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Êtes-vous une personne à risques cardiaque ?

Article paru dans le journal nº 28

Nombreuses sont les circonstances pouvant favoriser la survenue de troubles du rythme cardiaque sans qu'aucune ne puisse à elle seule les provoquer. Voici ce qu'il faut retenir.

Dans le cas de la fibrillation atriale, certaines cellules nodales situées dans l’oreillette se mettent à émettre des signaux électriques indépendamment du nœud sinusal, à une fréquence non seulement bien plus élevée, souvent proche de 600 impulsions par minute, mais aussi quelque peu irrégulière.

Dès lors, les oreillettes ne peuvent plus se contracter aussi efficacement, une partie du sang qu’elles sont chargées de propulser dans les ventricules stagne en elles au risque de former un caillot (thrombus) susceptible de migrer secondairement (embolie).

Par ailleurs, seule une partie de ces signaux électriques usurpateurs atteint le nœud auriculo-ventriculaire (entre 80 et 120) et se propage aux ventricules qui, par ce fait, perdent leur beau tempérament d’horloge. Troubles qu’un simple ECG met parfaitement en évidence.

Facteurs d'accélération cardiaque

Si de nombreuses circonstances peuvent favoriser la survenue de la FA, aucune à elle seule ne semble capable de la provoquer.

A retenir :

  • Une prédisposition génétique.
  • L’existence d’un ou plusieurs antécédents familiaux de FA[1].
  • Un poids de naissance élevé[2].
  • Le vieillissement, toutefois sans prédominance particulière dans un ou l’autre des deux sexes.
  • Certaines perturbations et affections cardiovasculaires : accélération de la fréquence cardiaque de repos (au-dessus de 90/mn), rétrécissement ou insuffisance mitrale, hypertension artérielle (même équilibrée par des médicaments), hypotension artérielle orthostatique chronique[3], bloc auriculo-ventriculaire (même de premier degré), extrasystoles auriculaires[4], infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, anomalie anatomique des oreillettes, maladie du coeur ayant nécessité une intervention chirurgicale, artérite des membres inférieurs...
  • Affections non cardiaques : diabète[5] (qu’il soit équilibré ou non[6]), hyperuricémie[7],[8], hyperthyroïdie, hypothyroïdie dont le traitement substitutif est exagéré, pneumonie, embolie pulmonaire, bronchopathie obstructive chronique (BPCO), syndrome d’apnée obstructive du sommeil (ronflements pendant le sommeil alternant avec des pauses respiratoires, pathologie fréquente et souvent négligée), temps de sommeil inférieur à 6 heures par nuit[9], polyarthrite rhumatoïde[10],[11] fractures vertébrales ostéoporotiques[12]...
  • Un régime alimentaire trop riche en acides gras saturés et pauvre en acides gras mono-insaturés (huile d’olive, avocat) : s’il ne prédispose pas à la forme paroxystique, il est par contre fortement relié aux formes persistante et permanente[13].
  • Intoxication par certaines substances : alcool, cocaïne notamment, bétel[14] (gomme à mâcher préparée à partir de noix d’arec, très prisée en Inde et Asie du Sud-Est).
  • La consommation exagérée de boissons caféinées[15], comme lors de la recherche de performances physiques ou à l’occasion de rave parties.
  • La prise régulière de certains médicaments :

Les bêta-2-mimétiques utilisés dans la bronchopathie chronique ...

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