîte contient deux tests qui doivent être positifs pour pouvoir affirmer une ménopause installée.

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Troubles du sommeil, bouffées de chaleur : quelles solutions naturelles pour éviter les traitements hormonaux ?

Que vous soyez en péri-ménopause ou en ménopause, si vous souffrez de certains symptômes, sachez non seulement qu’ils sont généralement temporaires mais aussi qu’il existe de nombreuses solutions naturelles à votre disposition pour les limiter. Parmi les mesures connues comme efficaces, évitez les aliments qui favorisent les bouffées de chaleur comme les aliments épicés, l’alcool et la caféine, favorisez une activité physique régulière, le yoga, la relaxation ou essayez l’acupuncture. La chiropraxie ainsi que la méditation de plaine conscience sont également réputées. L’huile d’onagre est également connue pour limiter les bouffées de chaleur. Les lubrifiants vaginaux aident véritablement à retrouver une vie sexuelle apaisée en cas de sécheresse vaginale et les probiotiques aident contre les cystites.

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Enfin, pour celles qui ont des problèmes de sommeil, n'hésitez pas à consulter notre vidéo pour créer un remède aux huiles essentielles favorisant le sommeil : LIEN VIDEO

À savoir : Il est recommandé de ne pas entamer de traitement hormonal sans avoir fait longuement mûri cette décision (voir nos alertes sur le traitement substitutif hormonal).

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Références bibliographiques

 

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé


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