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Dépendances : avant de commencer le sevrage

Article paru dans le journal nº 21

Se sevrer brutalement, c’est avoir oublié que la dépendance s’est installée peu à peu et c’est s’exposer à des troubles aussi bien physiques que psychiques. Il est donc conseillé d’entreprendre un « travail » sur soi permettant d’identifier le besoin, d’apprendre à l’énoncer de façon claire afin qu’il serve de but pour soi-même et qu’il soit entendu par l’entourage, d’apprendre à le satisfaire. Cette première étape s'accompagnera d'un certain nombre de remèdes (floraux notamment)

Les dangers du sevrage

Bien que certaines conséquences du sevrage soient communes à toutes les drogues (irritabilité allant parfois jusqu’à l’agressivité, anxiété, tristesse), d’autres sont spécifiques à chaque drogue. Ainsi, l’arrêt du tabac prive le fumeur d’une sensation d’agilité intellectuelle et d’un mode de défense comportemental de type oral. Il se sent plus démuni face au stress... ce qui augmente sa charge de stress. Il compense parfois ce manque par un autre comportement oral : manger sans faim.

Se sevrer brutalement de certaines drogues peut aussi avoir une toxicité, notamment neurologique. C’est le cas au cours de la dépendance à l’alcool où la survenue d’un delirium tremens peut conduire rapidement au décès.

Toute conduite addictive correspond en fait à un manque que la prise de drogue vient masquer. Sans la prise en compte de cette réalité, toute tentative de sevrage est condamnée à l’échec ou à une rechute à plus ou moins long terme, car le vide ne peut combler le vide ! D'où la nécessité d'un « travail » sur soi permettant d’identifier le problème de fond.

L'approche alternative passe par plusieurs aspects.

Un soutien en psychothérapie

Dès qu’on a compris que toute addiction était la manifestation visible de l’insatisfaction d’un besoin essentiel, il est alors évident que la première étape est d’identifier ce besoin (être reconnu, aimé, entendu, désiré, etc.) puis d’apprendre à l’assouvir. Ce travail ne peut être fait qu’en lien avec un psychothérapeute s’impliquant dans la relation (gestalt-thérapie, approche centrée sur la personne, analyse transactionnelle) car :
Sans outil psychologique, il est quasiment impossible d’identifier le ou les besoins à l’origine du mal-être que l’on traîne depuis des années.

Même avec cette aide et le soutien du psychothérapeute, il faut plusieurs semaines pour arriver à faire ce travail de façon entièrement satisfaisante.

Des émotions fortes, liées à des événements du passé, peuvent resurgir à tout moment : il est bon de ne pas être seul à ces instants-là !

L’apport de certains compléments alimentaires

Pendant la durée de ce travail, certains compléments alimentaires sont très utiles, notamment afin d’élever le niveau de tolérance au stress en stimulant la synthèse de la sérotonine au niveau cérébral. Il existe plusieurs compléments naturels qui peuvent aider comme le D-Stress par exemple. S’il existe une tendance dépressive, on complètera avec du SAMe.

On prendra parallèlement avec du Lithium sous forme d’oligo-élément : Lithium Oligosol, Granions de Lithium (1 ampoule sous la langue deux fois par jour pendant les trois premières semaines au moins).

Par ailleurs, il est nécessaire de favoriser la sortie du découplage des deux parties du système nerveux autonome afin que le système dopaminergique, qui a tendance à marcher en solo, soit à nouveau régulé. Pour cela deux classes ...

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