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L'approche médicamenteuse de la dépendance
Par ignorance des mécanismes intimes mis en œuvre, on pense la plupart du temps qu’arrêter n’est qu’une affaire de volonté. Pourtant, les nombreux exemples d’échecs vécus par des personnes de l’entourage devraient alerter, mais on se croit différent des autres, plus fort, plus malin… jusqu’à ce qu’on soit confronté à son propre échec ! On invoque alors toutes sortes d’excuses, on refuse la réalité jusqu’à la prochaine tentative et jusqu’au prochain échec.
En se faisant aider par la médecine conventionnelle, les résultats ne sont guère meilleurs. Quand bien même elle dit apporter une aide au malade, elle ne va pas véritablement au fond du problème. Finalement, la guérison est rarement au bout du chemin, on observe tout juste une rémission car elle néglige l’instabilité émotionnelle dans laquelle persiste toute personne qui a été dépendante à un moment de sa vie d’une substance ou d’un comportement compulsif.
Pour éviter que ces tentatives ne se soldent quelques mois plus tard par un échec, il faut tâcher d’envisager les choses autrement en commençant par prendre en compte la difficulté du sevrage. C’est ce que proposent les médecines alternatives.
Les mauvaises solutions de la médecine officielle
Les moyens conventionnels de la médecine officielle induisent un processus psychologique qui mène rarement au sevrage. Bien que ce processus soit connu – on décrit quatre phases entre le stade d’indécision, puis le moment où la personne est motivée par l’abstinence jusqu’au moment où la nostalgie de la cigarette, par exemple, revient en force et la fait rechuter – la médecine conventionnelle ne change pas d’approche.
Tout juste propose-t-elle de nouveaux médicaments pour mener à bien le sevrage. L’exemple du tabac est symptomatique. Pour aider la personne à s’arrêter de fumer elle utilise les substituts nicotiniques (gommes, patch…), le bupropion (Zyban), et le dernier-né, la varénicline (Champix), classé dans les antidépresseurs. Ses deux principes : remplacer la nicotine de la cigarette et éviter la prise de poids.
Le recours aux substituts nicotiniques permettraient un sevrage plus doux avec toute une série d'arguments :
- Meilleure tolérance que la nicotine inhalée en fumant : l’absorption de la nicotine sous forme de médicaments de substitution est nettement moins rapide qu’avec la cigarette et n’induit pas de pic de concentration cérébrale élevé.
- La prise de nicotine seule arrête l’inhalation des 4 000 autres substances toxiques de la fumée de tabac.
- De plus, elle normalise la hausse de pression artérielle et du rythme cardiaque que l’on observe vingt minutes après la prise, ou la pose d’un patch.
- Après 24 heures, élimination du monoxyde de carbone et début d’éclaircissement des poumons.
- Après 48 heures, l’élimination de la nicotine du corps et amélioration du goût.
- Après 72 heures, l’amélioration de la fonction respiratoire.
- Après une période de 3 à 9 mois, espacement des épisodes de toux et de sifflement.
Mais la nicotine a des effets secondaires reconnus , elle facilite :
- la rechute d’une dépression sévère,
- le risque cardiovasculaire ;
- le risque pulmonaire ;
- la cancérogenèse ;
- la démence par augmentation de la mort cellulaire dans le gyrus dentelé, une région de l’hippocampe spécialisée dans les processus d’apprentissage et de mémorisation. Attention à la maladie d’Alzheimer !
- effet tératogène inconnu, ce qui n’empêche pas les experts de conseiller cette technique de sevrage aux fumeuses désireuses d’avoir un enfant !
Par ailleurs, le souci du corps médical est d’éviter la prise de poids liée à l’arrêt de la cigarette. Plusieurs médicaments ont été conçus essentiellement dans cette optique ainsi que pour aider au sevrage :
- Le Zyban (chlorhydrate de bupropion 150 mg ou amphébutamone) agit en inhibant l’activité des neurotransmetteurs du cerveau à l’origine des symptômes de sevrage, notamment en inhibant la recapture de la noradrénaline et à moindre degré celle de la dopamine. C’est le plus prescrit. Et cela contre toute logique sanitaire et politique car cette molécule a été longtemps interdite en France du fait de forts soupçons d’engendrer des effets secondaires trop importants (insomnie, troubles neurologiques). Le médicament a un effet anorexigène qui limiterait la prise de poids au moment de l’arrêt de l’intoxication tabagique. Au-delà de 2 à 3 mois d’utilisation, on constate un phénomène de dépendance !
- Le Champix (varénicline) agit sur les mêmes récepteurs que la nicotine et se révèle ainsi capable d’inhiber la sensation de plaisir du fumeur après une cigarette. Lui aussi a de nombreux effets secondaires.
De plus ce type de démarche est peu efficace : il est établi par de nombreuses études qu’au bout d’un an, sur 100 fumeurs ayant arrêté de fumer, seuls 10 sont encore abstinents.
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