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Grossesse : soutenir le troisième trimestre
Si l’on parle de grossesse à partir de sa confirmation lors d’un test sanguin, les conditions dans lesquelles un enfant commence sa vie touchent en grande partie à l’épigénétique, ce qui implique dans l’idéal une prise en charge quelques mois avant la conception. Voici nos solutions alternatives pour soutenir la physiologie des trois trimestres de grossesse. Ici, nous évoquons spécifiqment le 3ème trimestre.
Ce dernier trimestre est dédié à la finalisation des poumons, d’une part, et surtout à la minéralisation. Il est placé sous le règne du rein, maître de la gestion des liquides, des électrolytes et de l’équilibre minéral. On veille alors à son fonctionnement, à garantir les apports nécessaires, à encourager élimination, osmose et circulation.
Qualité et renouvellement du liquide amniotique
À l’instar des éléments déjà mentionnés à l’égard du placenta quant à ses capacités de filtration, la qualité du liquide amniotique dépend de la noblesse des éléments qui pénètrent dans le corps de la mère par les surfaces d’échange avec le monde extérieur (voies respiratoires, digestive et cutanée). Le point sombre encore non abordé : l’eau. En effet, 90 % du poids de l’enfant à la naissance (dès six mois de grossesse) est lié à l’eau. En premier lieu, pour permettre l’épuration du liquide amniotique, il faut consommer une quantité d’eau suffisante. À ce stade, son renouvellement est d’environ un litre par jour jusqu’à la fin de la grossesse. On parle bien d’eau claire, et non des autres boissons (café, thé, jus et autres boissons ne comptent pas). Ensuite, il n’est pas évident de boire une eau de qualité considérant la pollution actuelle. La controverse autour de l’eau en bouteille démontre la nécessité de ne plus en consommer. Cependant, nous ne trouverons guère meilleure qualité avec l’eau du robinet. Effectivement, selon les régions, on retrouve dans celle-ci une quantité de chlore exagérée (toxique pour le fœtus), des métaux lourds, des pesticides, des perturbateurs endocriniens et des résidus médicamenteux (pilule contraceptive, tamoxifène…).
Par ailleurs, on obtient une meilleure réaction osmotique privilégiant l’équilibre des électrolytes avec une eau peu minéralisée, dont le taux de résidus à sec à 180 °C ne dépasse par 100 mg/litre. Ni l’eau du robinet, ni la majorité des eaux en bouteille ne présentent ces critères. La richesse en minéraux de l’eau est parfois un argument de vente. Une eau n’a pas pour but l’apport de nutriments (réservé à l’alimentation), mais l’hydratation, l’élimination, la circulation, la régulation de la température. Par exemple, Les eaux riches en magnésium sont plutôt de légers laxatifs osmotiques plutôt que des recharges. L’idéal serait d’utiliser un système d’osmose inverse, assez onéreux, ou un filtre de qualité à installer sur le robinet (type Navoti), ou encore préférer malgré tout des eaux comme Rosée de la Reine, Montcalm, Mont Roucous, etc.
Une bonne minéralisation
Dans le cadre du soutien du troisième trimestre, il faut veiller à supporter la minéralisation. Le lithothamne apporte les nutriments garants de l’équilibre acido-basique et utilisés pour construire. Exceptionnellement riche en calcium (45 à 80 % de carbonate de calcium), magnésium, il renferme plus d’une trentaine d’oligoéléments et des vitamines. Chez les mères fortement déminéralisées ou acidifiées, on peut utiliser la dolomite. À ce stade, il est possible de diminuer les apports protéiques et de favoriser les céréales complètes pour accentuer cette intention de « moins d’acides lourds, plus de minéraux ».
Optimiser le fonctionnement rénal
En première intention, le lithium, en oligothérapie, aide à la gestion de l’eau, et procure un effet anxiolytique souvent bien nécessaire à l’approche de l’accouchement. Le macérat de bourgeons de bouleau verruqueux épaule l’insuffisance rénale. Il supplée le genévrier, en bourgeons aussi, qui dynamise la fonction rénale. Les petites pathologies à composante rénale hypertension artérielle (HTA), albumine, œdème, stases veino-lymphatiques, congestions, troubles lombosciatiques… sont le résultat d’une stagnation de l’énergie du petit bassin.
L’ostéopathie et l’acupuncture représentent une solution sans pareil et elles n’ont pas recours à l’ingestion d’une molécule.
D’autre part, pour les œdèmes, l’HTA et la rétention d’eau, les plantes diurétiques comme la piloselle et la verge d’or en phytothérapie sont utiles dans l’élimination des eaux et des sels bloqués dans les tissus. Les feuilles de bouleau transportent les acides des tissus vers les reins. En gemmothérapie, le gui est aussi indiqué pour l’HTA. Enfin, le recours aux plantes circulatoires s’avère utile pour dynamiser les stases avec le fragon épineux, les varices tortueuses et les varicosités avec la vigne rouge, soulager les douleurs avec l’hamamélis, ou les hémorroïdes avec le marronnier d’Inde. Attention toutefois pour ce dernier, il est contre-indiqué en phytothérapie pendant la grossesse. On prendra soin d’utiliser les bourgeons. D’ailleurs ceux de châtaignier et de sorbier le complètent admirablement avec leur facette veinolymphatique.
Les bases de l’aptitude immunitaire
La compétence du système immunitaire de l’enfant repose sur le mode de naissance, d’allaitement et le microbiote de la mère. Dans le meilleur des cas, (naissance par voie basse et allaitement au sein) l’enfant est ensemencé en partie par contact avec la muqueuse vaginale.
S’il est essentiel d’éliminer toute colibacillose du tractus urogénital avec la canneberge, l’équilibre de la flore maternelle vaginale est fonction de son microbiote intestinal, les probiotiques sont donc recommandés au troisième trimestre (souches humaines, dont le Bifidobacterium Infantis). Puis, des prébiotiques pour les diverses populations coliques (varier pollen, chicorée, topinambour, curcuma, acacia). Par ailleurs, il a récemment été découvert qu’un archétype du microbiote de l’enfant intervient plus tôt pendant la grossesse, et dépend de la flore buccale maternelle. Outre une consultation dentaire, la propolis en poudre à mâcher, les bains de bouche longs à l’huile de tournesol bio non désodorisée ou la poudre de shiitaké entretiennent et régulent les bactéries de la bouche. Enfin, par voies buccale et gynécologique, la flore du père peut influencer cet équilibre donc doit être saine également.
À nouveau, l’alimentation joue un rôle primordial, et les aliments « morts », la stérilisation, le sucre, l’absence de fibres… compromettent la vie des bonnes bactéries au profit des mauvaises.
En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé
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