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Traitements cardiaques : les plus et les moins de l'allopathie

Article paru dans le journal nº 28

Le panel des soins officiels praticables dans le cadre d'une augmentation anormale du rythme cardiaque est aujourd’hui très large. Il comprend trois volets : médicamenteux, électrique et chirurgical. Dans le domaine médicamenteux il existe de nombreuses classes de médicaments couramment prescrites. Elles s'accompagnent en général de lourds effets secondaires. En revanche, les traitements électriques et chirurgicaux s'imposent souvent avec de bons résultats à la clefs.

Volet médicamenteux

Celui-ci repose essentiellement sur trois classes de médicaments :

Les anticoagulants oraux (ACO) qui se répartissent en deux groupes :

  1. Les antivitamines K (AVK), toujours en première intention : acénocoumarol (Sintrom®), fluindione (Préviscan®) et warfarine (Coumadine®).
  2. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACO) : apixaban (Eliquis®), dabigatran (Pradaxa®) et rivaroxaban (Xarelto®).

Le risque majeur de cette classe de produits est l’accident hémorragique dont les formes cliniques sont non seulement nombreuses (et doivent donc être parfaitement connues du patient sous tous leurs aspects possibles), mais aussi particulièrement dangereuses pour certaines :

  • Saignement de nez.
  • Saignement suite de blessure, qui ne s’arrête pas malgré une bonne compression d’au moins dix minutes.
  • Urines sanglantes.
  • Selles couvertes de filaments sanguinolents ou franchement noires.
  • Vomissement de sang ou d’un mélange de liquides et de matières de couleur café.
  • Sensation d’extrême faiblesse qui ne s’améliore pas une fois allongé.
  • AVC hémorragique, de pronostic deux fois plus sévère que la forme ischémique.

Afin de prévenir ce risque, une grille a été élaborée afin d’en préciser le degré de probabilité, le score HAS-BLED, lui aussi disponible sur Internet. Plus le résultat s’approche de 9 (le maximum possible [1]), plus le risque hémorragique est grand.

L’équilibrage d’un traitement par AVK est toujours problématique à cause de ses interactions avec d’autres médicaments et de nombreux aliments. Outre les risques d’hémorragie (par surdosage) ou d’AVC (par sous-dosage) bien connus des médecins, existe celui de la constitution de véritables carences en certains micronutriments essentiels, risque quant à lui méconnu ou ignoré, bien que générateur de troubles biochimiques sérieux à plus ou moins longue échéance, particulièrement au niveau du contrôle de la production des radicaux libres et de la régulation du système inflammatoire/anti-inflammatoire.

En dehors des contre-indications qui limitent fortement leur prescription (maladie valvulaire, insuffisance rénale ou hépatique sévère), les NACO sont d’une pratique bien plus aisée. Malheureusement, alors que les AVK ont la vitamine K pour antidote spécifique, les NACO n’en possèdent pas à ce jour. En cas de situation d’urgence, il est fait recours à un CCP (concentré de complexes prothrombiniques - facteurs naturels facilitant la coagulation) à action quasi immédiate mais de courte durée. Heureusement, les NACO ont eux aussi une courte durée d’action…

Il arrive que certains patients refusent toute forme de traitement anticoagulant, il leur est alors proposé de prendre une protection antiagrégante plaquettaire à base d’aspirine à faible dose, seule ou associée au clopidogrel [2], deux produits dont l’un des principaux effets indésirables est… l’hémorragie !

Les anti-arythmiques

Il s'agit essentiellement l’amiodarone (Cordarone®), accessoirement la dronédarone ...

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