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La crise d'asthme c'est pour la vie ?

Article paru dans le journal nº 23

L'asthme s’exprime avant tout par des crises de dyspnée : suite à une inflammation rapide de la paroi des bronches, le débit de l’air inspiré et expiré est considérablement réduit. Les premières crises paroxystiques surviennent essentiellement au cours de l’enfance ou de la quarantaine. Chez l’enfant, l’allergie est souvent retrouvée comme déclencheur et les médicaments allopathiques parviennent le plus souvent à redonner un certain confort de vie. Chez l’adulte, aucune allergie n’est retrouvée, les médicaments allopathiques sont moins efficaces et l’évolution plus rapide et plus sévère.

Chaque crise se déroule en trois phases :

  1. Phase d’initiation par l’apparition d’une toux sèche après le contact avec l’agent stressant (un allergène dans 60 % des cas).
  2. Phase d’état marquée par la gêne aiguë qui oblige à s’asseoir au bord du lit, les bras écartés du corps. La respiration est bruyante, sifflante, surtout à l’expiration. La cage thoracique est dilatée du fait de l’air retenu dans les poumons.
  3. Phase de résolution, le malade tousse et parvient enfin à cracher.

Si l’évolution habituelle d’une crise est sa résolution au bout de quelques dizaines de minutes, celle-ci se complique parfois d’une atélectasie (rétraction d’une partie ou de la totalité d’un poumon sur lui-même), d’un pneumothorax (rupture d’un feuillet de la plèvre qui permet l’intrusion d’une certaine quantité d’air), d’une insuffisance cardiaque ou d’un état de mal asthmatique.

Ces crises peuvent être déclenchées par :

  • un allergène ;
  • un médicament (aspirine, anti-inflammatoire non stéroïdien, notamment) ;
  • une perturbation endocrinienne (au mo­ment des règles ou de la ménopause) ;
  • la fumée provenant du tabac ;
  • des vapeurs de produits chimiques ;
  • la pollution de l’air ;
  • une exposition subite au froid ;
  • la pratique d’une activité sportive ;
  • un stress émotionnel, après un choc affectif, une peur, un accès de colère… (plus le stress est intense et plus il dure, plus le risque d’asthme augmente) ;
  • le climat émotionnel dans lequel baigne l’asthmatique (enfants de dépressifs).
  • une simple contrariété peut ...

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