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Préparer l'arrivée du printemps
Alors que beaucoup se réjouissent de sortir de l’hiver et s’impatientent de retrouver les charmes printaniers, les maux hivernaux ne font pas relique et disparaissent parfois aussi timidement que fleurissent les végétaux au printemps… sensibles à la moindre variation. Qualifions cette période de véritable transition, synonyme d’adaptation. — Partie 1
Anodines, les douceurs du printemps ? Loin s’en faut ! Il n’y a qu’à regarder quelle énergie se déploie dès lors que la saison offre l’opportunité de se relancer. Témoins, les bourgeons qui éclosent, stimulés par la promesse de lumière qui leur permettra la photosynthèse. Ces végétaux auront eu intérêt à trouver le repos suffisant durant l’hiver pour lancer à nouveau cette magie anniversaire. En effet, c’est paradoxalement le froid qui est pour nombre d’entre eux le signal indispensable à l’aboutissement des processus de croissance prêts depuis le printemps précédent. La température qui augmente déclenche les messages hormonaux informant le végétal du bon moment. Quelle énergie encore est affichée par les oiseaux, qui s’animent sans relâche à la recherche de nourriture pour la survie de leurs petits. Pour tous ceux-là, la sortie de l’hiver comme l’arrivée du printemps ne sont pas à prendre à la légère. Si nos idéaux printaniers ont dure réalité, ils sont également source d’inspiration dans cette quête de vie. Sentons comme l’idée même de la saison nous stimule ! Les oscillations printanières sont, pour nous aussi, autant prometteuses qu’exigeantes. Nous verrons dans ce dossier comment les aborder, depuis cet hiver au repos tant imposé que contrarié.
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Le repos de l’hiver, notre façon d’hiberner
Tandis que le blanc cède la place au vert, des animaux sortent du terrier où ils ont hiberné depuis que les prairies où ils trouvent leur nourriture se sont recouvertes d’un manteau de neige stoppant la production végétale. Cette solution leur permet de survivre jusqu’au retour de la végétation. D’autres espèces des climats chauds pratiquent à l’inverse une « estivation » en cas de sécheresse. D'autres encore migrent… Faune et flore s’adaptent à leurs conditions de vie selon leurs propriétés intrinsèques. Du fait de sa grande taille (et du manque d’un pelage conséquent…), l’humain n’hiberne pas, cela nécessiterait une consommation d’énergie trop importante pour le réchauffer à son réveil, si bien qu’il organise son accès aux ressources. Ainsi, nous ne nous plaçons pas dans un état végétatif lorsque l’hiver s’installe, mais nous adoptons dans nos régions tempérées un mode de vie qui répond à la diminution de la température et de la luminosité, et subissons malgré tout la conséquence de ce phénomène : la faible disponibilité des micronutriments indispensables à nos organismes. Accompagner la « sortie de l’hiver », c’est comprendre comment nous l’avons apprivoisé. Car le corps s’accommode de la saison en modifiant ses paramètres biologiques.
Faible disponibilité de la vitamine D…
Le manque d’UVB (soleil) en hiver est dommageable aux besoins en vitamine D de l’organisme, qui se fournit par ce biais à hauteur de 80 %. La carence de cette vitamine, pourtant indispensable au corps, s’exprime d’abord par la fatigue, une apathie, et parfois la dépression. Le meilleur moyen d’éviter une carence est de prendre de faibles dosages quotidiens (entre 2 000 et 4 000 Ui) de vitamine D3 durant les mois d’hiver.
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… et des micronutriments
La saison hivernale dans nos régions n’est pas propice à toutes les cultures, et la disponibilité de produits frais intéressants d’un point de vue nutritionnel (bio, de pleine terre, locaux, etc.) s’amenuise. L’assiette évolue pendant la saison, laissant place aux légumes racines au pouvoir rassasiant et réchauffant. Certaines vitamines et minéraux peuvent manquer, et ceux sensibles à la cuisson n’auront pas moins vocation à faire tourner nos métabolismes, stimuler notre immunité et limiter le niveau d’inflammation. Mais les amidons en pagaille, autrement appelés hydrates de carbone, et souvent raffinés, engendrent des efforts considérables pour le maintien de l’homéostasie (notamment pour la glycémie). Coquillages et tartare d’algues, riches en oligoéléments, concourent en notre faveur.
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