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Dépendances : avant de commencer le sevrage
Se sevrer brutalement, c’est avoir oublié que la dépendance s’est installée peu à peu et c’est s’exposer à des troubles aussi bien physiques que psychiques. Il est donc conseillé d’entreprendre un « travail » sur soi permettant d’identifier le besoin, d’apprendre à l’énoncer de façon claire afin qu’il serve de but pour soi-même et qu’il soit entendu par l’entourage, d’apprendre à le satisfaire. Cette première étape s'accompagnera d'un certain nombre de remèdes (floraux notamment)
Les dangers du sevrage
Bien que certaines conséquences du sevrage soient communes à toutes les drogues (irritabilité allant parfois jusqu’à l’agressivité, anxiété, tristesse), d’autres sont spécifiques à chaque drogue. Ainsi, l’arrêt du tabac prive le fumeur d’une sensation d’agilité intellectuelle et d’un mode de défense comportemental de type oral. Il se sent plus démuni face au stress... ce qui augmente sa charge de stress. Il compense parfois ce manque par un autre comportement oral : manger sans faim.
Se sevrer brutalement de certaines drogues peut aussi avoir une toxicité, notamment neurologique. C’est le cas au cours de la dépendance à l’alcool où la survenue d’un delirium tremens peut conduire rapidement au décès.
Toute conduite addictive correspond en fait à un manque que la prise de drogue vient masquer. Sans la prise en compte de cette réalité, toute tentative de sevrage est condamnée à l’échec ou à une rechute à plus ou moins long terme, car le vide ne peut combler le vide ! D'où la nécessité d'un « travail » sur soi permettant d’identifier le problème de fond.
L'approche alternative passe par plusieurs aspects.
Un soutien en psychothérapie
Dès qu’on a compris que toute addiction était la manifestation visible de l’insatisfaction d’un besoin essentiel, il est alors évident que la première étape est d’identifier ce besoin (être reconnu, aimé, entendu, désiré, etc.) puis d’apprendre à l’assouvir. Ce travail ne peut être fait qu’en lien avec un psychothérapeute s’impliquant dans la relation (gestalt-thérapie, approche centrée sur la personne, analyse transactionnelle) car :
Sans outil psychologique, il est quasiment impossible d’identifier le ou les besoins à l’origine du mal-être que l’on traîne depuis des années.
Même avec cette aide et le soutien du psychothérapeute, il faut plusieurs semaines pour arriver à faire ce travail de façon entièrement satisfaisante.
Des émotions fortes, liées à des événements du passé, peuvent resurgir à tout moment : il est bon de ne pas être seul à ces instants-là !
L’apport de certains compléments alimentaires
Pendant la durée de ce travail, certains compléments alimentaires sont très utiles, notamment afin d’élever le niveau de tolérance au stress en stimulant la synthèse de la sérotonine au niveau cérébral. Il existe plusieurs compléments naturels qui peuvent aider comme le D-Stress par exemple. S’il existe une tendance dépressive, on complètera avec du SAMe.
On prendra parallèlement avec du Lithium sous forme d’oligo-élément : Lithium Oligosol, Granions de Lithium (1 ampoule sous la langue deux fois par jour pendant les trois premières semaines au moins).
Par ailleurs, il est nécessaire de favoriser la sortie du découplage des deux parties du système nerveux autonome afin que le système dopaminergique, qui a tendance à marcher en solo, soit à nouveau régulé. Pour cela deux classes de nutriments sont nécessaires :
Les oméga 3 à longue chaîne et plus particulièrement le DHA, essentiel à la restauration des membranes cellulaires nerveuses.
Les acides aminés essentiels qui sont pour la plupart des précurseurs des neurotransmetteurs synthétisés par le cerveau : Nervo (lait de jument entier lyophilisé issu d’élevage biologique, riche en acides aminés essentiels) : 1 tablette trois fois par jour, à prendre soit trente minutes avant, ou quatre-vingt-dix minutes après les repas.
La thérapie florale
La prise conjointe de certaines fleurs de Bach permet une facilitation du travail sur les émotions de fond.
