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Quelle part a le patient dans l'effet nocebo ?

  • L'incertitude du diagnostic, elle-même facteur d'aggravation possibleL'incertitude du diagnostic, elle-même facteur d'aggravation possible
Article paru dans le journal nº 70

Les émotions négatives et les pensées limitantes provoquées chez lui et ses proches par l’irruption de la maladie peuvent être causes de désordres physiologiques majeurs, susceptibles d’accélérer le génie évolutif de la maladie et d’en aggraver le pronostic.

Rappelons d'abord à grand trait les manifestations de l’effet nocebo :

Des réactions non spécifiques.

Le fait, connu de tous, qu’il n’existe pas de médicament actif sans effets indésirables, favorise l’émergence de symptômes généraux : nausées, vomissements, sensations de vertige, maux de tête, difficultés de concentration.

• Des réactions spécifiques à une molécule ou à son placebo.

Chaque médicament est connu pour ses propres effets indésirables.

Exemple : le risque augmenté de développer un diabète de type 2 avec la prise d’une statine, d’un neuroleptique, d’un immunosuppresseur, ou d’un corticoïde. Lors de l’évaluation de l’intérêt et de la tolérance d’un médicament, il est fréquent que les effets indésirables relevés chez les volontaires sous placebo soient les mêmes que ceux observés chez ceux qui sont sous principe actif. Seule différence, une intensité moindre.

Tentons maintenant de voir quelle part peut avoir le patient dans cet effet nocebo.

Les émotions négatives et les pensées limitantes provoquées chez lui et ses proches par l’irruption de la maladie peuvent être causes de désordres physiologiques majeurs, susceptibles d’accélérer le génie évolutif de la maladie et d’en aggraver le pronostic.

La part du soigné

Comme chez le soignant, les facteurs d’émotions négatives sont nombreux. En voici quelques-uns :

  • le statut de malade : passer brutalement de l’état de malade qui s’ignore à celui de malade reconnu par la médecine est un choc qui altère un peu plus les différents systèmes de défense déjà mal en point. C’est notamment le cas lors de l’annonce de diagnostics comme le cancer, les maladies neurodégénératives (démence de type Alzheimer, sclérose en plaques…), les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, sclérodermie…) ;
  • certains traits de caractère comme le pessimisme constitutionnel, le terrain anxieux, la méfiance ...

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