Cherry Plum : l’indication de Cherry Plum est systématique car toute personne dépendante reconnaît sans difficulté : « C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher d’y retourner ! » tant elle a l’impression d’être assise sur un baril de poudre que l’approche de la moindre allumette ferait exploser. La conscience de mal faire pour soi comme pour son entourage est bien présente, mais insuffisante pour interdire le passage à l’acte.
À Cherry Plum, il faut associer un à trois autres remèdes selon les traits de caractère dominants :
Agrimony : image du bon vivant qui ne donne d’importance qu’au bon côté des choses (l’optimiste à outrance). Il reporte toujours à plus tard toute confrontation douloureuse… et ce faisant s’empêche de progresser, de se libérer du poids du passé. Ses choix addictifs vont plutôt vers l’alcool, la cigarette, la cocaïne.
Clematis : idéalisation d’un monde meilleur dont il serait un des héros, si ce n’est LE héros, mais il ne met pas sa puissante imagination au service de sa créativité, il préfère s’envoler pour un monde de rêve. Il aime collectionner ou jouer à toutes sortes de jeux, fumer du tabac ou du cannabis…
Holly : la haine domine les pensées, haine du monde et… de soi, qui peut conduire à certains actes malfaisants.
Willow : incapacité à accepter sa part de responsabilité dans la genèse de son propre malheur et rejet de celle-ci sur l’entourage, sur la société, sur la vie, voire sur Dieu lui-même !
Ces élixirs pourront être complétés en fonction de la forme de peur qui est plus ou moins exprimée (Aspen, Mimulus, Rock Rose) et selon l’existence éventuelle d’une dépression vraie (Gentian, Gorse, Sweet Chestnut, Wild Rose).
Bien évidemment, l’aide d’un thérapeute floral – en plus de la psychothérapie de soutien – est préférable à l’autodétermination de ces remèdes.
La détoxication des émonctoires
Il est nécessaire également d'agir au niveau de la peau et des cheveux qui, de par leur fonction exutoire, sont aussi encrassés.
Sur le visage :
Le masque à l’argile Melvita (assainissant). Puis au bout de quelques semaines, la crème riche Melvita (onagre, bourrache, karité).
Sur le corps :
Le lait velours corps Melvita, régénérant (onagre, bourrache, noisette).
Sur les cheveux :
deux shampooings peuvent aider à la récupération d’une chevelure plus saine, c’est-à-dire participant activement à la détoxication de l’organisme. Ce sont :
White Mountain, à base d’argile et d’huiles essentielles (pin sylvestre et ylang-ylang) : 2 shampooings par semaine.
Montana, à base d’argile et d’huiles essentielles (santal et patchouli) : 2 shampooings par semaine. À compléter éventuellement par des masques.
Au niveau respiratoire
- L’extrait de Boswellia serrata : (2 gélules deux fois par jour) qui permet une certaine récupération de la fonction respiratoire auquel il convient d’associer DHA-2 (1 sachet par jour) dès que l’intoxication par la fumée d’une quelconque drogue a duré plusieurs années.
- Respir’aroma : complexe d’huiles essentielles bio en spray.
Au niveau hépatique (avant la cirrhose) :
Han-Hepa : complexe d’antioxydants d’origine végétale (extraits des fruits du kaki, des baies de goji, des feuilles de thé vert, des graines de sarrasin et de germes de soja) qui permet de ralentir l’évolution spontanée de la stéatose, voire de restaurer le tissu hépatique. Certains remèdes d’homéopathie peuvent lui être associés.
Le sevrage proprement dit ne pourra intervenir que lorsqu’on sera devenu capable de satisfaire régulièrement le(s) besoin(s) identifié(s) au cours de la psychothérapie.
Voir l'autre article du dossier consacré à au sevrage proprement dit par des moyens naturels
Carnet d'adresse:
La Vie Naturelle:
Les portes d'Antigone - Bat. B
71 place Vauban
34000 Montpellier
Tél. : 0 800 404 600
Site : www.la-vie-naturelle.com
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